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Secrets révélés sur les stars d’action après leur décès
Les stars d’action paraissent souvent invincibles à l’écran. Quel que soit l’obstacle ou les odds qui se dressent devant elles, elles finissent toujours par triompher. Pourtant, dans la réalité, personne ne peut échapper à la mort lorsque le moment arrive. C’est une vérité universelle, même pour les plus célèbres.
À la disparition d’une célébrité, proches et famille partagent souvent des souvenirs précieux. Parfois, ces anecdotes sont déjà bien connues des fans, mais d’autres fois, elles livrent des révélations inédites, mêlant tristesse, humour ou émotions touchantes, que seuls ceux qui côtoyaient ces stars pouvaient connaître.
Par exemple, après le décès de Paul Walker, immense star de la saga « Fast & Furious » en 2013, une histoire a émergé : il aurait décliné une somme faramineuse pour incarner un super-héros. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres révélations surprenantes concernant les acteurs d’action après leur disparition que l’on va explorer.
Le secret de Chadwick Boseman sur son combat contre le cancer
Chadwick Boseman est devenu une icône internationale en incarnant T’Challa, alias Black Panther, dans l’univers cinématographique Marvel. Apparut dans des films phares comme Captain America: Civil War, Black Panther, Avengers: Infinity War et Avengers: Endgame, il avait aussi commencé à diversifier ses rôles dans des œuvres telles que Da 5 Bloods et Ma Rainey’s Black Bottom. Son décès en août 2020, à l’âge de 43 ans, a profondément choqué le public.
Ce qui a surpris le monde entier, c’est que sa maladie était restée un secret bien gardé. En effet, Chadwick Boseman avait reçu un diagnostic de cancer du côlon en 2016, mais il a choisi de le cacher tout au long de sa carrière active. Même ses collaborateurs proches, notamment les réalisateurs Ryan Coogler et Spike Lee, ignoraient la gravité de son état durant le tournage de Black Panther et Da 5 Bloods.
Seul un cercle très restreint, dont son agent Michael Greene, était au courant. Ce dernier explique que Chadwick refusait que son combat personnel devienne un sujet d’attention. « Chadwick ne voulait pas que les gens s’apitoient sur son sort. Il était très discret », souligne Greene. Malgré la douleur intense qu’il a endurée sur le tournage de Ma Rainey’s Black Bottom, Boseman était déterminé à mener à bien ce projet, notamment pour collaborer avec Denzel Washington et porter au grand écran l’œuvre du dramaturge August Wilson.
Brandon Lee voulait explorer des rôles plus dramatiques
Fils de la légende des arts martiaux Bruce Lee, Brandon Lee a suivi les traces de son père en devenant lui-même une star d’action. Après avoir joué dans « Showdown in Little Tokyo » et « Rapid Fire », il a marqué les esprits grâce à son rôle d’Eric Draven dans le film fantastique « The Crow » d’Alex Proyas. Ce film est cependant tristement associé à la mort tragique de Brandon Lee sur le tournage en mars 1993, victime d’un accident lié à une arme factice. Touché par un projectile, il est décédé à seulement 28 ans.
Trente ans après son décès, la famille de Brandon Lee s’est confiée, partageant souvenirs et anecdotes. Parmi elles, la capacité de Brandon à maîtriser un cambrioleur dans sa propre maison en attendant l’arrivée de la police, ainsi que son expulsions de l’école pour avoir encouragé ses camarades à ne pas prendre les cours trop au sérieux.
Sa sœur Shannon a aussi révélé une facette moins connue : Brandon aspirait à devenir un acteur plus dramatique, au-delà des rôles d’action. Bien qu’influencé par son père et compétent dans les arts martiaux, il rêvait de se diversifier. Elle explique notamment que Brandon avait auditionné pour le rôle de Lloyd Dobler dans « Say Anything » (1989), un rôle finalement attribué à John Cusack, mais pour lequel il avait montré un réel enthousiasme.
Dans les années 1990, Paul Walker s’est fait remarquer grâce à des rôles majeurs dans plusieurs films destinés aux adolescents, tels que Pleasantville, She’s All That et Varsity Blues. Pourtant, c’est au début des années 2000 que sa carrière a véritablement décollé, lorsqu’il fut choisi pour incarner Brian O’Conner dans la saga Fast & Furious. Son personnage est aussi central que celui de Dom Toretto, interprété par Vin Diesel, contribuant à faire de cette franchise un succès colossal au box-office.
Paul Walker est tragiquement décédé en 2013 à l’âge de 40 ans dans un accident de voiture, laissant derrière lui une forte empreinte dans le cinéma d’action. Mais peu savent qu’au milieu des années 2000, une opportunité incroyable lui a été proposée : celle d’incarner Superman.
Dans le documentaire I Am Paul Walker (2018), Matt Luber, l’ancien manager de l’acteur, a révélé que Walker avait refusé une offre estimée à 10 millions de dollars pour endosser le célèbre costume de l’homme d’acier. Bien que Walker ait passé des essais et même enfilé le costume, il a finalement décidé que ce rôle ne lui convenait pas, au grand dam des studios. Cette décision reste l’un des secrets fascinants de l’histoire des stars d’action à Hollywood.
Parcourir la filmographie de David Carradine révèle un éventail de performances mémorables. Beaucoup le retiennent comme Bill dans la série emblématique « Kill Bill » de Quentin Tarantino, tandis que d’autres le chérissent pour son rôle de Kwai Chang Caine dans la série d’action des années 1970, « Kung Fu ». Sa carrière, riche et célébrée, s’est malheureusement achevée en juin 2009, lorsque l’acteur est décédé tragiquement à 72 ans, des suites d’une asphyxie.
Après son décès, Marc Clebanoff, réalisateur du film « Break » (2008), a partagé son expérience de travail avec Carradine dans un article publié par TheWrap. Clebanoff considère le choix de Carradine pour incarner le Bishop comme « l’une des meilleures décisions créatives qu’il ait prises en tant que réalisateur et producteur ». Il évoque notamment une scène improvisée où Carradine, lors d’un câlin à un autre acteur, s’est progressivement éloigné du script, allant même jusqu’à embrasser sa partenaire à l’écran.
Le réalisateur se souvient également de la première soirée de projection et de la manière dont Carradine a loué le film lors de la séance de questions-réponses. Il rapporte : « Bien loin de l’homme qui m’avait défié à un combat d’entraînement sur le plateau en découvrant que j’étais aussi un artiste martial. » Même dans ces moments, David Carradine semblait porter le rôle de mentor, partageant son savoir avec les plus jeunes acteurs, les nouveaux réalisateurs ou ses compagnons artistes martiaux.
Sean Connery, un soutien précieux pour Michael Bay
Pour de nombreux spectateurs, Sir Sean Connery restera à jamais l’incarnation emblématique de James Bond. Premier acteur à interpréter 007, il demeure une figure adorée du légendaire espion mondial. Après avoir quitté le rôle de Bond, Connery a continué à marquer le cinéma d’action avec des rôles marquants dans des films tels que Highlander, Indiana Jones et la Dernière Croisade ou encore The Rock.
Suite à son décès en 2020, causé par une insuffisance respiratoire à l’âge de 90 ans, de nombreux hommages ont afflué de l’industrie du divertissement. Le réalisateur Michael Bay a notamment rendu un hommage poignant dans les colonnes d’un magazine cinématographique reconnu, dévoilant comment Sean Connery l’avait soutenu de manière significative lors du tournage de The Rock dans les années 1990.
Bay se souvient d’une journée difficile où, dépassé par le retard accumulé, il anticipait une réprimande des producteurs. Connery, prenant la mesure de son malaise, lui a proposé son appui. Lors du déjeuner avec les dirigeants, Connery est intervenu avec force, défendant vigoureusement Bay tout en estimant que le projet méritait un budget supplémentaire — une demande finalement acceptée. Michael Bay explique : « Il l’a fait par amour du cinéma, pour l’excellence et la recherche du meilleur. Son éthique professionnelle est inégalée, la meilleure que j’aie jamais rencontrée. »
Évoquer Charles Bronson, c’est immédiatement penser à la saga « Death Wish » et à son personnage emblématique, Paul Kersey, devenu le modèle même des héros vengeurs au cinéma. Sans lui, l’univers moderne des films d’action à la « John Wick » n’aurait probablement pas existé. Décédé en 2003 à l’âge de 81 ans, Bronson s’est éteint des suites d’une insuffisance respiratoire aggravée par un cancer du poumon métastatique.
Bien avant de devenir une icône du film d’action dans les années 70 et 80, Bronson avait joué dans une série western pour la télévision, « The Travels of Jaimie McPheeters », aux côtés d’un jeune Kurt Russell. Lors d’une apparition en 2018 sur le plateau de « Jimmy Kimmel Live », Russell se souvenait de cette période partagée avec Bronson et de la complicité née entre eux. Il racontait comment, pour l’anniversaire de Bronson, il lui avait offert un avion télécommandé. Touché par ce cadeau, Bronson confia que personne ne lui avait jamais fait un présent pour son anniversaire auparavant.
Quand vint l’anniversaire de Russell, Bronson leur offrit alors à tous deux des planches à roulettes pour s’amuser à traverser les studios MGM. Un jour, on leur interdit d’en faire sur le plateau. Quand Bronson demanda à Russell pourquoi il avait arrêté de faire du skate, celui-ci expliqua la situation. Peu après, Bronson avait sa planche à roulettes ainsi que celle de Russell en main et l’entraînait vers la direction du studio, passant devant la secrétaire pour annoncer avec détermination : « Bonjour, nous allons faire du skate sur le lot. » Cette anecdote révèle la nature rebelle et indépendante de Bronson, mais aussi la chaleur de son amitié naissante avec Kurt Russell.
Pat Morita, célèbre pour son rôle d’Arnold dans la sitcom « Happy Days », est surtout reconnu comme une icône du cinéma d’action grâce à son interprétation de Mr. Miyagi dans la saga « The Karate Kid ». Son personnage exerçait un rôle de mentor auprès de ses deux protégés, Daniel LaRusso (Ralph Macchio) et Julie Pierce (Hilary Swank), leur enseignant le karaté afin de les aider à faire face aux intimidations.
Bien que Morita nous ait quittés en 2005 à l’âge de 73 ans, son héritage s’est prolongé à travers la série Netflix « Cobra Kai », où l’on retrouve Daniel confronté à son ancien harceleur adolescent, Johnny Lawrence, incarné par William Zabka. Curieusement, même si Johnny et son clan Cobra Kai étaient les antagonistes de Mr. Miyagi et Daniel dans le film original, la réalité hors caméra était bien différente.
William Zabka a révélé dans une interview comment Pat Morita avait endossé un véritable rôle de mentor à son égard. « ‘The Karate Kid’ a été mon premier film », explique Zabka. « Dès que je suis arrivé sur le plateau pour les répétitions, Pat Morita et Ralph Macchio étaient là. Pat m’a pris sous son aile, devenant une sorte de Miyagi pour moi, en me faisant sentir à ma place, comme chez moi. »
Il évoque également les conseils précieux reçus de Morita, notamment l’importance de s’investir pleinement lors des répétitions pour faciliter le tournage. Cette relation mentor-élève témoigne d’un aspect méconnu de l’envers du décor des stars d’action, où l’entraide et la transmission comptent autant que les scènes spectaculaires.
Bruce Lee, icône incontestable du cinéma d’action et des arts martiaux, a marqué l’histoire par son charisme et son habileté. Il a su créer un pont unique entre ces deux univers, devenant l’une des plus grandes stars du genre. Cependant, malgré son invincibilité apparente, un secret est apparu après sa mort : Bruce Lee croyait qu’il ne pourrait jamais battre Muhammad Ali dans un combat.
Robert Clouse, réalisateur de Opération Dragon, a relaté dans son livre The Making of Enter the Dragon une anecdote révélatrice. Lorsqu’il travaillait avec Lee, le célèbre artiste martial était profondément captivé par un documentaire sur Muhammad Ali. Ce dernier s’entraînait en suivant les mouvements du boxeur, se livrant à une imitation devant un grand miroir reflétant l’image d’Ali à l’écran.
Selon Clouse, Bruce Lee savait que beaucoup souhaitaient le voir affronter Ali, mais il reconnaissait ses limites : la taille de ses mains, bien plus petites que celles du boxeur légendaire, lui faisait craindre une défaite certaine face à la puissance et à la portée d’Ali.

Carl Weathers s’est inscrit dans l’histoire du cinéma d’action grâce à son rôle emblématique d’Apollo Creed dans la saga « Rocky ». Mais ce n’est pas tout : il a également brillé dans l’un des chefs-d’œuvre des années 80, « Predator », réalisé par John McTiernan. Avant son décès en 2024, à l’âge de 76 ans, Weathers s’était définitivement imposé dans le panthéon des stars d’action.
Durant les dernières années de sa carrière, il incarnait Greef Karga dans la série à succès « The Mandalorian ». Dans un épisode du podcast « The Sackhoff Show », Katee Sackhoff, qui joue Bo-Katan Kryze dans la saga « Star Wars », a raconté une anecdote avec Brendan Wayne, doublure cascade de Pedro Pascal. Selon elle, Carl Weathers avait jugé son personnage « ennuyeux » et lui avait demandé de montrer davantage d’intensité. Weathers lui avait même dit clairement : « Ce que tu fais est ennuyeux. »
Cette franchise directe avait surpris Sackhoff, tout comme Wayne se souvenait d’une occasion où Weathers avait exigé plus d’engagement de sa part. Toutefois, les deux comédiens ont souligné que Weathers ne cherchait pas à être blessant, mais qu’il voulait simplement pousser les acteurs à incarner pleinement leurs personnages afin de mieux réagir dans les scènes. De cette expérience est née une meilleure communication entre eux, qui a renforcé leur travail d’équipe.

Si Jean-Claude Van Damme n’avait pas été évincé de « Predator », Kevin Peter Hall n’aurait jamais connu sa plus grande reconnaissance en incarnant le chasseur extraterrestre Yautja, terrifiant Arnold Schwarzenegger dans la jungle. Bien qu’il ait déjà tenu le rôle de Harry dans « Harry and the Hendersons », c’est bien « Predator » en 1987 qui a propulsé cet acteur de plus de 2 mètres sous les projecteurs.
Par la suite, Hall a enchaîné avec des rôles tels que Big John dans « Big Top Pee-wee » et Leyor dans un épisode de « Star Trek: The Next Generation ». Toutefois, sa carrière fulgurante a été tragiquement écourtée par son décès en avril 1991 à seulement 35 ans.
Fait moins connu, Kevin Peter Hall était en lice pour deux rôles principaux dans la célèbre série « Star Trek: The Next Generation ». Un mémo datant d’avril 1987 révèle qu’il était pressenti pour incarner Geordi La Forge ainsi que Data, même si dans les deux cas il ne fut jamais le premier choix. Finalement, LeVar Burton et Brent Spiner décrochent respectivement ces personnages emblématiques, tandis que Hall apparaît plus tard en tant que Leyor dans l’épisode « The Price » de la troisième saison.
Lorsque l’on évoque Adam West, c’est souvent son rôle de Batman dans la série télévisée des années 60 qui vient immédiatement à l’esprit. West a marqué toute une génération en incarnant le Chevalier Noir, aux côtés de Burt Ward, alias Robin, avec qui il formait un duo incontournable dans cet univers de super-héros campy. Ensemble, ils ont tourné pendant trois saisons, participé à un film et prêté leur voix à deux longs-métrages animés dans les années 2010. Adam West s’est éteint en juin 2017, à 88 ans, des suites d’une leucémie.
En 2025, Burt Ward s’est remémoré la facilité avec laquelle leur complicité s’était créée dès leur premier essai d’écran. « Adam et moi nous sommes assis, avons commencé à parler, et en moins de cinq minutes, nous étions déjà en train de rire », confiait-il. « Nous n’avons jamais cessé de rire pendant plus de 50 ans. Il était l’homme le plus drôle et d’une gentillesse rare. Nous portions vraiment bien notre temps ensemble. »
Ward a également révélé les risques auxquels ils s’exposaient en tournage. Par exemple, lors des scènes où ils glissaient le long de poteaux pour rejoindre la Batcave, ils ne pouvaient pas s’agripper trop fermement. En effet, la friction brûlait leurs gants et chaussures. Ils alternaient donc entre s’accrocher un instant puis se laisser tomber d’une hauteur de 24 mètres, ce qui rendait ces cascades particulièrement périlleuses.