Le coq Ricco avait récemment fait parler de lui après avoir été poursuivi en justice pour avoir chanté trop fort. Selon le journal Actu.fr, cet oiseau a été victime d’un renard et retrouvé mort près de son poulailler en juin, dans la commune de Nivolas-Vermelle en Isère. Ses propriétaires ont donc été convoqués au tribunal ce vendredi, sans leur animal à plumes.
Jugé à titre posthume, le coq est accusé d’avoir abusé de ses vocalises par une voisine qui en était excédée.
Un symbole de la résistance du vivant
Même au-delà du simple coq, Alexia et Franck Charreton défendent le droit d’exister de cette espèce en milieu rural. Une loi française protège d’ailleurs ces volatiles depuis 2021, car ils font partie intégrante du « patrimoine sensoriel » des campagnes. De son côté, la voisine réclame 4 500 euros de dommages et intérêts au couple, qui réside au hameau de Boussieu à Nivolas-Vermelle depuis vingt-cinq ans. Elle demandait également le départ de Ricco, arrivé dans la famille en 2019.
Le délibéré du tribunal de Bourgoin-Jallieu est attendu pour ce vendredi 4 juillet. Ce procès, se déroulant sans la présence du fameux coq, est devenu un symbole fort de la résistance du vivant. Il relance également le débat sur les limites entre zones rurales et urbaines. Selon ses défenseurs, le coq Ricco avait pleinement le droit d’être là.
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