Le mystère persiste autour des récentes attaques perpétrées contre plusieurs établissements pénitentiaires en France. Des véhicules ont été incendiés sur le parking de la prison de Tarascon, tandis qu’un hall d’immeuble a également été détruit par le feu en région parisienne, témoignant d’une série de dégradations ciblées sur le système carcéral mercredi dernier.
Les forces de l’ordre explorent toutes les hypothèses afin d’identifier les membres du groupe appelé « DDPF » (Défense des Droits des Prisonniers Français), qui a revendiqué ces actions. Parmi les pistes envisagées figure une possible manipulation étrangère, selon une source policière.
En dépit de ces zones d’ombre sur l’origine et la portée des attaques, le président Emmanuel Macron s’est exprimé avec fermeté. Il a assuré que les auteurs, qui « cherchent à intimider » les agents pénitentiaires et « s’attaquent avec une violence inadmissible » aux établissements, seront « retrouvés, jugés et punis ».
Par ailleurs, le chef de l’État a réaffirmé son soutien indéfectible aux personnels du ministère de la Justice, saluant sur le réseau X leur « courage » et leur « dévouement ». Il a souligné leur rôle fondamental dans la préservation de l’État de droit et de la sécurité publique.
Une revendication et une interpellation
Le groupe DDPF s’est notamment exprimé via un canal Telegram, revendiquant la défense des droits humains au sein des prisons et affirmant une volonté de s’étendre à l’ensemble du territoire national. Ils précisent ne pas se considérer comme des terroristes, mais comme des défenseurs des droits humains à l’intérieur des établissements pénitentiaires.
Dans ce contexte, un individu a été arrêté mardi soir dans l’Essonne. Soupçonné d’avoir relayé un message incitant aux dégradations sur Telegram, il n’est toutefois pas directement suspecté d’être membre du groupe DDPF. Sa garde à vue a depuis été levée, tandis que les enquêtes se poursuivent activement afin de faire toute la lumière sur l’affaire.