Mystère Non Résolu d’une Jeune Nonne Assassinée en 1977

par Stéphane
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Mystère Non Résolu d'une Jeune Nonne Assassinée en 1977

La jeune nonne assassinée en 1977


Le meurtre non résolu de la jeune nonne en 1977 a laissé perplexes enquêteurs et communauté pendant des décennies. Le mystère entourant la mort tragique de Sœur Roberta « Robin » Elam fascine encore aujourd’hui, rappelant une affaire sombre et bouleversante qui reste sans réponse. Plongeons dans les détails de cet événement déchirant qui a marqué l’histoire de Wheeling, en Virginie-Occidentale.


Des Vœux Interrompus

Sœur Robin Elam, en pleine finalisation de ses vœux pour devenir une nonne à part entière, a vu sa vie brutalement interrompue par un meurtre atroce qui a semé l’effroi dans la région. Alors qu’elle s’était éloignée du couvent, le mont Saint Joseph, à Wheeling, en Virginie-Occidentale, pour un moment de prière et de contemplation le 13 juin 1977, elle fut victime d’une attaque impitoyable. Lorsqu’elle fut retrouvée étranglée et violée sur un banc de parc près du couvent, l’horreur et l’incompréhension s’abattirent sur la communauté religieuse et les forces de l’ordre.

Selon les informations du journal The Journal News, les enquêteurs ont conclu que l’assaillant l’avait attaquée par derrière en la basculant brutalement sur le banc. Aucune arme n’a été retrouvée sur les lieux, seulement le livre de prières de la sœur, laissant penser qu’elle avait probablement été étranglée à mains nues. Son corps partiellement déshabillé, avec ses sous-vêtements baissés et sa poitrine exposée, a été découvert plus tard dans l’après-midi par un gardien local, dans un état qui laissait entrevoir des préparatifs minutieux et une violence inouïe.


L’enquête en Cours

À partir de septembre 1977, la police avait constitué un portrait-robot du suspect potentiel d’après plusieurs témoignages, cherchant un homme d’environ 1m80, barbu, aux yeux sombres et aux sourcils broussailleux, comme le rapportait The Marion Star. Malgré des pistes explorées dans les premiers jours de l’enquête, notamment la recherche d’un individu au langage vulgaire qui fréquentait la région et était connu des nonnes selon The Weirton Daily Times, aucune avancée significative n’a permis de résoudre le crime.

Les autorités ont réussi à établir un profil ADN du meurtrier mais sans succès immédiat, laissant l’affaire ouverte dans l’espoir que les avancées de la science forensique moderne pourraient apporter un éclairage nouveau sur cette affaire non résolue. En 2018, le détective local Harry Croft a déclaré à The Times Leader que le cas pourrait demander encore de nombreux mois voire des années pour être résolu et que le travail sur l’ADN prend du temps, soulignant la nécessité de concertation entre les différents enquêteurs pour dénouer l’écheveau de cette affaire complexe.


Une Confession Potentielle

Selon Oxygen, des éléments suggèrent que le meurtrier de la nonne aurait peut-être été identifié dès les années 1970, mais aurait échappé à la justice. L’investigateur des affaires non résolues, Paul Holes, a avancé que John Shoplak, un voleur violent et violeur présumé, aurait pu faire des aveux. Les autorités envisagent de réévaluer les preuves ADN liées à Shoplak, décédé en 2019. En effet, un associé de Shoplak s’était confié à la police en 1977, affirmant qu’il lui avait confessé le meurtre. Shoplak aurait prétendu s’être approché discrètement de la nonne par derrière pour l’étrangler avec sa ceinture.

D’après son ancienne petite amie, Shoplak vouait une haine notoire envers les catholiques et était d’une violence telle qu’il avait déjà coupé le doigt de sa grand-mère pour lui subtiliser sa bague. Les détails fournis par Shoplak sur le crime semblaient trop précis pour être le fruit du hasard. Bien que l’analyse de son sang à l’époque ait exclu Shoplak comme suspect, les autorités estiment que les données sanguines militaires utilisées étaient sujettes à caution. Aujourd’hui encore, des prélèvements issus de Shoplak sont recherchés dans l’espoir de faire progresser l’enquête.


Clôture

Le mystère du meurtre non résolu de Sœur Robin Elam en 1977 demeure une énigme troublante qui suscite toujours l’intérêt et les interrogations. Dans l’attente de nouvelles percées technologiques ou de révélations, l’affaire reste ouverte, rappelant l’obscurité dans laquelle s’est perdue la vérité sur ce crime odieux.

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