Ce mardi matin, quatre jeunes individus ont été interpellés et placés en garde à vue suite à l’agression survenue ce week-end à Gauriaguet, a indiqué le parquet de Libourne. Parmi eux, deux mineurs de 15 et 17 ans ainsi que deux majeurs, âgés de 18 et 21 ans, sont concernés par cette procédure, selon les précisions de Loïs Raschel, procureur de la République.
Samedi en fin d’après-midi, Anthony Rolland, conseiller municipal de cette commune du nord de la Gironde, est intervenu pour mettre un terme à un rodéo urbain. Après avoir demandé aux participants d’arrêter cette activité, il a été violemment agressé : l’un des jeunes l’a frappé avec un objet métallique, puis il a reçu de nombreux coups alors qu’il était au sol, a expliqué le procureur dans un communiqué dimanche soir.
Une violence extrême
L’élu a rapporté avoir perdu connaissance à la suite des coups reçus. Hospitalisé en urgence, les examens ont révélé plusieurs fractures graves : fracture de l’arcade sourcilière, fracture du plancher de l’orbite droite ainsi que des parois du sinus maxillaire droit.
Le maire de Gauriaguet, Alain Montangon, a déclaré que ce n’était pas la première fois qu’Anthony Rolland intervenait pour calmer cette zone, mais que cette fois, des jeunes extérieurs à la commune étaient impliqués et ont fait preuve d’une violence exceptionnelle. « Ils n’ont pas supporté ses reproches et l’ont attaqué par-derrière avant de continuer à le frapper au sol. Le danger était très sérieux, il aurait pu y laisser la vie. », a-t-il souligné, évoquant un drame évité de justesse.
Face à la gravité des faits, d’importants moyens ont été mobilisés par les autorités pour identifier les responsables de l’agression, a confirmé le parquet dimanche.