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Légende du Chat Porte-Bonheur Japonais Maneki-Neko
Présent dans toute l’Asie ainsi que dans les restaurants asiatiques à travers le monde, le chat porte-bonheur accueille les visiteurs, que ce soit sur les tables des salons de thé ou dans les tavernes de Tokyo. Connue sous le nom de « Maneki-Neko » (le chat qui invite) au Japon, cette version électronique de l’ornement de fantaisie agite aujourd’hui sa patte d’une manière hypnotique partout dans le monde. Mais ne vous laissez pas tromper par son apparence moderne, le symbole du chat porte-bonheur existe depuis longtemps.
Figure porteuse de chance et de richesse matérielle, ce chat accueillant est associé à de nombreux mythes et légendes au Japon. Les versions modernes du Maneki-Neko revêtent différentes formes en fonction des souhaits de son propriétaire en quête de chance. Certains affirment que la version rose de la statue est destinée à attirer l’amour, tandis que le chat blanc est lié à la pureté et au bonheur, et le chat doré peut apporter une prospérité générale. Selon Live Japan, une patte gauche levée attire les clients, une patte droite levée apporte la richesse. Lorsque les deux pattes sont levées, le chat offre protection.
Tant Tokyo que Osaka revendiquent la possession de ce félin populaire et très peu de choses ont été confirmées avec certitude sur les origines mystérieuses du chat. Quelle que soit la vérité, la popularité de ce chaton adorable (et prétendument magique) ne montre aucun signe de ralentissement.
Légendes autour du chat qui salue
Bien que ses origines fassent l’objet de débats, il est largement admis que cet aimable félin provient d’un temple spécifique à Tokyo, comme le rapporte CNN. Aujourd’hui, le temple de Gotokuji est envahi de statues de chats chanceux, chacune portant une histoire singulière.
Selon une version des faits, au 15ème siècle, un moine appauvri du temple reçut un précieux présent grâce à son chat bien-aimé. Le félin leva sa patte pour attirer l’attention de samouraïs errants surpris par une averse. Après avoir trouvé refuge et partagé de la nourriture avec le moine, l’un des hommes (un seigneur fortuné) fut inspiré par les préceptes bouddhistes de l’homme. En guise de remerciement, il décida de faire don de terres au temple, assurant ainsi sa prospérité. Une autre version de ce mythe raconte qu’à l’époque d’Edo (1603-1868), un seigneur local fut sauvé d’un éclair lors d’une partie de chasse, lorsque le chat de l’abbé l’invita à se réfugier dans le temple.
D’un autre côté, les partisans du sanctuaire Imado près d’Asakusa, à Tokyo, en tant que lieu d’origine du chat, croient qu’au 19ème siècle, une pauvre dame âgée se vit contrainte de se séparer de son animal de compagnie faute de moyens pour le nourrir. Le chat lui apparut en rêve et lui ordonna de réaliser des figurines de l’animal pour attirer la chance. Elle vendit les poupées représentant le chat au sanctuaire local, et sa stratégie de devenir riche rapidement inversa fortuitement sa destinée.