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Légende urbaine: Examen et Catastrophe, Vérité ou Fiction?
Le monde universitaire est souvent le théâtre de multiples légendes urbaines, véhiculées d’année en année par les étudiants. Parmi celles-ci, une intrigue particulièrement intrigante émerge, celle du « passage par la catastrophe ». Cette légende raconte qu’en cas de catastrophe touchant l’université ou l’étudiant lui-même, un bénéfice inattendu en découlerait. Mais qu’en est-il vraiment de cette légende et des éventuels avantages qu’elle promet? Plongeons dans les mystères de cette tradition instaurée au sein des campus universitaires.
Origines de la Légende
Comme toute légende urbaine, le récit de « passage par la catastrophe » varie selon les conteurs. L’idée centrale repose sur l’association aléatoire entre diverses tragédies telles que la violence de masse, un décès traumatique, ou encore une catastrophe naturelle, avec des conséquences supposées telles que le logement gratuit, la validation automatique des cours, etc. En somme, il s’agit d’un générateur de légendes universitaires où tous les scénarios semblent possibles.
De plus, certaines méta-légendes viennent enrichir le récit, comme celle relatée par le Stanford Daily suggérant que si un tremblement de terre survient pendant un examen final, tous les étudiants obtiennent la validation automatique de leurs examens. Ou encore, selon Salarship, en cas d’incendie de l’université, tous les étudiants recevraient automatiquement un diplôme gratuit. Ces récits, bien que fascinants, restent majoritairement ancrés dans la fiction, mais quelques exceptions viennent parfois semer le doute quant à la frontière entre mythe et réalité.
Exemples Concrets
Si la plupart des légendes restent des récits imaginaires, quelques cas isolés ont révélé des accommodements significatifs de la part des universités face à des situations de catastrophe. Prenons pour exemple la pandémie de COVID-19. Au début de l’année 2020, alors que le monde tentait d’appréhender l’impact de la pandémie, de nombreuses universités ont opté pour l’annulation des notes au profit d’un système « réussite/échec ». De même, à Sri Lanka, les étudiants universitaires ont tous été validés, mais se sont vus attribuer des notes « C » ou simplement « Pass ». Ces mesures exceptionnelles démontrent la capacité des institutions à s’adapter face à des circonstances exceptionnelles.
Un autre exemple marquant est celui de l’attentat du marathon de Boston en 2013. Suite à cet événement tragique, de nombreuses universités de la ville ont décidé d’annuler les examens finaux. Cependant, il est important de mentionner que le simple fait d’annuler les examens n’a pas garanti à tous les étudiants des résultats positifs. Certains élèves qui comptaient sur ces épreuves pour améliorer leurs notes ont été désavantagés, recevant une note d’échec s’ils étaient déjà en difficulté avant l’annulation des examens.
Accommodements Individuels
En parallèle des réponses institutionnelles aux catastrophes majeures, se pose la question des situations individuelles au sein des campus. Que se passe-t-il lorsque qu’un étudiant est confronté à une tragédie personnelle, telle que le décès d’un camarade de chambre, élément fondateur de la légende du « passage par la catastrophe »?
En général, les universités traitent ces événements avec professionnalisme, offrant des aménagements spéciaux comme des prolongations de délais ou la possibilité de changer de logement à l’étudiant affecté. Cependant, l’idée de valider automatiquement toutes les matières est largement discréditée, car cela irait à l’encontre de l’équité académique et nuirait à la réputation des établissements. Néanmoins, les campus regorgent de ressources et de conseillers prêts à accompagner les étudiants confrontés à des tragédies personnelles.