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Une étude révèle des pistes pour freiner le vieillissement cérébral
Vivre longtemps est un souhait partagé par beaucoup, mais ces années supplémentaires ne comptent vraiment que si notre cerveau suit le rythme. Le vieillissement cérébral peut compromettre l’autonomie et la qualité de vie, si bien que les chercheurs cherchent depuis longtemps des moyens pratiques pour le ralentir.
Une équipe de chercheurs de l’université Columbia s’est intéressée à ce sujet et a publié de nouvelles données prometteuses. Leur point de départ : à partir d’environ 60–70 ans, le cerveau tend à se réduire progressivement, et cette atrophie est liée à une baisse des capacités cognitives et de traitement de l’information.
Bouger pour un cerveau plus volumineux
Les chercheurs ont analysé plus de 1 500 personnes âgées aux niveaux d’activité physique variés. Ils ont classé les activités en trois catégories principales :
- Rigoureuses : jogging, danse aérobique, etc.
- Modérées : vélo, natation, etc.
- Légères : marche, jardinage, golf, et activités similaires.
Résultat notable : les participants pratiquant régulièrement des activités « rigoureuses » présentaient un volume cérébral supérieur d’environ 1,4 % par rapport aux personnes sédentaires du même âge. Ce gain de volume est estimé comme l’équivalent d’un ralentissement du vieillissement cérébral d’environ quatre ans.
Alors, quel est le revers de la médaille ?
Ces résultats sont encourageants, mais plusieurs limites tempèrent l’interprétation :
- Aucune relation de cause à effet n’a été établie formellement entre exercice et volume cérébral.
- Le volume cérébral n’est qu’un indicateur parmi d’autres : capacité à réaliser les activités quotidiennes et performances aux tests cognitifs restent essentielles.
- Les données d’activité reposent sur des déclarations des participants, ce qui peut introduire un biais de mémoire ou de surestimation.
Malgré ces réserves, l’étude s’ajoute à un ensemble de preuves suggérant que nos comportements ont un impact concret sur le vieillissement cérébral. L’exercice physique demeure bénéfique pour la santé en général — courir, marcher rapidement, danser ou jardiner sont des options accessibles qui pourraient, à long terme, contribuer à préserver les fonctions cérébrales.