Les plantes ont besoin de lumière pour réaliser la photosynthèse et fournir l’oxygène indispensable à la vie. Elles dépendent du soleil pour absorber l’énergie requise, mais un excès de rayonnement peut aussi leur être nuisible. Pour se protéger, elles mettent en œuvre divers mécanismes, dont la production d’un « écran solaire » naturel et la dissipation rapide de la chaleur. Par exemple, elles fabriquent une molécule appelée zéaxanthine qui, en interaction avec la chlorophylle, aide à éliminer l’excès de chaleur. Ce processus peut être modulé lorsque le ciel se couvre, de façon à adapter leur protection contre les rayons intenses.
Le réchauffement climatique vient compliquer davantage cette situation. À mesure que les températures augmentent et que la disponibilité en eau diminue, certaines régions vont devenir encore plus arides. Ce déséquilibre accentue l’exposition des plantes à la chaleur et à la lumière, réduisant ainsi l’efficacité de leurs mécanismes de protection. Bien que l’augmentation du dioxyde de carbone puisse, en théorie, bénéficier à certaines plantes, les conditions environnementales extrêmes finissent par annuler ces avantages.
Les conséquences se font ressentir à plusieurs niveaux :
- Une diminution des ressources en eau essentielle à la survie des végétaux.
- Un affaiblissement des mécanismes de protection contre l’excès de lumière.
- Des répercussions sur la production des cultures de base telles que le blé, le maïs, le café ou encore les pêches.
Face à ce défi, certaines solutions sont envisagées. Par exemple, la plantation massive d’arbres apparaît comme une piste prometteuse pour atténuer l’accumulation de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Bien que la mise en œuvre de telles mesures nécessite une énorme mobilisation et une coopération internationale, une telle stratégie pourrait, à terme, contribuer à préserver la biodiversité et à maintenir la survie des plantes, essentielles à notre écosystème.