L’origine de l’expression ‘Close, but no cigar’

par Olivier
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L'origine de l'expression 'Close, but no cigar'
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Origine de l’expression ‘Close, but no cigar’

Si vous vous êtes déjà retrouvé à un pas du succès sans parvenir à l’atteindre, il est probable que vous ayez entendu l’expression « close, but no cigar ». Cette phrase fait maintenant partie des expressions courantes, souvent utilisées sans réfléchir à leur signification. Mais qu’implique vraiment un cigar ? Représente-t-il un standard de perfection que l’on n’a pas atteint ? À l’origine, ce terme remonte à environ cent ans, à une époque où les foires et les carnavals s’adressaient principalement à un public adulte.

Aujour’hui, gagner à un jeu de tir ou à un tirage peut vous rapporter un animal en peluche bon marché ou un bracelet à claquer. Toutefois, à cette époque, un cigar était souvent le prix remporté. Bien que les récompenses soient plus matures, les jeux étaient tout aussi difficiles, poussant de nombreux employés de carnaval à dire : « close, but no cigar ». Mais comment cette expression a-t-elle quitté l’univers des foires pour prendre un sens plus large ?

À la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, il était courant que des foires distribuent des cigares en guise de prix. Dans le livre de 1902 « The Night Side of London » de Robert Machray, il est noté qu’il était peu probable que les participants remportent réellement ce cigar. « Si vous marquez vingt points, vous gagnerez un cigar. Mais si vous n’obtenez que neuf points… vous ne recevrez pas le cigar, et il vaut mieux pour vous que ce soit le cas ! »

En 1929, un journal de Long Island, sans doute inspiré par Coney Island, rapportait qu’un homme ayant échoué à remporter la présidence d’une association communautaire était « près du but, mais n’a pas obtenu le cigar ». Selon des sources, il s’agit de la première apparition connue de cette phrase dans un contexte non lié à un carnaval. Dans les années 1930, l’expression est devenue de plus en plus populaire, notamment dans le journalisme sportif, comme en témoigne un compte rendu d’un échange de joueurs des Phillies en 1935. Plus tard, l’expression a été largement utilisée dans les dialogues des films hollywoodiens, comme dans « Annie Oakley » (1935), où le personnage principal plaisante : « Close, Colonel, but no cigar ! ».

close-up of a smoldering cigar

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