La Vérité Cachée d’Élie dans la Bible

par Olivier
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La Vérité Cachée d'Élie dans la Bible
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La vérité non révélée d’Élie dans la Bible

Figure centrale de l’Ancien Testament, Élie apparaît de manière soudaine et marquante dans le récit biblique, juste au moment où il est le plus nécessaire. Il accomplit des actes de ministère, réalise la volonté de Dieu, et, lorsqu’il s’oppose aux forces du mal, fait preuve d’un courage remarquable. Il quitte ensuite la scène aussi rapidement qu’il y est entré, mais sa présence reste incontournable. Élie, bien qu’évoqué brièvement dans le texte, joue un rôle essentiel dans la révélation divine tout au long de l’histoire. Son nom réapparaît dans le Nouveau Testament, où il prend un sens théologique dans le contexte du ministère de Jésus, illustrant ainsi l’importance de sa vie et de son ministère. Élie représente un avertissement pour ceux qui œuvrent pour Dieu aujourd’hui, soulignant la nécessité d’obéir à ses directives, quelles qu’en soient les conséquences.

Élie nourri par des corbeaux

Élie, ministre dans une époque sombre

Élie fait sa première apparition dans le récit de l’Ancien Testament dans 1 Rois 17. À cette époque, Israël était mené par le roi Ahab, un monarque pernicieux, associé à sa femme Jézabel, qui interdisait le culte du Dieu d’Israël et imposait l’adoration de Baal. Le règne d’Ahab était si maléfique que la Bible relate avec précision la persécution, par lui et Jézabel, des prophètes de Dieu et la construction d’un temple dédié à Baal dans un lieu qui était réservé à Dieu.

Élie intervient à un moment critique lorsque Dieu lui envoie une mission pour avertir le roi Ahab d’une sécheresse à venir. Il apparaît dans la première phrase du chapitre sans que l’on sache rien de ses origines ou de sa famille, et il annonce au roi : « Vivant est le Seigneur, le Dieu d’Israël, que je sers, il n’y aura ni rosée ni pluie dans les années à venir, sauf à ma parole. » Cette sécheresse inaugurera les moments clés du ministère d’Élie.

Une dépendance totale envers Dieu

Peu après le message d’Élie sur la sécheresse, le récit plonge le lecteur dans les épreuves les plus sévères de cette période. Élie, confronté à la persécution et à la famine, se cache dans des grottes, soutenu par des corbeaux qui lui apportent de la nourriture et par un ruisseau pour étancher sa soif. Une fois que le ruisseau se tari, Dieu ordonne à Élie d’aller auprès d’une veuve pour lui demander de la nourriture. Cette femme, elle-même au bord de la mort de faim, est alors décrite par Élie alors qu’elle ramasse du bois pour préparer son dernier repas avec son fils. Dans une intervention miraculeuse, Élie promeut que si elle lui donne à manger, ses pots de farine et d’huile ne manqueront jamais tant que la famine durera — et cela s’avère effectivement vrai, comme enregistré dans 1 Rois 17.

Cette histoire, soulignant l’importance de se fier totalement à Dieu et d’obéir à sa volonté, démontre que « tous nos besoins sont comblés, et sa miséricorde envers nous ne connaît pas de fin ».

La bataille des dieux

Un épisode marquant du ministère d’Élie, et celui qui met fin à la famine durant laquelle il prophétisait, se trouve dans 1 Rois 18. Élie et les prophètes de Baal se lancent dans un défi pour déterminer quel dieu est véritable. Ils placent un taureau sur un autel et appellent leur dieu pour qu’il le consume par le feu. Les prêtres de Baal prient et se mutilent pendant des heures sans résultat, tandis qu’Élie les provoque. Dans son tour, Élie ordonne de creuser des fossés et de les remplir d’eau, ce qui est audacieux vu la sécheresse. Lorsque Élie appelle Dieu, le feu descend, consumant le sacrifice, ainsi que toute l’eau autour. Après cela, la pluie s’abat sur le pays, mettant fin à la sécheresse.

Cela ne clôt cependant pas le ministère d’Élie, qui a encore quelques aventures avant de quitter le récit non pas par la mort, mais emporté au ciel dans un tourbillon, comme le décrit 2 Rois 2.

Élie dans le Nouveau Testament

Élie, tout comme Moïse, est mentionné non seulement dans l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament. Jésus le cite à plusieurs reprises, et certains croyaient même en sa réincarnation (par exemple, dans Marc 6).

Élie apparaît également littéralement lors d’un événement connu sous le nom de Transfiguration. Dans Matthieu 17, Marc 9, et Luc 9, ce passage décrit la scène où Jésus, en compagnie de ses disciples sur une montagne, est transfiguré, rayonnant de lumière. À ses côtés, Moïse et Élie discutent avec lui, avant que la scène ne se termine par la proclamation de Dieu déclarant que Jésus est son fils. Dorothy Lee, dans son ouvrage « Transfiguration », souligne que cet événement représente la rencontre du temporel avec l’éternel, avec Jésus comme un pont entre le ciel et la terre.

Un personnage important dans le judaïsme et l’islam

Élie emporté au ciel

Élie est une figure marquante non seulement dans le récit de l’Ancien Testament, mais aussi dans le Coran. Selon une plateforme éducative islamique, il y est mentionné à deux reprises comme un prophète s’opposant à Ahab. De plus, certaines traditions musulmanes suggèrent qu’Élie, emporté au ciel, est toujours en vie, comme l’explique Mehmet Dikmen.

Dans le judaïsme, Élie reste également une figure d’importance. Lors de la célébration de la Pâque, les Juifs ménagent une place pour Élie à leur table, versant un verre de vin et laissant la porte ouverte pour lui. Comme le note Eric Schiffer, « Élie est le pacificateur dans un monde tumultueux. Laisser la porte ouverte pour Élie est un présage de la rédemption à venir. »

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