Histoires Terrifiantes de Marâtres Réelles à Travers le Temps

par Zoé
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Histoires Terrifiantes de Marâtres Réelles à Travers le Temps
USA, Angleterre, Australie

Histoire

Marâtre maléfique inspirée de Blanche-Neige

L’image populaire de la marâtre maléfique puise ses origines bien avant les récits Disney. Ces figures cruelles s’inspirent en réalité de contes de fées d’antan, eux-mêmes largement influencés par la mythologie classique. Ainsi, l’archétype de la belle-mère cruelle n’est pas un simple cliché récent, mais un thème profondément ancré dans les traditions orales et littéraires.

Par exemple, la mythologie grecque nous offre des récits sombres et troublants. Aphrodite, déesse de l’amour, maudit Phaedra en le poussant à éprouver une passion dévorante pour son propre beau-fils, un adepte d’Artémis, véritable cible de la colère divine. De son côté, Médée, célèbre sorcière, tente carrément d’empoisonner son beau-fils, Thésée, jetant ainsi une ombre noire sur ce lien familial complexe.

À l’époque des Frères Grimm et de Walt Disney, ces idées étaient déjà bien enracinées dans la culture populaire. Cependant, des recherches contemporaines suggèrent un regard plus nuancé. Selon une étude menée par l’Université Athabasca, les marâtres peuvent aussi jouer un rôle positif, contribuant à créer un environnement familial aimant et stable. D’autres études soulignent que le stéréotype de la belle-mère maléfique risque d’être préjudiciable, aussi bien pour les familles que pour les femmes occupant ce rôle.

Pour autant, il serait naïf d’ignorer l’existence réelle de marâtres aux comportements véritablement cruels. Leur histoire dépasse souvent la fiction et dépasse en noirceur celle de la marâtre de Blanche-Neige, donnant à leurs récits une dimension terrifiante à laquelle peu s’attendent.

Histoire

bouteille de poison

En 1912, Ellen Walker, âgée de 47 ans, épouse James Etheridge, un homme déjà père de huit enfants issus de son précédent mariage et possédant une fortune considérable. Mais seulement un an après leur union, un drame s’abat sur leur ferme texane : plusieurs enfants de la famille commencent à mourir dans des circonstances mystérieuses.

Les décès frappent successivement : en juin, Beulah, âgée de 2 ans, et Harrison, 8 ans, puis en octobre, Oscar, 5 ans, et Richard, 9 ans. Pendant ce temps, la petite Pearl, 7 ans, tombe gravement malade mais survit.

Suite à ces événements tragiques, la police intervient rapidement. Une enquête révèle la présence d’un sac de poudre blanche parmi les effets personnels d’Ellen. Cette substance, identifiée comme de l’arsenic, est la cause des empoisonnements ayant conduit aux morts des enfants.

Interpellée, Ellen Etheridge avoue par la suite avoir tué les deux premiers enfants à la soude caustique, et empoisonné les autres avec de l’arsenic. Elle justifie ses actes par une jalousie profonde : elle prétend que James ne l’a épousée que pour qu’elle soit la nounou dédiée à ses enfants, les choyant infiniment tout en la négligeant elle.

Plus tard, elle déclare avoir voulu épargner aux enfants les souffrances futures de la vie. Malgré son plaidoyer fondé sur une irresponsabilité mentale, elle est reconnue coupable et meurt en prison, laissant derrière elle une histoire tragique mêlant famille, pouvoir et jalousie.

Charlie Bothuell n’était pas réellement disparu

Monique Dillard-Bothuell et Charles Bothuell

En 2014, Charles Bothuell IV a signalé la disparition de son fils Charlie, âgé de 12 ans. Une expérience terrible pour n’importe quel parent, mais l’affaire a rapidement pris une tournure encore plus sombre, selon USA Today.

Onze jours plus tard, des agents du FBI et de la police d’État ont retrouvé le garçon, retenu captif dans le sous-sol de sa propre maison. Le rapport officiel décrit un enfant « très amaigri » et relate des allégations graves : les parents auraient systématiquement infligé des violences physiques à l’enfant, l’auraient forcé à vivre dans le sous-sol et l’auraient délibérément privé de nourriture.

Charlie a ensuite confié aux autorités que c’était sa belle-mère, Monique Dillard-Bothuell, qui l’avait enfermé dans le sous-sol avec des avertissements stricts de ne jamais en sortir. Le couple a été arrêté et inculpé pour torture et maltraitance d’enfant au second degré.

Une particularité surprenante a marqué cette affaire : Michigan Live a suivi le dossier et révélé que Charles Bothuell avait bénéficié d’une peine avec sursis après un accord de plaidoyer. Cependant, le procès et tous les documents relatifs à la procédure contre sa belle-mère Monique Dillard-Bothuell ont tout simplement disparu, alimentant le mystère autour de cette marâtre réelle.

Heather Leavell-Keaton

Heather Leavell-Keaton est tristement connue comme la seule femme dans le couloir de la mort de l’Alabama. Son histoire glaçante repose sur une confession faite à sa compagne de cellule, Roseanna Russell, qui a levé tout doute quant à sa culpabilité. Accusée d’avoir causé la mort de ses deux beaux-enfants — Natalie, âgée de 4 ans, et Chase, 3 ans — Leavell-Keaton a décrit en détail sa terrible campagne de poison.

Selon ce qu’elle a révélé, tout a commencé par un acte macabre envers leur chien : elle lui donna de l’antigel pour mesurer le temps nécessaire à la mort d’un être vivant. Une fois ce « test » accompli, elle passa à ses beaux-enfants, administrant l’antigel avec une froideur implacable.

Les enfants ont été découverts dans des zones boisées proches à des moments différents en 2010 : Natalie fut trouvée en mars, tandis que Chase fut retrouvé en juin. Les procureurs évoquèrent la jalousie comme mobile principal, mais les aveux personnels de Leavell-Keaton dévoilèrent un autre motif : elle et son mari estimaient qu’il serait « mieux d’avoir moins de responsabilités ».

Un détail particulièrement révélateur fut leur halte pour acheter quelques jeux vidéo au cours du trajet destiné à dissimuler le corps de Chase, signe d’une normalité déconcertante dans cette tragédie.

Condamnée à la peine capitale, Heather Leavell-Keaton vit sa sentence réexaminée lorsque fut porté à la connaissance de la justice qu’elle n’avait pas pris la parole pour sa propre défense au procès. Son mari, John DeBlase, également reconnu coupable du meurtre des enfants, fut lui aussi condamné à la peine de mort. Cette affaire reste un exemple saisissant de la cruauté qui peut se cacher derrière certains liens familiaux.

« Je vais mourir ! » : le cas tragique d’Adrian Jones

Portrait judiciaire de Heather Jones

Lorsque Michael et Heather Jones furent jugés pour la mort de leur fils de 7 ans, Adrian Jones, une particularité marqua cette affaire : l’abondance de preuves accablantes. Le père d’Adrian et sa marâtre avaient minutieusement documenté—à l’aide de photographies et de caméras de surveillance—des actes d’une cruauté indescriptible.

Outre les images, les publications sur les réseaux sociaux de Heather Jones furent également présentées au tribunal. Elle laissait fréquemment entendre son intention meurtrière et utilisait souvent un pistolet électrique sur l’enfant.

Après des années de torture, Adrian mourut à l’automne 2015. Plusieurs semaines plus tard, The Washington Post révéla que son père avait acheté des cochons pour se débarrasser du corps de son fils. Cette révélation souleva des interrogations profondes : la mort d’Adrian et les sévices qui l’avaient précédée auraient-ils pu être évités ?

Les témoignages de proches de la famille démontrèrent que plusieurs personnes avaient entendu les cris désespérés d’Adrian, notamment sa supplique répétée : « Je vais mourir ». Une succession de signalements adressés aux services de protection de l’enfance et aux institutions sociales fut également retracée.

La famille, en se déplaçant fréquemment d’un État à l’autre, parvenait à échapper à la vigilance des autorités. Ce calvaire durait depuis des années : Adrian avait été confié à son père et sa marâtre à l’âge de seulement deux ans, et les premières alertes datent de trois mois après ce changement de garde.

Selon l’Associated Press, Michael et Heather Jones furent reconnus coupables et condamnés à la prison à vie.

Quand le quatrième enfant a disparu, les voisins ont enfin été inquiets

Corde de pendaison

Martha Rendell ne portait pas officiellement le titre de marâtre, puisqu’elle n’était pas mariée à Thomas Morris, le père des enfants. Toutefois, selon la Western Australia Police Historical Society, elle était considérée comme « épouse de fait » et aurait assassiné trois des enfants avant que les voisins ne commencent à s’inquiéter.

En avril 1909, George, le fils de Thomas, disparaît mystérieusement. Peu après, il réapparaît chez sa mère avec un récit glaçant pour les enquêteurs. Il affirme avoir fui car sa marâtre avait déjà tué ses frères et sœurs et cherchait désormais à le faire disparaître lui aussi.

Suite à ses accusations, les corps des autres enfants furent exhumés pour être examinés. Les circonstances de leurs décès semblaient étranges, mais ce n’est qu’après qu’une voisine témoigna avoir vu Martha Rendell forcer un tampon dans la gorge d’un enfant, tout en entendant ses cris désespérés, que les autorités firent le lien avec les achats importants d’une substance chimique, le « spirits of salts ».

Ce produit, généralement utilisé comme nettoyant pour dissoudre des obstructions dans les canalisations ou détartrer les toilettes, était devenu un élément central de l’enquête. Finalement, Martha Rendell fut reconnue coupable et pendue en octobre de la même année.

La meurtrière la plus tristement célèbre du XIXe siècle

Mary Ann Cotton

Le nombre exact de victimes de Mary Ann Cotton reste incertain, mais il oscille entre au moins 15 (selon Chronicle Live) et possiblement 21. Ses victimes ne se limitaient pas à ses beaux-enfants : en réalité, ses premiers meurtres auraient touché ses propres enfants, plusieurs étant morts dans des circonstances mystérieuses, présentant des symptômes simplement qualifiés de « fièvre gastrique ». Avec le recul, les enquêteurs ont reconnu que ces symptômes correspondaient en réalité à un empoisonnement à l’arsenic.

Tout au long de sa longue « carrière », l’arsenic fut l’arme de prédilection de Mary Ann Cotton. Elle tirait profit d’assurances vie, en encaissant les indemnités au décès de ceux qui l’entouraient. Parmi les disparus, on compte plusieurs enfants du troisième mari, le quatrième époux ainsi que quelques-uns de ses enfants. Au moment de son arrestation, elle était suspectée d’être responsable de la mort de huit de ses enfants biologiques et de sept beaux-enfants.

Le décès d’un des beaux-enfants, Charles, âgé de 7 ans et fils de son cinquième mari James Quick-Manning, fut à l’origine de l’intervention de la police. Mary Ann tenta d’abord de confier l’enfant à un épicier local lié à l’aide sociale et au hospice de la région. Après le refus de ce dernier et la mort tragique de Charles, les autorités furent alertées. L’examen confirma un empoisonnement à l’arsenic, entraînant son arrestation.

Après un procès retardé par sa grossesse en prison, Mary Ann Cotton fut reconnue coupable des crimes et finalement exécutée.

Armoire renversée

En mai 2000, Lauren Wright, une fillette de seulement six ans, est décédée dans des circonstances tragiques. Ceux qui l’ont connue la décrivaient comme une enfant affectueuse, semblable à un petit chiot, reconnaissante pour toute attention portée sur elle. Surnommée « une fille charmante et bavarde », Lauren était aimée et admirée par son entourage, mais aussi profondément entourée de pitié.

Les parents de Lauren s’étaient séparés avant sa naissance. En 1997, année où elle fut inscrite sur un registre de protection de l’enfance, elle fut retirée à sa mère et placée chez sa grand-mère. Cependant, suite à la fermeture du pub familial l’année suivante, elle fut confiée à son père et à sa future belle-mère.

Tracey Wright, sa belle-mère, était tristement célèbre pour humilier publiquement son mari. Mais derrière les portes closes, c’était Lauren qui subissait les pires sévices. Elle était contrainte de manger des insectes, de se tenir au-dessus de feux, et frappée brutalement, jusqu’à subir des blessures internes massives et une défaillance grave de son système digestif. Ceux qui s’interrogeaient sur la gravité de ses blessures recevaient pour explication qu’une armoire lui était tombée dessus.

Lauren succomba peu de temps après. Selon les constatations du médecin légiste, ses blessures rappelaient celles d’un accident de la route grave. Tracey Wright fut reconnue coupable de négligence volontaire et d’homicide involontaire, tandis que le père de Lauren fut également condamné pour homicide involontaire. Les services sociaux furent mis en cause, ayant été alertés des maltraitances, mais n’ayant pas réussi à protéger la fillette de sa belle-mère.

Quand l’amour pousse à engager un tueur à gages

Creuser une tombe

Nous sommes en 1980, dans le comté de Johnson, Kansas. Sueanne Hobson, mère au foyer mariée à Ed Hobson depuis environ deux ans, va commettre un acte horrible motivé par un amour dévoyé. La victime n’est autre que son beau-fils, Christen, âgé de 13 ans.

Au cours du procès, il est rapidement révélé que Sueanne percevait ce jeune garçon comme une menace pour son mariage. Pour s’en débarrasser, elle promet à son propre fils de 17 ans et à son ami une nouvelle voiture à condition qu’ils s’occupent de cet « obstacle » familial.

Ce plan macabre se déroule dans l’horreur la plus totale : après avoir contraint Christen à creuser sa propre tombe, ils l’abattent de trois balles.

Le corps de l’adolescent est découvert seulement un mois après sa disparition. Malgré les proclamations d’innocence de Sueanne, les preuves s’accumulent, notamment le témoignage de sa fille biologique âgée de 15 ans qui affirme avoir surpris la conversation où était ourdi le meurtre.

Face à cette réalité, Ed Hobson reste étrangement fidèle à sa femme et ira même jusqu’à soutenir sa demande de libération conditionnelle. En 2010, alors que Sueanne sollicite une neuvième fois une remise en liberté, l’opinion publique reste largement opposée à cette mesure, tandis que son fils et son ami, eux, ont déjà été libérés sous condition plusieurs années auparavant.

Finalement, en 2011, une décision de justice statue en faveur de sa libération.

La première reine d’Angleterre fut une marâtre cruelle

Edward assassiné à Corfe

Les détails restent flous, ce qui n’est guère surprenant étant donné que ces événements remontent à la fin du Xe siècle. Néanmoins, ce que les historiens ont pu reconstituer raconte l’histoire d’une véritable marâtre prête à tout pour imposer son propre fils sur le trône anglais.

Tout commença en 975, après la mort d’Edgar le Pacifique. Il laissa derrière lui sa reine Elfthryth, son fils aîné Edward issu d’une précédente union, ainsi qu’Ethelred, son fils avec Elfthryth. Cette situation donna lieu à de vives luttes intestines, typiques de la noblesse confrontée à une succession contestée. Finalement, le trône fut attribué au jeune Edward, âgé de seulement 13 ans. Cependant, les témoignages à son sujet sont contradictoires. Certains le dépeignent comme un adolescent colérique et difficile, d’autres comme un leader prometteur et respecté.

En tant que roi, Edward prit des décisions radicales concernant les droits fonciers et le pouvoir de l’Église, ce qui provoqua la colère des nobles laïcs. C’est dans ce contexte qu’apparaît Elfthryth, la marâtre dont le fils attendait son heure pour régner.

Peu après, l’assassinat d’Edward fut attribué à des conspirations ourdies avec la complicité présumée de cette marâtre. Son demi-frère monta alors sur le trône sous le nom d’Ethelred le Malavisé, tandis qu’Edward fut canonisé sous le nom de saint Édouard le Martyr.

Portrait de Lydia Sherman

Connue sous les pseudonymes du « Poisonneur de Derby », de la « Lucrèce Borgia des temps modernes » ou encore de la « Reine des Tueuses américaines », Lydia Sherman est une figure macabre de l’histoire. En 1863, après le licenciement de son premier mari et sa plongée dans une profonde dépression, elle choisit de l’empoisonner plutôt que de continuer à supporter sa présence. Un peu d’arsenic suffit pour mettre fin à ses jours. Mais, face à la perte de la principale source de revenus familiale, elle ne s’arrête pas là : elle assassine également plusieurs de ses enfants.

Peu de temps après, selon les archives du New Haven Register, Lydia épouse un second mari qu’elle empoisonne à son tour, héritant d’un patrimoine considérable, équivalent aujourd’hui à environ un demi-million de dollars. Toujours avide, elle se remet en quête d’un nouveau veuf, cette fois-ci père de quatre enfants, un obstacle qui ne freine en rien ses sombres desseins.

Le drame s’accélère : le nourrisson est le premier à succomber à l’arsenic dissimulé dans son biberon, suivi peu après par une belle-fille adolescente. Finalement, c’est au tour du mari d’être éliminé. Après un procès de huit jours, Lydia Sherman est reconnue coupable. La New England Historical Society rapporte qu’elle réussit à s’échapper après cinq ans d’emprisonnement, avant d’être rattrapée une semaine plus tard et renvoyée en prison, où elle meurt en 1878.

Vingt-trois chefs d’accusation pour maltraitance d’enfants

Portrait de Jessica Cox

En 2017, Austin McIntosh a confié devant un jury : « Nous étions tous les deux arrivés à la conclusion que cela suffisait, nous allions nous enfuir. Nous ne savions juste pas comment faire. »

Ce « cela » faisait référence aux mois d’abus qu’ils avaient endurés de la part de leur père et de leur belle-mère, Jessica Cox. Selon des témoignages, les deux frères, âgés alors de 16 et 14 ans, avaient subi des violences physiques, la privation de nourriture, l’emprisonnement et des tortures si terribles qu’ils considéraient une fuite comme risquée, mais rester encore plus dangereux.

Austin a raconté avoir été menotté à une armoire de cuisine et battu avec un rouleau à pâtisserie, pendant que son frère subissait le même sort à ses côtés. Ils ont finalement réussi à se libérer des menottes et ont fui vers leur école. Là, ils ont rencontré un agent d’entretien dans le parking, prêt à commencer son service. C’est lui qui leur a donné à manger et a alerté les autorités, expliquant : « Ils ne veulent pas retourner chez eux. Ils veulent être en sécurité. C’est pour ça qu’ils sont venus ici. »

Plus tard cette même année, Jessica Cox a été déclarée coupable de 23 chefs d’accusation pour maltraitance d’enfants aggravée, ainsi que d’un chef d’accusation pour mise en danger imprudente, marquant l’aboutissement d’une affaire marquante sur les violences domestiques ayant touché deux adolescents.

Melinda Drabek-Chritton

En 2012, un cas bouleversant a été révélé dans les colonnes d’un journal local, mettant en lumière une adolescente de 15 ans découverte errant dans les rues. Recueillie par un passant, elle a finalement confié aux autorités une histoire d’une horreur inimaginable. Pendant six longues années, cette jeune fille a été retenue captive dans le sous-sol de la maison familiale. Son emprisonnement et les sévices qu’elle a subis relèvent de ce que les experts ont qualifié de « torture enfantine en série ».

Cette tragédie a été orchestrée par son père, Chad Chritton, et sa belle-mère, Melinda Drabek-Chritton, qui affirmaient en réalité qu’ils assuraient son instruction à domicile. La jeune fille, pesant à peine 37 kilos — poids et taille comparables à ceux d’une enfant de neuf ans —, a été affamée, battue, et soumise à des abus indicibles, dont l’obligation de consommer ses propres fluides et déchets.

En plus de ces sévices, elle a révélé avoir été victime d’abus sexuels perpétrés par Joshua Drabek, le fils âgé de 18 ans de sa belle-mère. Ce dernier a été reconnu coupable de plusieurs chefs d’accusation, notamment celui d’agression sexuelle sur mineur, ce qui lui a valu une peine de trois ans de prison.

Face aux nombreuses plaintes et inquiétudes antérieures non prises en compte par les services compétents, les parents ont été condamnés à cinq ans d’emprisonnement chacun, rappelant ainsi à quel point la vigilance autour des situations familiales est essentielle pour prévenir de tels drames. Cette histoire glaçante illustre tragiquement la face sombre que peuvent parfois revêtir les relations familiales dissimulées derrière des apparences banales.

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