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Le nombre 7 : une symbolique universelle
Le monde regorge de merveilles, mais seules sept sont officiellement reconnues comme les Merveilles du Monde. Ce chiffre recouvre deux listes différentes : Les Sept Merveilles du Monde Antique et les Sept Merveilles du Monde Moderne. Bien qu’aucune des œuvres des deux listes ne se recoupent et que la plupart des monuments antiques aient disparu, le nombre de merveilles demeure constant. Pourquoi ce choix du chiffre sept ?
Le chiffre 7 est omniprésent dans notre quotidien : sept jours dans la semaine, sept continents sur la planète, sept notes dans la plupart des gammes musicales occidentales, sept couleurs dans un arc-en-ciel et même sept péchés capitaux selon la tradition chrétienne. Ce nombre est souvent considéré comme porte-bonheur et possède une grande signification symbolique dans la spiritualité, la mythologie, l’astrologie et la numérologie. Sur le plan numérologique, le 7 est un nombre premier formé des chiffres 3 et 4, représentant respectivement la créativité et la praticité. Plus simplement, le chiffre 7 symbolise la perfection et correspond à la connaissance antique des cinq planètes visibles à l’œil nu, auxquelles s’ajoutent le Soleil et la Lune.
Les Sept Merveilles du Monde Antique
Sélectionnées par des voyageurs hellènes, les Sept Merveilles du Monde Antique remontent à environ 225 avant J.-C., quand Philo de Byzance en fit la liste dans son œuvre « Sur les Sept Merveilles ». À cette époque, on connaissait seulement sept corps célestes au-delà de la Terre : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, le Soleil et la Lune. Ces correspondances astronomiques alignaient les merveilles avec les jours de la semaine. Aujourd’hui, notre système solaire compte huit planètes, cependant le nombre de merveilles demeure fixé à sept.
Parmi ces merveilles, la Grande Pyramide de Gizeh est la seule encore debout. Construite vers 2560 avant J.-C., cette imposante structure en pierre, aussi nommée Khéops, n’est pas la plus ancienne pyramide d’Égypte, mais elle fut la plus haute, culminant à plus de 480 pieds à l’origine (actuellement réduite d’environ 30 pieds à cause de l’érosion et des dégradations humaines). Selon le Guinness World Records, elle reste la plus haute pyramide du monde. Malgré son importance, cette pyramide ne figure pas dans la liste des Sept Merveilles du Monde Moderne, ni aucune des autres constructions antiques, aujourd’hui disparues.
Les autres merveilles antiques étaient les Jardins suspendus de Babylone, la Statue de Zeus à Olympie, le Temple d’Artémis à Éphèse, le Mausolée d’Halicarnasse, le Colosse de Rhodes et le Phare d’Alexandrie. Bien qu’elles n’existent plus physiquement, leur souvenir perdure dans la poésie, la peinture et d’autres forms artistiques anciennes.
Les Sept Merveilles du Monde Moderne
Avec la disparition progressive des merveilles antiques, une nouvelle liste s’est imposée. En 2000, une fondation suisse a lancé un vote mondial afin de sélectionner les nouveaux monuments emblématiques de l’humanité. Après plus de 100 millions de suffrages, le classement final fut dévoilé en 2007, omettant la Grande Pyramide de Gizeh et dévoilant sept nouveaux monuments remarquables.
Cette liste contemporaine comprend : la Grande Muraille de Chine, Chichén Itzá au Mexique, Pétra en Jordanie, Machu Picchu au Pérou, le Christ Rédempteur au Brésil, le Colisée à Rome et le Taj Mahal en Inde.
Au-delà des Sept Merveilles du Monde Moderne, plusieurs autres listes ont été créées pour célébrer différentes formes de merveilles : les Sept Merveilles du Monde Naturel (avec par exemple le Grand Canyon ou le Mont Everest), les Sept Villes Merveilleuses, ou encore les Sept Merveilles sous-marines. Néanmoins, le chiffre sept reste au cœur de toutes ces désignations, témoignant de sa place privilégiée dans la culture humaine.