Les orages et fortes pluies enregistrés ces derniers jours ont directement entraîné la fermeture de plusieurs plages en Bretagne et sur la Côte d’Azur. Si ces précipitations ont apporté un soulagement bienvenu aux pompiers luttant contre les incendies ainsi qu’aux agriculteurs redoutant la sécheresse, elles ont également impacté la qualité des eaux de baignade, au détriment des vacanciers.
Dans plusieurs départements, des concentrations élevées d’entérocoques ont été détectées. Ces bactéries, issues des déjections animales présentes au sol, sont entraînées dans la mer par le ruissellement provoqué par les fortes pluies. La ville de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, a ainsi fermé la baignade sur les plages de Bon Secours et de Rochebonne, en raison du lessivage des chaussées et des rejets polluants en mer, représentant un risque sanitaire pour les baigneurs.
Plus au sud, la ville de Saint-Nazaire a procédé à la fermeture préventive de trois plages, les zones urbanisées étant particulièrement vulnérables à ce type de pollution aux entérocoques.
Ces interdictions ne se limitent pas à la Bretagne. Sur la Côte d’Azur, notamment à Hyères-les-Palmiers dans le Var, la baignade a été temporairement interdite suite aux analyses de l’Agence régionale de santé confirmant une pollution. Après ces fermetures, les plages ont rouvert, permettant aux visiteurs de se rafraîchir en Méditerranée.
Par ailleurs, dix plages ont été fermées à Martigues, trois à Marseille, et d’autres à Saint-Tropez, soulignant l’ampleur du phénomène. Cependant, la pollution causée par les pluies intenses est généralement de courte durée. Par exemple, à l’étang de Berre, les eaux retrouvent une qualité sanitaire « excellente » dans 95 % des cas 24 heures après la fin des précipitations.