Il peut sembler que Vladimir Poutine dirige la Russie depuis une éternité. Pourtant, lorsqu’on compare son règne à celui de certaines figures historiques, il n’en est qu’au début. En effet, la famille Romanov a régné sur l’Empire russe pendant plus de trois siècles, façonnant une nation qui s’étendait alors sur environ 15 % des terres émergées de la planète. Une influence véritablement colossale.
Cependant, malgré leur pouvoir écrasant, l’histoire des Romanov s’achève tragiquement en 1918. L’empereur Nicolas II, l’impératrice Alexandra et leurs cinq enfants, accompagnés de leurs serviteurs arrêtés après la Révolution de février, furent exécutés sur ordre des Bolcheviks. Cet événement brutal constitue l’ultime acte d’une saga familiale marquée par les drames.
Les Romanov ont traversé un siècle de douleurs : problèmes de santé persistants, amours contrariés, intrigues mortelles et manipulations. Leur destin incarne la fin d’une époque impériale et la montée d’un nouvel ordre en Russie.

L’histoire politique russe, et plus largement l’histoire de la Russie, a souvent été marquée par une violence exceptionnelle. Cependant, au XIXe siècle, un semblant de stabilité semblait enfin s’installer. C’est en 1855 qu’Alexandre II monta sur le trône, conscient de la nécessité impérieuse de réformes dans un pays paralysé par une structure politique archaïque et une économie désuète.
Sa décision la plus marquante fut l’émancipation des serfs en 1861, ces paysans liés à vie à une parcelle de terre. Cette mesure audacieuse visait à moderniser l’empire russe et à relancer son développement. Toutefois, avec l’âge, Alexandre II devint de plus en plus conservateur, réagissant avec une répression brutale contre toute tentative de restreindre son autorité, ce qui attisa le mécontentement et les sentiments anti-impériaux.
Selon des archives comme celles du « Daily News » de New York, trois tentatives d’assassinat furent perpétrées contre Alexandre II avant 1881, sans succès. Pourtant, les révolutionnaires russes, animés d’une grande détermination, ne renoncèrent pas. En 1880, un groupe révolutionnaire nommé « Volonté du Peuple » imagina une stratégie audacieuse : le premier attentat-suicide au moyen d’une invention récente, la dynamite.
Après plusieurs tentatives, deux bombes furent nécessaires mais le projet réussit finalement à son objectif tragique. Fait notable, comme le souligne le New York Times, l’une des organisatrices clés de ce complot fut Sophia L. Perovskaya, descendante du premier empereur russe, Pierre le Grand. Pour ce crime, elle fut pendue aux côtés de ses complices et devint par la suite une figure héroïque pour les Bolcheviks.
Nicholas II, destiné à devenir empereur de toute la Russie, rencontra sa future épouse alors qu’elle n’avait que 12 ans, lui en avait 16. Victoria Alix Helena Louise Beatrice, princesse allemande issue de la Maison de Hesse, était une favorite de sa grand-mère, la reine Victoria d’Angleterre. Comme le souligne l’historienne et auteure Lisa Waller Rogers, leurs correspondances amoureuses ont marqué les esprits par leur intensité romantique. Nicholas confia même un jour dans son journal intime : « Mon rêve est un jour d’épouser Alix H. Je l’aime depuis longtemps. »
Si Nicholas et Alix avaient été des personnes ordinaires, leur union aurait pu être simple, mais en tant que membres de familles royales influentes, leur relation suscita une forte opposition. Le père de Nicholas, Alexandre III, nourrissait une aversion envers son cousin, le Kaiser Guillaume II, qu’il considérait comme un ennemi en raison des manœuvres allemandes contre la Russie. De son côté, la famille d’Alix percevait la Russie comme un empire arriéré. De plus, Alix elle-même refusait initialement de se convertir à l’Église orthodoxe russe, ce qui fut perçu comme un affront par ses futurs sujets.
Durant des années, les deux familles s’efforcèrent de séparer Nicholas et Alix. Ce n’est qu’au chevet d’Alexandre III, sur son lit de mort, que l’empereur consentit finalement à ce que son fils demande la main d’Alix, ce qui eut lieu en 1894. Alix accepta alors une compromission majeure en se convertissant, devenant ainsi l’impératrice Alexandra Féodorovna. Cependant, malgré ce geste, le peuple russe ne l’adopta jamais pleinement, et la méfiance envers ses origines allemandes resta vive tout au long de sa vie.
Le père de Nicolas II, Alexandre III, monta sur le trône après l’assassinat d’Alexandre II. Fidèle et soutenant en tant qu’héritier, il était cependant bien plus conservateur dans ses convictions. Dès son accession au pouvoir, il entreprit de revenir sur plusieurs réformes libérales de son père.
Durant plus d’une décennie, Alexandre III sut se distinguer en choisissant de ne pas engager la Russie dans des conflits majeurs. Ses talents de dirigeant se manifestèrent notamment par un développement économique notable et une consolidation du pays. L’espoir grandissait alors que la Russie pourrait bientôt rivaliser avec les puissances occidentales en termes de stabilité et d’influence.
Cependant, en 1894, à seulement 49 ans — alors que son héritier Nicolas n’avait que 26 ans — Alexandre tomba gravement malade. Le diagnostic officiel fut une néphrite, une inflammation des reins. Pendant un siècle, la rumeur d’un empoisonnement circula, mais elle fut infirmée en 2018 après l’exhumation de son corps et des analyses ADN approfondies.
À la mort d’Alexandre en novembre 1894, Nicolas monta sur le trône. Comme le souligne l’historien Michael Paterson, il fut « totalement pris au dépourvu ». Malgré sa foi forte en Dieu, Nicolas ne parvint jamais à dissiper ce sentiment d’insuffisance, et son règne confirma les doutes quant à sa préparation et sa capacité à gouverner.
Le couronnement de Nicolas II, censé marquer le début d’une nouvelle ère pour la Russie impériale, s’est rapidement transformé en une tragédie qui reflétait déjà les difficultés à venir pour la dynastie des Romanov. Bien que Nicolas II soit devenu tsar dès la mort de son père en 1894, sa cérémonie officielle, ainsi que celle de son épouse Alexandra, ne fut célébrée qu’en 1896 dans la somptueuse cathédrale de la Dormition, située au Kremlin de Moscou.
Cette cérémonie fut l’une des plus fastueuses de l’histoire russe, mais aussi la dernière couronne impériale organisée. Selon l’historien Marc Ferro, après la cérémonie, comme le voulait la tradition, le tsar et la cour royale effectuèrent une procession à travers la ville. Pendant ce temps, des milliers de Moscovites s’étaient rassemblés sur le champ de Khodynka dans l’attente des présents que devait offrir le nouvel empereur.
Malheureusement, des rumeurs coururent rapidement : les cadeaux seraient en nombre insuffisant par rapport à l’immense foule rassemblée. La tension monta lorsque les personnes s’efforcèrent de se rapprocher pour s’assurer un présent, déclenchant une panique collective. La bousculade qui s’ensuivit fit au moins 1 282 morts et près de 20 000 blessés.
Ce drame sanglant éclipsa aussitôt la célébration, annonçant un règne marqué par la malchance. Quelques jours après l’incident, une tempête de grêle inattendue s’abattit sur la ville de Nijni Novgorod lors d’une visite officielle de Nicolas II, ajoutant une symbolique funeste aux débuts de son règne et nourrissant le sentiment que le destin s’acharnait contre la direction des Romanov.
En 1901, Nicolas II et Alexandra avaient déjà quatre enfants, toutes des filles, suscitant chez le tsar l’inquiétude quant à l’absence d’héritier mâle. La naissance de leur fils, Alexis, en 1904, fut donc accueillie comme une réponse providentielle. Cependant, selon Russia Beyond, il devint rapidement évident qu’Alexis était atteint d’une maladie surnommée « la maladie royale » : l’hémophilie. Cette pathologie génétique provoque une mauvaise coagulation du sang, rendant chaque blessure ou ecchymose potentiellement mortelle.
L’impératrice Alexandra portait ce défaut héréditaire — un point que le tsar Alexandre III avait d’ailleurs évoqué comme une objection au mariage. Pourtant, Alexis semblait au départ en bonne santé. Mais quelques mois plus tard, les premiers symptômes apparurent, plongeant l’enfant dans une vie de souffrances physiques intenses. Une des dames de compagnie de l’impératrice décrira ces années comme « une torture sans fin pour le garçon et pour nous tous… Il hurlait constamment à cause de la douleur ».
Pour le protéger des risques liés à son état fragile, Alexis fut souvent confiné au lit et transporté de pièce en pièce pour éviter toute blessure accidentelle. Privé d’une enfance ordinaire, son isolement fut total, et son seul véritable compagnon fut son chien, Radnost — ce qui signifie « Joie » en russe.
Le fidèle chien d’Alexeï, Radnost, n’échappa pas à la malédiction tragique qui pesa sur les Romanov. Son nom, ironique, signifie « joie », mais son destin fut bien différent. Connu comme « le chien le plus triste de l’histoire », Radnost accompagnait constamment le jeune héritier, leur complicité offrant quelques instants d’insouciance au prince malgré le contexte sombre de sa vie. De nombreuses photographies témoignent de ces rares moments où Alexeï, en jouant avec son compagnon loyal, paraissait retrouver une normalité éphémère.
Après la révolution de février, lorsque la famille Romanov fut déplacée de Moscou, ils vécurent un moment en relative sécurité, entourés de domestiques et de leurs animaux. Toutefois, lors de l’arrivée des bolcheviks au pouvoir et l’exécution dramatique de la famille impériale, les animaux furent également tués. Seul Radnost échappa à ce sort fatal, ayant profité d’une escapade en plein air qui lui sauva la vie. Il erra ensuite dans les rues, luttant pour sa survie, jusqu’à ce qu’un soldat le reconnaisse et le recueille.
Sauvé du massacre, Radnost fut confié à la famille royale britannique et passa ses dernières années au château de Windsor. Cependant, marqué par ses pertes, il demeura un chien mélancolique, souvent vu à contempler longuement l’horizon depuis une fenêtre, semblant attendre le retour de son maître bien-aimé.
Le fait qu’Alexei, le fils unique de Nicolas II et Alexandra — héritier du trône — souffrait d’hémophilie constituait une source constante d’angoisse pour la famille impériale. Leur foi religieuse intense leur apportait un certain réconfort, mais elle les rendait aussi vulnérables à l’influence de Grigori Raspoutine, l’un des manipulateurs les plus redoutables de l’histoire.
Selon le magazine Smithsonian, Raspoutine, un paysan méconnu, gravit rapidement les échelons du pouvoir au sein de la cour impériale après avoir semblé guérir miraculeusement Alexei lors d’une grave crise de santé. Cette prétendue intervention divine convainquit l’empereur et l’impératrice qu’il détenait un pouvoir sacré. Cependant, des experts médicaux modernes estiment que Raspoutine a surtout eu de la chance : en demandant aux médecins de ne plus intervenir auprès d’Alexei, il les empêcha de lui administrer de l’aspirine, un médicament aujourd’hui reconnu pour aggraver les symptômes de l’hémophilie.
Quoi qu’il en soit, Raspoutine fut intégré au cercle intime de la famille royale, et son influence se révéla catastrophique. Pendant la Première Guerre mondiale, lorsque Nicolas II prit personnellement le commandement de l’armée russe après une série de désastres militaires, Alexandra s’imposa dans la gestion des affaires intérieures, toujours sous le conseil discret de Raspoutine. Comme l’explique The Atlantic, leurs décisions désorganisèrent le front intérieur tandis que l’incompétence militaire de Nicolas aggravait la situation sur le plan militaire. Ce cocktail explosif sema les graines de la chute imminente de l’empereur et précipita la fin tragique des Romanov.
Même l’assassinat brutal de Raspoutine en 1916, une tentative désespérée d’écarter son influence néfaste, ne parvint pas à redresser la situation politique et sociale qui menait inexorablement à la fin de la dynastie impériale.

Les Romanov, souverains de l’Empire russe au début du XXe siècle, figuraient parmi les familles les plus puissantes et fortunées du monde. Pourtant, derrière ce prestige se cachait une réalité familiale marquée par des contraintes rigides. Les quatre filles Romanov jouissaient d’un privilège extraordinaire, mais leur vie était régie par des traditions strictes, notamment en matière de mariage.
À cette époque, le mariage d’une princesse impériale était avant tout une affaire politique, reléguant souvent l’amour au second plan. La rareté des unions fondées sur un véritable amour transparaît dans l’histoire d’Olga Nikolaïevna, l’aînée des filles Romanov.
Selon l’historienne Helen Rappaport, Olga, alors qu’elle travaillait dans un hôpital de Tsarskoe Selo durant la guerre, est tombée amoureuse d’un soldat blessé nommé Dmitri Shakh-Bagov, surnommé Mitya. Ce lien, bien que sincère, était totalement inadapté au rang de la grande-duchesse, et sa famille s’opposa fermement à cette relation.
Il est notable qu’Olga, contrairement à ses sœurs, ne manifesta jamais d’intérêt pour les grands ducs ou princes, préférant ce lien discret avec Mitya. Le destin brisa cependant leurs espoirs : Dmitri fut renvoyé au front, et les amants ne se revirent jamais.
Olga fut tragiquement exécutée avec sa famille en 1918, tandis que les dernières traces de Mitya se perdent dans les turbulences de la guerre civile russe, où il pourrait avoir rejoint l’Armée rouge en 1920.
Avec le recul, le lien entre la décision de Nicolas II d’abdiquer et la mort tragique de toute la famille impériale paraît inévitable. Pourtant, à l’époque, cette évidence n’était pas si claire. Initialement, Nicolas abdique en faveur de son fils, Alexis. Rapidement mis en garde contre le danger que cette décision représentait pour le jeune garçon, il choisit finalement de céder le pouvoir à son frère, le grand-duc Michel.
Cette évolution montre qu’il s’attendait à la continuité de l’autocratie. Selon le magazine Smithsonian, il espérait que sa famille pourrait se retirer paisiblement sur leurs domaines en Crimée, comme s’ils prenaient de longues vacances.
Plus encore, l’historien Richard Pipes souligne que Nicolas considérait son abdication comme la décision la plus sûre. Convaincu par ses généraux et conseillers que la révolution en plein essor risquait de contaminer les troupes sur le front, provoquant de vastes mutineries, il pensait prévenir un chaos plus grand.
Ironie tragique : ce choix, pensé comme sensé et responsable, déclencha une réaction en chaîne. Il ouvrit la voie à la Révolution d’Octobre, au triomphe des bolcheviks, puis à l’exécution fatale de Nicolas et de sa famille, ceux mêmes qu’il avait voulu protéger en renonçant à son trône.
L’un des aspects les plus tragiques de la fin horrifique de la famille Romanov réside dans l’abandon total de leurs cousins royaux. En effet, après des siècles d’intermariages, les familles royales d’Europe et de Russie étaient étroitement liées. L’empereur Nicolas II était le cousin germain du roi George V d’Angleterre et le cousin au troisième degré du Kaiser Wilhelm d’Allemagne. Quant à son épouse, Alexandra, elle était la petite-fille de la reine Victoria.
Au départ, il semblait que ces puissants parents interviendraient pour sauver les Romanov. George V avait même organisé des plans pour les faire venir en Angleterre, tandis que Wilhelm, récemment engagé par un traité avec les bolcheviks, espérait utiliser son influence pour protéger la famille impériale, et potentiellement les faire transférer en Allemagne.
Toutefois, les réalités politiques ont rapidement pris le pas sur ces liens familiaux. George V a compris que l’opinion publique anglaise était largement hostile à Nicolas II, particulièrement en raison de ses origines allemandes via son épouse. De son côté, Wilhelm s’est heurté à l’opposition de son gouvernement, craignant que cet appui ne compromette leur capacité à inverser le cours de la Première Guerre mondiale.
D’autres membres des familles royales ont manifesté des inquiétudes plus ou moins marquées, mais aucun n’a finalement agi pour soutenir leurs proches Romanov, qui sont demeurés prisonniers des bolcheviks jusqu’à cette nuit fatidique où ils furent assassiné sans aucune cérémonie.
L’idée d’être brutalement tiré du lit pour être exécuté est déjà terrifiante, mais la réalité de l’exécution des Romanov fut encore plus atroce que ce que l’on pourrait imaginer. Conscients du danger qui les menaçait, ils avaient pris certaines précautions. L’historien Simon Sebag Montefiore souligne que lorsque Nicolas II abdique, la famille impériale coud précieusement ses bijoux dans leurs vêtements, dans l’espoir de pouvoir financer une éventuelle fuite ou une nouvelle vie.
Lorsque les soldats vinrent les réveiller et les conduisirent dans la pièce où allait se dérouler l’exécution, beaucoup d’entre eux hésitèrent à tirer sur les jeunes filles. Cela conduisit à ce que Nicolas II et son épouse Alexandra soient criblés de balles, tandis que les filles furent épargnées dans un premier temps.
Ce furent finalement leurs bijoux dissimulés qui leur apportèrent une étrange forme de protection : les balles ricochèrent sur ces gemmes, les protégeant partiellement. La plupart des filles survécurent à la rafale initiale et durent être achevées par les soldats à l’aide de baïonnettes. La scène dura près de vingt minutes, un laps de temps suffisant pour que le chaos permette à des imposteurs de se faire passer pendant des décennies pour la princesse Anastasia, affirmant avoir survécu ou avoir été secourue par des soldats compatissants.
Lorsque le massacre prit fin, les membres de la famille Romanov, autrefois l’une des plus puissantes du monde, furent enterrés dans des tombes anonymes dont l’emplacement resta inconnu jusqu’en 1979.
La fin tragique des Romanov ne s’est pas arrêtée avec leur exécution. Fusillés dans une mise en scène sanglante et maladroite par leurs geôliers bolcheviques, nerveux face à l’avancée des forces pro-impérialistes, les membres de la famille impériale furent victimes d’un sort cruel. Selon l’historien Simon Sebag Montefiore, après le massacre, leurs corps furent dépouillés, leurs biens volés, puis jetés dans des puits de mines voisins, trop peu profonds pour dissimuler leur existence.
Craignant d’être découverts, les bourreaux passèrent plusieurs jours à démembrer les corps et à les tremper dans de l’acide, avant de les enterrer dans des tombes anonymes et dispersées. Cette horreur n’éteignit néanmoins pas leur souffrance posthume.
Ce n’est qu’en 1979 que les restes de Nicolas, Alexandra, Olga, Tatiana et Anastasia furent exhumés et identifiés grâce à des tests ADN. Ils reçurent une sépulture officielle dans la crypte familiale. Plus tard, en 2007, on retrouva deux autres corps, confirmés comme appartenant à Alexei et Maria. Cette découverte souleva cependant une controverse avec l’Église orthodoxe russe, qui remit en question leur identification en prenant possession des restes. Cela entraîna la réouverture de l’enquête officielle, l’exhumation des corps de Nicolas, Alexandra, ainsi que celle d’Alexandre III, père de Nicolas.
À ce jour, la question demeure : la dynastie des Romanov trouvera-t-elle enfin le repos éternel qu’elle mérite, ou les fantômes du passé continueront-ils de hanter l’histoire russe ?
