Les cinéastes aiment souvent marteler quelques vérités simples : d’abord, face à des extraterrestres, des robots ou une apocalypse de zombies, l’homme reste le véritable monstre. Ensuite, Drew Barrymore finit toujours par trouver l’amour, même en étant maladroite. Enfin, et c’est sans doute le plus important, les chiens meurent.
Des films comme Old Yeller, Marley ou même le mal accueilli Air Bud: Parvo For The Course illustrent tristement le taux de mortalité élevé des compagnons canins à l’écran, souvent plus rapide que celui des personnages fumeurs des années 90. Cette dramatique représentation reflète malheureusement une réalité : comme tout organisme vivant, les chiens ont une durée de vie limitée. Mais contrairement à la plupart des espèces, ils ont été sélectionnés et croisés depuis des millénaires pour donner naissance à des dizaines de races, de tailles et de formes très diverses. Ce procédé a engendré des tendances biologiques marquées : certains chiens nagent mieux, d’autres sont plus obéissants ou intelligents. Et certains, hélas, vivent beaucoup moins longtemps.
Il n’existe pas de réponse définitive à la question « quelle race de chien a la durée de vie la plus courte ? », chaque individu étant unique — sans compter évidemment les exceptions dramatiques comme celui du film John Wick. Certaines races, comme le Beagle, jouissent d’une longévité remarquable, tandis que d’autres, comme les Schipperkes, comptent parmi les plus longeves. Mais malheureusement, même les chiens les plus robustes ne sont pas à l’abri des accidents ou maladies précoces.
Cependant, d’un point de vue statistique, les grandes races tendent à vivre beaucoup moins longtemps que les petites. Des races telles que le bouvier bernois, le lévrier irlandais ou le bouledogue anglais affichent une espérance de vie moyenne d’environ six à sept ans, ce qui est particulièrement court comparé à d’autres chiens. Plusieurs facteurs expliquent cela. Les bouviers bernois et les lévriers irlandais, en raison de leur taille imposante, sont sujet à des problèmes médicaux sérieux comme le ballonnement gastrique et les troubles cardiaques. Plus important encore, ces races spécialisées souffrent souvent d’un gène pool restreint, conséquence d’un élevage consanguin, ce qui accentue les anomalies génétiques et raccourcit leur durée de vie.