Le 12 août 1985, le Boeing 747 de la Japan Airlines, assurant la liaison Tokyo — Osaka, s’est écrasé sur une crête montagneuse du village d’Ueno, près du mont Osutaka. Ce drame, qui a causé la mort de 520 passagers et membres d’équipage, reste le plus grave accident aérien de l’histoire, un triste jalon de l’accident aérien Japon. La chronologie montre qu’après environ trente minutes de vol marquées par des variations d’altitude et une errance dans le ciel — conséquence d’une perte soudaine des systèmes et commandes hydrauliques — l’appareil s’est écrasé à quelque 100 km de la capitale.
Un accident antérieur et une réparation défaillante
Deux ans après le crash, le ministère japonais a livré une explication claire : l’appareil avait déjà subi un incident en 1978 sur une piste de l’aéroport d’Osaka, qui avait endommagé la queue du 747 et fait vingt-cinq blessés. Des techniciens de Boeing avaient alors procédé à la remise en état de l’avion. Selon les investigations, la réparation n’a pas tenu et la structure de la queue a fini par céder, contribuant au drame.
Commémorations
À l’occasion du 40e anniversaire, les hommages se sont multipliés. Les familles des victimes se rendront sur le site du crash pour une cérémonie commémorative ce mardi soir, et des dépôts de fleurs et des rassemblements ont eu lieu pour se souvenir des disparus, rapporte NHK World Japan (source). Pour un rappel des faits et du bilan humain, voir également le dossier publié par GEO (dossier).