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Les ours grizzlis — ou ours bruns d’Amérique du Nord — sont loin d’être de simples curiosités : leur vitesse et leur puissance physique en font des prédateurs redoutables. Historiens naturalistes du début du XXe siècle notaient déjà qu’un grizzli pouvait, sur 50 à 100 mètres, rivaliser avec un bon cheval, et parfois même le dépasser sur un terrain accidenté. Autrement dit, tenter de fuir un ours à la course est une idée dangereuse : l’ours peut atteindre des pointes de vitesse bien supérieures à celles d’un sprinter humain.
Pour saisir l’écart avec l’homme, quelques repères utiles :
- Le sprinter le plus rapide du monde atteint environ 45 km/h sur de courtes distances.
- Des observations et récits de terrain attribuent aux grizzlis des pointes proches de 64 km/h dans des courses d’évitement ou de poursuite.
- La conclusion est nette : en vitesse comme en force, l’ours garde l’avantage.
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Au chapitre de la force pure, des tests menés pour documentaires et études de terrain ont cherché à quantifier ce que signifie « fort » chez un grizzli. Un chercheur universitaire, accompagné d’étudiants, a comparé la puissance de secouage d’un arbre entre humains et ours en utilisant un capteur appâté (miel, confiture, purée de têtes de poisson) pour encourager l’animal.
Les résultats, basés sur ces mesures pratiques, indiquent que :
- Un grizzli peut être entre 2,5 et 5 fois plus puissant qu’un être humain moyen pour les efforts de traction et de secouage.
- Lorsque l’ours est irrité ou en phase d’attaque, cette force apparente peut encore augmenter, rendant tout affrontement physique extrêmement dangereux.
Ces observations soulignent pourquoi il est imprudent de surestimer ses chances face à un ours grizzli : ni la vitesse ni la force humaine ne suffisent. En tant que lecteur intéressé par la science animale, ces données offrent une perspective concrète sur les capacités physiques exceptionnelles de cet animal et sur les limites de l’intervention humaine face à un tel colosse.