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Les tamias trouvent la majeure partie de leur nourriture au sol. Leur régime couvre une grande variété de matières végétales — fruits, graines et noix qu’ils récoltent parfois dans les arbres — ainsi que des champignons selon la saison. Ils complètent ce menu par des invertébrés et peuvent occasionnellement s’attaquer à des nids d’oiseaux.
À l’approche de l’hiver, les tamias se mettent à accumuler des réserves. Tandis que le tamia rayé (Tamias striatus) entre en torpeur, d’autres espèces survivent principalement grâce aux provisions entassées avant la mauvaise saison.
Sécurité souterraine
Ces rongeurs mènent une vie essentiellement solitaire, mais se regroupent au printemps pour la reproduction. Durant cette période, les femelles deviennent plus vocales et émettent des cris aigus plus fréquents. Mâles et femelles produisent également des appels d’alarme proches les uns des autres pour signaler un danger.
Les tamias font face à de nombreux prédateurs : coyotes, serpents, belettes et oiseaux de proie comme les faucons représentent des menaces constantes dans leur environnement.
Des terriers élaborés
Ils creusent des terriers complexes offrant protection et abri, qui peuvent atteindre jusqu’à 9 mètres de longueur. Ces réseaux de galeries comprennent des chambres distinctes, notamment un garde-manger servant à stocker des réserves pour les périodes où le sol est enneigé.
Une zone de couchage, aménagée avec des feuilles et d’autres matériaux, leur assure un lieu sûr pour se reposer. Bien qu’ils paraissent diurnes, les tamias peuvent consacrer jusqu’à 15 heures au sommeil.
Le saviez-vous ?
Comme les hamsters, les tamias possèdent des abajoues qui leur permettent de ramasser rapidement de la nourriture — noix, graines, petits fruits — tout en utilisant leurs pattes antérieures comme des mains. Ces poches facilitent le transport des provisions vers le terrier, réduisant ainsi les allers-retours et augmentant leur sécurité face aux prédateurs.
