La fin tragique de Billy the Kid

Billy the Kid, connu sous plusieurs noms au cours de sa courte existence, a forgé une réputation peu ordinaire dans le Nouveau‑Mexique de la fin du XIXe siècle. Tour à tour soldat dans une guerre de pâturages, voleur de bétails et fugitif récidiviste, il incarnait autant la menace que le charme.
- Engagé dans un conflit local pour le contrôle des pâturages, il fut arrêté pour de petits larcins — et s’évadea.
- Il vola du bétail et des chevaux quand il le jugeait nécessaire pour survivre ou pour s’imposer.
- Contre toute attente, il était décrit comme menu, joyeux, spirituel et séducteur ; il aimait chanter et danser et parlait au moins deux langues.
- Mais il tira aussi sur des hommes — et les tua.
Pat Garrett et la traque

Le shérif local, Pat Garrett, avait fait connaissance avec Billy alors que celui‑ci se trouvait en détention. Après l’évasion, des intérêts de la région — principalement des éleveurs soucieux de protéger leur bétail — poussèrent Garrett à mettre un terme à la cavale du hors‑la‑loi.
La traque s’acheva à Fort Sumner, dans la maison de Pete Maxwell, la nuit du 14 juillet 1881. Selon Robert M. Utley (Billy the Kid: A Short and Violent Life), Billy, affamé, était sorti pour couper une tranche de viande lorsqu’on frappa à la porte. Il revint dans la maison, pistolet d’une main et couteau de l’autre, et sentit la présence de quelqu’un dans l’obscurité.
Pour une fois, il n’eut pas le réflexe de dégainer. Il demanda à plusieurs reprises, en espagnol, « ¿Quién es? ». Garrett tira deux fois vers la voix et, après des gémissements, Billy était mort — son arme n’avait pas été utilisée et il ne sut jamais qui l’avait abattu. Il avait à peine 21 ans.
Le lendemain, le corps fut nettoyé, habillé et inhumé dans le cimetière de la ville (voir la sépulture).
