Ce que les cowboys mangeaient vraiment dans l’Ouest américain

par Olivier
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Ce que les cowboys mangeaient vraiment dans l'Ouest américain
États-Unis

Repas des cowboys lors des drives de l’Ouest

Dans la continuité des récits sur la vie sur la piste, l’alimentation des cowboys combine pragmatisme et débrouillardise. Les haricots — souvent mis en scène dans la culture populaire — faisaient bien partie du menu : nourrissants, faciles à transporter et à conserver, ils provoquaient parfois des réactions digestives légendaires. Avant l’apparition du chuck wagon, attribué à Charles Goodnight, les hommes se contentaient de ce qu’ils pouvaient porter : viande séchée, haricots, et parfois des biscuits.

Haricots de cowboy

Lorsque le chuck wagon devint courant, la nourriture chaude et fraîche put être préparée et servie sur la route, ce qui améliora nettement les conditions de travail et de vie des équipages. Le cuisinier — souvent surnommé « cookie » — commençait sa journée bien avant les cavaliers : il moudait le café, entretenait sa pâte au levain pour préparer pains, biscuits ou crêpes, et veillait à ce que le petit déjeuner soit prêt au réveil.

Dîner en chemin

Drive de bétail

Pendant que l’équipe mangeait, le cook rangeait l’aire du camp et prenait de l’avance sur le troupeau pour préparer la halte de midi. Les restes du petit déjeuner servaient souvent de déjeuner, tandis que le dîner devait être prêt et chaud quand les hommes arrivaient. De temps à autre, on servait des steaks de bœuf, et le gibier fraîchement rapporté venait enrichir le menu.

Parmi les ingrédients couramment conservés à bord du wagon, on trouvait :

  • viande séchée ou salée (pour sa longue conservation) ;
  • haricots, un pilier économique et nourrissant ;
  • farine, fruits secs, sel et sirop pour les préparations sucrées ;
  • lard salé (sowbelly), fumé et facile à transporter.

Un bon cuisinier savait varier les recettes pour éviter la monotonie et cherchait opportunément des compléments : œufs trouvés dans un nid, petits oiseaux, ou autres trouvailles le long de la piste. Ainsi, malgré la rudesse des trajets, la cuisine de wagon pouvait être inventive et réconfortante.

Outre ses tâches culinaires, le cook remplissait souvent plusieurs rôles essentiels auprès de l’équipage :

  • soigneur improvisé (médicaments de fortune) ;
  • barbier et rédacteur de lettres pour ceux qui étaient loin de chez eux ;
  • vétérinaire de base pour les bêtes et figure paternelle pour les plus jeunes.

Ces éléments donnent un aperçu concret de la façon dont les cowboys géraient leur alimentation sur les longues distances : une combinaison de conservation, d’ingéniosité culinaire et de rôles polyvalents autour du chuck wagon, fondée sur la nécessité et l’expérience.

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