Divertissement
La vie extraordinaire et l’aura légendaire de Howard Hughes sont souvent associées au film biographique de Martin Scorsese, The Aviator (2004). Pourtant, derrière cette image de pionnier de l’aviation se cache un épisode dramatique qui marque profondément son parcours.
En 1946, alors qu’il pilotait un avion espion expérimental pour l’armée américaine au-dessus de Los Angeles, Hughes se retrouva face à une défaillance critique. Une fuite d’huile provoqua une inversion inattendue de l’orientation des hélices, entraînant la panne des moteurs. Dans un ultime effort pour éviter une catastrophe en plein centre-ville, il tenta d’atterrir sur le parcours de golf du Los Angeles Country Club.
Malheureusement, son ajustement de trajectoire fut trop court et il s’écrasa dans un quartier résidentiel de Beverly Hills, détruisant l’appareil et trois maisons. Malgré la violence du choc, aucun mort ne fut à déplorer, un véritable miracle selon plusieurs témoins de l’époque.
Après le crash
Le marines William Lloyd Durkin et le capitaine James Guston, basés à la base marine d’El Toro, furent parmi les premiers à intervenir. Ils mirent Hughes en sécurité en le tirant des décombres en flammes, évitant ainsi une issue fatale.
Cependant, les séquelles furent lourdes : poumon effondré, thorax écrasé, côtes fracturées, clavicule brisée et graves brûlures au troisième degré. Au fil de sa convalescence, la dépendance aux opioïdes détériora gravement sa santé, jusqu’à ce qu’il ne pèse plus que 40 kilogrammes à sa mort, marqué par des traces visibles d’injections répétées.
Malgré ces épreuves, Howard Hughes poursuivit ses innovations et grava son nom dans l’histoire de l’aviation, jetant les bases de nombreuses avancées qui perdurent aujourd’hui.