Les Meilleures Utilisations des Chansons de Black Sabbath au Cinéma

par Zoé
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Les Meilleures Utilisations des Chansons de Black Sabbath au Cinéma
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Les Chansons de Black Sabbath au Cinéma

Membres de Black Sabbath posant pour une photo

Black Sabbath est un groupe légendaire, considéré comme l’une des bandes fondatrices du heavy metal et peut-être la plus importante de ce genre. Selon Rolling Stone, ils ont su allier des morceaux percutants à une identité musicale unique. Tandis que d’autres groupes tels que Led Zeppelin et Deep Purple ont contribué à l’évolution du rock à guitare, Black Sabbath a su fusionner ces éléments en une forme nouvelle et excitante.

À leur époque, Black Sabbath était perçu comme un groupe mystérieux, souvent associé à des références explicites au satanisme et à l’occultisme. En 1970, des rumeurs circulaient sur leur implication avec des forces obscures, mais ils restaient avant tout un groupe de rock, doté d’un talent indéniable. Avec Ozzy Osbourne, largement reconnu comme l’un des plus grands chanteurs de rock, et Tony Iommi, considéré comme un des plus grands guitaristes, sans oublier Geezer Butler, un bassiste d’exception, leur musique a résonné dans l’histoire du rock.

Il n’est donc pas surprenant que leurs morceaux emblématiques soient souvent utilisés dans des bandes originales de films. Lorsqu’un titre classique de Black Sabbath est intégré avec soin, il peut transformer une scène en un moment mémorable. Voici un aperçu des films qui ont su tirer le meilleur parti des chansons de Black Sabbath.

School of Rock : ‘Iron Man’

Screengrab from School of Rock

« School of Rock » est un film qui a gagné en popularité au fil du temps. Malgré un budget modeste et une campagne de marketing discrète, le film a connue un succès raisonnable, mais il est aujourd’hui considéré comme un classique. Selon Complex, il est même qualifié de « meilleur film musical du 21ème siècle ». Une partie de ce succès découle du réalisme—le scénariste Mike White s’est inspiré de son expérience de voisinage avec la star Jack Black—et une autre partie vient de la chaleur humaine qui émane du film. Cependant, une raison majeure de l’attachement du public envers ce film réside dans la musique ; il illustre à quel point le rock peut transformer des vies. Black Sabbath détient un rôle bref mais essentiel à cet égard.

Le classique intemporel du groupe, « Iron Man », résonne lorsqu’un des personnages, Dewey, interprété par Black, défie l’un de ses élèves, Zack, à jouer de la guitare électrique. Le premier riff que Dewey joue pour Zack ? « Iron Man ». Ce moment prend une ampleur particulière, car tout le monde dans la salle, peu importe son lien avec le hard rock, reconnaît immédiatement ce riff. Cela ancre instantanément la scène dans une réalité palpable—et lorsque Zack rejoue immédiatement le riff, il réalise le rêve de quiconque a déjà pris une guitare en main, découvrant que les riffs apparemment les plus simples du monde sont en réalité particulièrement difficiles à exécuter.

Dazed and Confused : ‘Paranoid’

Screengrab from Dazed and Confused

Le film « Dazed and Confused », réalisé par Richard Linklater, n’a pas été un grand succès lors de sa sortie en 1993. Le réalisateur a cherché à donner une ambiance réaliste et authentique à son histoire qui raconte les mésaventures d’adolescents au Texas en 1976. Pour cela, il a compilé une bande sonore de rock qui reflète fidèlement la période. Linklater a même rejeté une chanson de Thin Lizzy, censée être sortie après l’intrigue du film, et a dû convaincre le studio d’utiliser les enregistrements originaux plutôt que de faire réenregistrer les morceaux par un groupe contemporain.

Comme le souligne le magazine Far Out, la musique joue un rôle essentiel dans l’évocation de la nostalgie au sein du film. L’une des utilisations les plus marquantes de cette bande sonore est la chanson « Paranoid » de Black Sabbath. Bien que l’intrigue ne soit pas des plus complexes, elle met en scène un groupe d’élèves de terminale qui doit faire subir des bizutages aux nouveaux arrivants du lycée, notamment en les pourchassant et en les frappant avec des pagaies. Les nouveaux élèves, naturellement anxieux face à cette tradition, vivent une montée d’adrénaline palpable à cet instant-là.

Linklater insère « Paranoid » au moment où des élèves plus âgés s’approchent discrètement d’un groupe de nouveaux, créant ainsi un effet de tension remarquable. L’introduction emblématique de la chanson joue presque de manière subliminale en fond sonore à mesure que la voiture se rapproche. Lorsque les nouveaux élèves prennent conscience de la situation, le morceau explose en puissance dans la bande originale. Cette utilisation synchronisée de la musique et de l’image crée une atmosphère parfaitement en phase avec l’intensité de l’instant.

Wayne’s World: ‘Time Machine’

Screengrab from Wayne's World

« Wayne’s World » a connu un immense succès en 1992. Inspiré d’un sketch emblématique de « Saturday Night Live », le film met en scène Mike Myers et Dana Carvey dans le rôle de deux adolescents à la dérive, animant leur propre émission de télévision à petit budget. Le film se compose d’une série de sketches reliés, d’un humour décalé et d’une bande-son richement ancrée dans le heavy metal.

Étant donné que Wayne et Garth sont passionnément plongés dans l’univers du heavy metal, il n’est pas surprenant que Black Sabbath figure au générique. Toutefois, c’est l’utilisation de la chanson qui la rend mémorable. La scène s’ouvre sur Wayne au volant de l’infâme « Mirthmobile » (un AMC Pacer de 1976), avec « Time Machine » de Sabbath qui résonne à tue-tête dans le stéréo. Ce début de scène illustre à merveille les plaisirs simples de conduire avec sa chanson préférée en fond sonore.

Ensuite, un policier à moto arrête Wayne. En s’approchant de la fenêtre, il s’avère être le T-1000 de « Terminator 2: Judgment Day », interprété par Robert Patrick. Étant donné que les films « Terminator » tournent autour de robots voyageant dans le temps, le choix de la musique s’avère particulièrement judicieux. De plus, il est intéressant de noter que Sabbath a enregistré une version spéciale de la chanson uniquement pour le film, avec une variation du solo de guitare.

Les meilleurs moments de Black Sabbath au cinéma

Screengrab from The Hangover Part III

La série de films « Very Bad Trip » (The Hangover) a connu ses hauts et ses bas, notamment avec le troisième épisode, où les retrouvailles des personnages, incarnés par Bradley Cooper, Ed Helms, Justin Bartha et Zach Galifianakis, laissent transparaître un manque de surprises après tant de mésaventures. Il est noté que ce film s’éloigne bien de l’expérience plaisante du premier opus.

Cependant, un personnage apporte une touche de folie : Leslie Chow, interprété par Ken Jeong. Ce gangster chinois, toujours au cœur de l’action, est un véritable générateur de chaos dans l’ensemble de la trilogie. Dans « Very Bad Trip Part III », l’une des scènes les plus marquantes se déroule dans son appartement de luxe, où Cooper et Galifianakis se retrouvent dans une fête illuminée par des stroboscopes.

La bande-son de cette scène, choisie avec soin, est « N.I.B. » de Black Sabbath, qui colle parfaitement à l’ambiance désenchantée et hallucinée de la vie de Leslie Chow. Les riffs agressifs et menaçants de la chanson, associés à des images de folie, créent une atmosphère de rêve macabre, comme si les personnages avaient basculé dans un monde alternatif chaotique. Laissez simplement la musique jouer sur toute la scène intensifie cette impression de folie irréelle.

Kong: Skull Island: ‘Paranoid’

Screengrab from Kong: Skull Island

Créer une séquence d’action remarquable nécessite quelques ingrédients fondamentaux : un visuel impressionnant, un montage efficace, des surprises et une musique percutante. La scène d’hélicoptère dans « Kong: Skull Island » illustre parfaitement comment un film peut atteindre des sommets en combinant tous ces éléments.

Rappelant la célèbre scène du « Ride of the Valkyries » dans « Apocalypse Now », la séquence débute lorsqu’un soldat active le magnétophone à bande installé dans son hélicoptère. Les riffs inoubliables de « Paranoid » résonnent alors que des hélicoptères militaires se déploient. Comme le souligne Kerrang!, cette scène capte parfaitement l’arrogance et le gaspillage de la machine militaire américaine, tandis que la chanson accompagne idéalement la violence des bombardements intensifs de l’île, sans tenir compte des créatures vivantes anéanties par cette stratégie.

Le montage y contribue également avec brio. La scène établit que les soldats sont invincibles : rien ne peut les arrêter dans la livraison de leurs bombes et l’évaluation de leur territoire. Ils sourient et rient alors qu’ils exercent un contrôle total sur leur environnement. Comme le déclare TV Overmind, ils prennent plaisir à « être la plus grande, la plus redoutable et la plus hostile force de la jungle », faisant de « Paranoid » un choix inspiré. Puis, tout à coup, un immense arbre s’écrase sur l’un des hélicoptères, l’envoyant tournoyer en flammes vers le sol. À ce moment, la bande sonore se tait pour nous signaler que le véritable prédateur de l’île est désormais là.

Heavy Metal: ‘The Mob Rules’

Screengrab from Heavy Metal

Le film « Heavy Metal », sorti en 1981, est une œuvre singulière. Inspiré par la bande dessinée de science-fiction et de fantasy « Heavy Metal » (elle-même une adaptation d’un magazine français intitulé « Metal Hurlant »), le film mêle animation rotoscopique, classification R et musique rock hard pour offrir une expérience à la fois psychédelique, érotique et violente. Comme l’indique l’Austin Chronicle, le film présente cinq histoires distinctes d’artistes underground, tout en étant accompagné d’une bande sonore musicale des plus intenses. Bien qu’il ait rencontré un succès mitigé à sa sortie, son style est désormais considéré comme influent.

Suite au départ de leur mythique chanteur original Ozzy Osbourne en 1980, Black Sabbath a su rebondir en embauchant le non moins légendaire Ronnie James Dio comme nouveau frontman. La chanson titre de leur deuxième album avec Dio, « The Mob Rules », est intégrée dans « Heavy Metal » lors de la neuvième séquence intitulée « Taarna ». Dans cette séquence, une foule d’individus se transforme en monstres violents face à une substance extraterrestre, déclenchant une émeute ultra-violente.

Comme l’indiquent les critiques sur le site Red Mango Reviews, « Taarna », ainsi que l’héroïque et hyper-sexualisée dernière des Taarakiens, constituent probablement les visuels les plus emblématiques du film, et l’utilisation de « The Mob Rules » est parfaite. Son ambiance, son ton et ses visuels s’accordent à merveille avec l’histoire, au point que cette séquence pourrait presque être un clip musical plutôt qu’une simple scène d’un film.

Dogtown And Z-Boys: ‘Into the Void’

Poster for Dogtown And Z-Boys

‘Into the Void’ est un morceau méconnu qui pourrait échapper aux fans occasionnels de Black Sabbath. Pourtant, selon Rolling Stone, il a été élu comme le quatrième meilleur morceau « deep cut » de l’ensemble de la discographie du groupe. Kerrang! souligne que l’accordage baissé de trois tons et demi confère à la chanson une atmosphère sombre et lourde qui a redéfini le son du heavy metal.

Il pourrait sembler inattendu d’associer cette chanson à un documentaire sur les skateurs comme ‘Dogtown And Z-Boys’, mais la combinaison fonctionne à merveille. Le film retrace les exploits d’un groupe de surfeurs ayant revitalisé la culture du skateboard dans les années 1970 en y intégrant des techniques de surf. Les paroles de la chanson résonnent particulièrement avec des jeunes avides de vitesse et de frissons : « Rocket engines burning fuel so fast / Up into the night sky they blast. »

En effet, Far Out Magazine qualifie l’insertion de ‘Into the Void’ de « meilleur moment du film ». Kerrang! explique que la chanson relate une histoire de science-fiction où des astronautes fuient une Terre mourante, rendant son ton tragique et son rythme dynamique parfaitement adaptés à l’univers rapide et dangereux du skateboard.

This is The End: ‘War Pigs’

Poster for This is The End

Traditionnellement, une chanson comme « War Pigs » accompagne des scènes sombres et violentes. Pourtant, son utilisation dans la comédie de Seth Rogen et Evan Goldberg, « This Is the End » (2013), est brillamment subversive. Comme l’a souligné Roger Ebert, le film oscille entre fantasy et réalité : d’une part, l’Apocalypse a eu lieu et des démons traquent ceux qui sont restés sur Terre, tandis que d’autre part, des célébrités incarnent des versions caricaturales d’elles-mêmes, ajoutant une touche de véracité à ce récit fantastique.

Dans une scène mémorable, selon Screen Rant, « War Pigs » débute alors qu’un groupe de célébrités gâtées est piégé dans la maison de James Franco, tentant de se barricader alors que le monde s’écroule autour d’eux. Dans un film plus sérieux, une telle scène serait un montage soigneusement conçu de personnes courageuses renforçant une maison contre l’invasion démoniaque. Dans « This Is the End », toutefois, on assiste à Seth Rogen appliquant une simple bande de duct tape sur une énorme fissure dans le mur, d’une manière parfaitement autocentrée. Le contraste entre les tentatives ridicules de ces acteurs privilégiés pour protéger la maison et la puissance sombre de « War Pigs » est intrinsèquement hilarant, transformant une scène déjà comique en un moment véritablement hilarant.

Almost Famous: ‘Sweet Leaf’

Screengrab from Almost Famous

Cameron Crowe, réalisateur passionné de musique, nous plonge dans l’histoire de son film semi-autobiographique « Almost Famous ». Il raconte le parcours d’un adolescent talentueux nommé William, qui se retrouve en tournée avec un groupe de rock en pleine ascension pour rédiger un article pour Rolling Stone—dont le rédacteur en chef ignore l’âge réel de William.

Le film regorge de classiques du rock, chaque morceau soigneusement sélectionné pour enrichir les scènes. Ainsi, comme le souligne Screen Rant, la chanson « Sweet Leaf » de Black Sabbath, qui célèbre non sans ambiguïté la marijuana, est diffusée lorsque le chanteur du groupe Stillwater invite William à Los Angeles pour suivre le groupe et documenter leur tournée. Dans le film, Stillwater a récemment fait la première partie de Black Sabbath, ce qui ancre encore plus l’intrigue dans son époque.

William, ce jeune innocent, s’apprête à plonger dans un monde où se mêlent sexe, drogues et rock and roll, tandis que sa mère redoute qu’il découvre le sens de « sweet leaf ». L’utilisation subtile de la chanson en arrière-plan ajoute une touche délicate à cette scène, faisant de cette utilisation de Black Sabbath l’une des plus réfléchies du cinéma.

Cruella : ‘The Wizard’

Scène de Cruella

La chanson « The Wizard » de Black Sabbath est pour le moins intrigante, se démarquant comme l’un des rares morceaux de heavy metal à s’ouvrir par un riff de harmonica. Elle est également explicitement inspirée du personnage de Gandalf dans « Le Seigneur des Anneaux », révélant une profondeur inattendue pour un morceau de rock. Bien que la chanson soit éblouissante, il est étonnant d’entendre un titre de Black Sabbath dans un film de Disney.

Dans « Cruella », le passage où « The Wizard » est utilisé est bref, décrit comme un « extrait » par Mashable, et fait partie d’une fusion musicale où deux chansons sont mélangées, ici avec « Sympathy for the Devil » des Rolling Stones. Ce choix s’inscrit dans un cadre plus vaste avec plus de 30 morceaux inclus tout au long du film, offrant un nouveau son toutes les quatre minutes en moyenne. Ce rythme effréné a été intentionnellement mis en place par le réalisateur Craig Gillespie, qui a conçu le film autour de cette expérience musicale ininterrompue.

L’élément clé se trouve dans le moment narratif : c’est à ce point que le personnage d’Estella se transforme complètement en Cruella. Alors que Cruella modifie le panneau « Hellman Hall » pour qu’il affiche « Hell Hall », « The Wizard » accompagne idéalement cette transformation grâce à ses paroles évoquant une figure mystérieuse et dangereuse, « [Casting his shadow, weaving his spell]. »

300 : L’Ascension d’un Empire : ‘War Pigs’

Screengrab from 300: Rise of an Empire

Il est ironique que « War Pigs » de Black Sabbath soit si souvent associé à la violence et aux batailles sanglantes à l’écran, car Geezer Butler l’a écrit avec l’idée que la guerre est le mal ultime. Pourtant, il ne fait aucun doute que les riffs légendaires de cette chanson, associés à l’une des meilleures performances vocales d’Ozzy Osbourne, en font un morceau idéal pour galvaniser le public.

Comme le souligne Far Out Magazine, cet effet est parfaitement illustré durant le générique de fin de « 300 : L’Ascension d’un Empire », le qualifiant de « cri de ralliement parfait pour la bataille ». Lorsqu’un film palpitant se termine, il y a une montée d’excitation, et les puissantes vocalises d’Osbourne sur ce titre classique laissent le public sur une note euphorique. Ce qui rend la chanson si efficace, c’est qu’il ne s’agit pas de la version originale, mais d’un remix. La version originale est l’une des meilleures chansons de hard rock jamais enregistrées, mais le remix l’intègre explicitement dans l’univers du film.

GQ rapporte que le compositeur Tom Holkenborg, connu sous le nom de Junkie XL, a créé le morceau pour la bande originale en intégrant les voix d’Osbourne et en construisant une « nouvelle piste entière autour de cela ».

Le résultat est une fusion quasiment parfaite entre la vision brutale de Black Sabbath sur les horreurs de la guerre et les visuels accentués du film.

Iron Man : ‘Iron Man’

Screengrab from Iron Man

Lorsque l’on réalise un film intitulé « Iron Man », il est évident que le public attend avec impatience l’arrivée de la chanson emblématique. Pourtant, il est rapporté que les exécutifs du studio étaient réticents à l’idée de payer pour son utilisation, une décision qui semble pour le moins surprenante. L’apparition de la chanson dans le film de 2008 se révèle tout simplement brillante, puisqu’elle résonne juste au moment où Tony Stark (Robert Downey Jr.) annonce avec conviction : « Je suis Iron Man ». Ce moment d’improvisation, selon certaines sources, marque un tournant dans le récit.

Cette intégration musicale souligne que Stark, également connu sous le nom d’Iron Man, accepte finalement son identité nouvelle et est prêt à endosser le rôle de héros. Ce choix de moment est également un exemple de génie en matière de cinéma, car la gratification est savamment retardée. D’autres réalisateurs auraient pu insérer la chanson à plusieurs reprises au cours du film, mais Jon Favreau a fait preuve de patience, attendant le moment parfait à la fin. Ce moment d’affirmation personnelle de Stark se transforme alors en une célébration explosive, propulsant la chanson d’une histoire sombre de science-fiction à un véritable moment triomphant.

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