Marine Lorphelin, élue Miss Bourgogne puis couronnée Miss France en décembre 2012, prône une refonte du concours de beauté national afin qu’il s’adapte aux transformations sociales récentes. À 32 ans, l’ancienne reine de beauté incarne un parcours d’excellence, alliant désormais une carrière de médecin à son engagement médiatique en tant que chroniqueuse, notamment dans des émissions consacrées à la santé sur France 5.
Pour elle, le concours Miss France doit évoluer en phase avec les « changements sociétaux » observés au cours de la dernière décennie, notamment en renforçant la place de la femme face aux combats contre le sexisme et les injonctions sociales mises en lumière par le mouvement #MeToo. Elle souligne la nécessité d’une adaptation continue pour que ce concours reste pertinent dans un contexte culturel et social qui bouge rapidement.
Une nouvelle vision pour Miss France
Marine Lorphelin propose en premier lieu de bannir l’expression « reine de beauté », qui lui semble dépassée et réductrice. Selon elle, une Miss doit être perçue comme une ambassadrice engagée dans des projets à portée sociale et solidaire, au-delà des simples critères esthétiques qui ont longtemps dicté l’esprit du concours. Elle cite l’exemple des Pays-Bas comme modèle, où les participantes sont davantage reconnues pour leur implication et leurs actions concrètes que seulement pour leur apparence.
Depuis la fin de son mandat, Marine Lorphelin est restée ancrée dans une démarche réaliste et tournée vers ses aspirations professionnelles, malgré les difficultés liées aux exigences de ses études de médecine, marquées par une importante charge de travail et des épisodes d’anxiété. Ayant récemment validé sa thèse avec mention « très honorable », elle envisage désormais de fonder une famille, rêve de s’installer dans les montagnes savoyardes avec son compagnon Stanislas Gruau et de construire une vie équilibrée entre engagements personnels et professionnels.