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Voici pourquoi tant de gens détestent Coldplay
Il est difficile d’expliquer, et pourtant beaucoup de gens ressentent une aversion envers Coldplay. Depuis la première écoute de « Yellow », une sensation étrange peut s’emparer de vous, laissant un sentiment inexplicable d’agacement. La musique résonne à la radio et sur les plateformes de streaming, agissant comme un éclat dans l’esprit, vous poussant à interroger votre propre ressenti. Vous vous demandez alors : « D’autres ressentent-ils cela également ? Suis-je le seul à détester ce groupe ? Si j’aime leur musique, suis-je vraiment un ‘pleurnichard’ ? »
Il y a des années, Coldplay a fait son entrée dans le cercle restreint des « groupes les plus détestés », aux côtés de groupes tels qu’U2 et Nickelback. Avec plus de 170 millions de disques vendus, U2 attire les animosités, notamment envers son chanteur, Bono. De même, Nickelback, avec 50 millions d’albums vendus, suscite des critiques, souvent centrées sur son leader, Chad Kroeger. Coldplay, quant à eux, totalise plus de 100 millions de ventes, mais le désamour se concentre principalement sur son chanteur, Chris Martin. Une dynamique récurrente semble se dessiner.
Les détracteurs de Coldplay qualifient souvent leur musique de plate, fade et insipide. Chris Martin a été décrit de manière peu flatteuse, avec des comparaisons plutôt dégradantes. L’aversion pour le groupe découle d’une multitude de raisons, plus nuancées qu’il n’y paraît.
Raison n°1 : Leur musique est pour les ‘pleurnichards’
Beaucoup de personnes tentent désespérément de mettre des mots sur leur dégoût pour la musique de Coldplay. Les critiques évoquent un son vide, rempli de platitudes nauseabondes et empreint d’un prétentieux excès. Des avis satiriques vont jusqu’à qualifier leur album « Ghost Stories » de « longue piscine stagnante de musique insipide ». D’autres critiques affirment que les avis négatifs sur Coldplay résonnent avec une courtoisie exagérée, à l’opposé de la brutalité sincère qu’une telle musique semble inspirer.
Entre ces extrêmes, certains reconnaissent l’impact de Coldplay tout en embrassant leur aversion. Un article du Guardian a soulevé la question du pouvoir de la banalité dans leur musique, qualifiant le groupe de « leaders de culte » rempli de clichés et de ballades indéscriptibles.
Raison n°2 : Chris Martin est arrogant et insupportable
Ressemblant à Bono pour U2 et Chad Kroeger pour Nickelback, Chris Martin, bien qu’objet d’une certaine affection, est souvent la cible de ressentiments. Ses sourires omniprésents et son attitude effervescente irritent les détracteurs. Certains critiques ont même qualifié l’enthousiasme de Coldplay de potentiellement opportuniste, leur élan communicatif étant souvent perçu comme un faux-semblant.
Raison n°3 : Ils ne sont définitivement pas britanniques
Pour le public britannique, cette aversion peut sembler encore plus marquée. Imaginez entrer dans un pub sombre avec des Britanniques de la classe ouvrière savourant leur pinte en silence, puis voir Chris Martin chanter des paroles empreintes d’une optimiste naïveté. Cette dichotomie ne passe pas inaperçue, ce qui alimente encore plus le ressentiment. Un article de Vice a parfaitement résumé ce malaise en qualifiant leur positivité débridée de difficile à digérer pour les Britanniques.
Raison n°4 : Ils sont des opportunistes
Critiques et fans s’accordent à dire que le groupe a évolué vers une pop fabriquée. Leur album « Mylo Xyloto » est souvent pris comme exemple de leur dégradation vers le kitsch. Les récentes productions, telles que « We Pray », semblent avoir perdu leur essence unique, voire leur crédibilité, se fondant dans la masse de titres pop sans saveur.
Raison n°5 : Les gens sont habitués à les détester
Enfin, certains détestent Coldplay simplement parce qu’ils y ont pris goût. Chaque nouvelle sortie devient une occasion d’en remettre une couche sur leur musique jugée pénible et conventionnelle. Dans un monde où la perception des artistes évolue et où les goûts changent, la réflexion sur l’appréciation de Coldplay se transforme en une question d’honnêteté personnelle vis-à-vis de la musique, de l’image et de l’héritage du groupe.