Le tribunal d’Annecy a prononcé, mardi, une peine de six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans à l’encontre d’une mère de famille, assortie de l’interdiction de se rendre aux abords de l’école primaire de son enfant. Cette condamnation fait suite à une affaire de violences aggravées.
Le 21 février, sous l’emprise d’un état d’ivresse avancé, la femme avait violemment agressé une enseignante qui refusait de lui confier son enfant, jugeant la mère trop alcoolisée. Cette scène s’est déroulée devant plusieurs élèves de l’établissement à Annecy, où la mère a proféré des insultes avant de pousser et frapper la maîtresse au sternum, l’os reliant les côtes.
Un contrôle effectué par les gendarmes sur place a révélé un taux d’alcoolémie de 2 grammes par litre de sang, en plein après-midi, aux alentours de 16 heures.
Reconnaissance d’un problème d’alcoolisme
Au cours de son audience, la prévenue, déjà connue des forces de l’ordre pour des faits d’outrage, a admis souffrir d’alcoolisme, déclarant consommer régulièrement deux litres de bière chaque soir. Malgré la proposition d’un suivi médical destinée à traiter son addiction, elle a préféré annoncer son intention de changer son enfant d’école plutôt que d’accepter cette prise en charge.
Contexte et conséquences
Cette affaire illustre les tensions croissantes autour de la violence envers les personnels éducatifs. Le tribunal a réagi fermement en imposant une mesure d’éloignement de l’établissement scolaire, afin d’assurer la sécurité des enseignants et des enfants. La condamnation rappelle la nécessité d’un cadre protecteur pour les enseignants face à ce type d’agressions.