Pourquoi vous ne survivriez jamais à l’an 536, année du chaos mondial

par Zoé
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Pourquoi vous ne survivriez jamais à l’an 536, année du chaos mondial
Europe, Asie, Moyen-Orient

Mosaïque en carreaux du 6e siècle montrant trois anges assis à une table

Il est tentant de penser que notre époque est la plus difficile à traverser. Pourtant, sans minimiser les nombreux défis contemporains, beaucoup d’entre nous bénéficient d’une situation bien plus confortable que les populations des siècles passés. Réfléchissez-y : préféreriez-vous vivre aujourd’hui ou pendant la période tumultueuse qui a donné naissance au Moyen Âge, souvent qualifié d’« Âges sombres » ?

Le terme « Âges sombres » met particulièrement en colère les spécialistes du Moyen Âge. Plus justement appelés le Haut Moyen Âge, cette période s’étend de 476 apr. J.-C. — date de la chute de l’Empire romain d’Occident — jusqu’au XIe siècle environ. Les historiens reconnaissent généralement une phase d’Antiquité classique qui précède immédiatement cette époque. Cependant, la transition entre ces deux périodes reste floue, et la génération qui en fut témoin se trouvait au cœur d’une époque particulièrement instable, marquée par des bouleversements aux proportions mondiales.

Parmi tous ces événements, une année en particulier se détache comme un véritable cauchemar pour quiconque y aurait vécu : l’an 536 après J.-C. Que s’est-il passé cette année-là ? Pour commencer, une puissante éruption volcanique dans l’hémisphère Nord projeta dans l’atmosphère une quantité telle de cendres et de particules qu’elles obscurcirent le soleil pendant plusieurs mois. Cette éclipse solaire artificielle provoqua une baisse dramatique des températures, hors saison, entraînant de mauvaises récoltes, des famines ravageuses, la propagation de maladies et une désintégration sociale généralisée.

Si vous aviez vécu en 536 et dans les années qui suivirent, vous auriez dû faire face à des conditions d’une extrême sévérité. Survivre aurait été une épreuve véritablement redoutable au cœur de cette crise planétaire.

Lave éruptive d’un volcan en Islande au crépuscule

Une éruption volcanique majeure serait à l’origine des nombreux bouleversements survenus en 536, même si son emplacement exact reste un mystère. Certains chercheurs avancent l’Islande, appuyant leur hypothèse sur des carottes glaciaires prélevées dans les Alpes suisses, qui renferment des fragments de verre volcanique datant du printemps 536, probablement issus d’éruptions islandaises. Toutefois, d’autres scientifiques soulignent que ces éclats présentent des caractéristiques légèrement différentes, suggérant que l’éruption fatale aurait pu avoir lieu ailleurs en Europe ou en Amérique du Nord.

Les témoignages de l’époque décrivent un soleil anormalement sombre et voilé, renforçant l’idée qu’une quantité importante de cendres volcaniques obscurcissait l’atmosphère. Ces données concordent avec les analyses des carottes glaciaires, où l’on retrouve des traces de cendres, ainsi qu’avec les cernes d’arbres qui témoignent d’un ralentissement de la croissance. Des chroniques chinoises évoquent également, à la fin de l’année 535, une étrange poussière recouvrant la ville de Nanjing. S’il s’agissait vraisemblablement de sable fin soufflé depuis des régions en proie à la sécheresse au nord, une poussière encore plus dense est rapportée à la fin de 536 et au début de 537, probablement conséquence des perturbations climatiques liées aux retombées volcaniques.

Par ailleurs, le volcan Ilopango, situé dans l’actuel Salvador, aurait connu une éruption majeure vers l’an 540, selon des recherches publiées dans la revue Quaternary Science Reviews. Si cette datation est exacte, cette seconde éruption aurait renforcé le refroidissement déjà installé sur l’hémisphère nord. D’autres indices laissent penser que plusieurs volcans ont continué à rejeter des cendres après 536, contribuant au maintien d’un climat rigoureux, même si leurs effets restaient inférieurs à ceux dévastateurs des supervolcans.

Vous n’aviez pas besoin de tout ce soleil, n’est-ce pas ?

Soleil derrière des nuages de poussière, crêtes rocheuses au premier plan

Pour les habitants de l’Europe en l’an 536, le soleil s’est soudainement obscurci, enveloppé d’un épais nuage de poussière qui dura près de 18 mois. Cette pénombre constante plongea une grande partie de l’Europe, du Moyen-Orient et de certaines régions d’Asie dans une lumière partielle et faible. Ce phénomène coïncidait avec un minimum solaire, période où l’activité du soleil est la plus basse dans un cycle d’environ 11 ans, ce qui a probablement exacerbé ses effets climatiques, comme le suggère une étude publiée en 2009 dans Geophysical Research Letters.

Les témoins de l’époque n’ignoraient rien de cette étrange obscurité. Le chroniqueur byzantin Procope décrivit cet épisode comme « un présage redoutable » où « le soleil diffusait sa lumière sans éclat, tel la lune, durant toute l’année ». De son côté, l’historien romain Cassiodore nota des « signes extraordinaires dans les cieux », précisant que « le soleil, premier des astres, semblait avoir perdu sa lumière habituelle et prenait une couleur bleutée. On s’émerveillait de ne plus voir d’ombres à midi, tandis que la chaleur, habituellement intense, s’affaiblissait considérablement ».

En Anatolie, l’évêque et chroniqueur Michel le Syrien relata également que « le soleil fut éclipsé durant 18 mois. Il n’éclairait que trois heures chaque matin, mais cette lumière ne ressemblait ni au jour ni à la nuit ». Ces témoignages révèlent l’impression profonde laissée par cette mystérieuse et durable obscurité, qui contribua largement au climat de crise mondiale de cette période.

Vue rapprochée de la neige

Si vous aviez l’audace de revenir en 536 et de tenter votre chance pour survivre à cette époque, un conseil de voyage s’impose : emportez un bon manteau. La présence probable de débris volcaniques dans l’atmosphère, bloquant les rayons du soleil, explique la chute drastique des températures. Ce n’était pas une simple petite fraîcheur, comparable à un vent léger invitant à enfiler un pull douillet et à siroter une boisson chaude. Des recherches récentes montrent qu’au cours de cette année cauchemardesque, la température globale a chuté d’environ 2 degrés Celsius (3,6 degrés Fahrenheit).

À première vue, cette baisse peut sembler minime, mais il suffit de penser à la peur actuelle suscitée par seulement quelques degrés de réchauffement climatique pour mesurer l’impact d’un refroidissement brutal.

Cette tendance au refroidissement fut d’autant plus déstabilisante et catastrophique dans plusieurs régions du globe. En Chine, par exemple, des chutes de neige hors saison furent rapportées, et les gelées touchèrent des cultures jusque-là épargnées, même en pleine période estivale. En Mésopotamie, une région habituellement sèche mais alors plus fertile, des épisodes de neige inhabituels furent également observés durant l’été.

Parallèlement, l’analyse des cernes des arbres dans le Sud-Ouest des États-Unis révèle que même des populations éloignées des chroniqueurs européens ressentirent un froid intense après l’an 536, démontrant ainsi l’ampleur de ce phénomène climatique à l’échelle mondiale.

Tiges de culture dépassant d’une couverture de neige, gros plan

Des températures glaciales et un ensoleillement réduit ne sont jamais favorables aux cultures. En 536, cette combinaison dévastatrice a provoqué l’échec des récoltes sur une vaste étendue allant de l’Europe du Nord à la Chine. Cette crise agricole a engendré des famines massives, un vécu terrible inscrit dans les chroniques de l’époque.

Ainsi, les Annales d’Ulster, manuscrit irlandais datant de cette période, évoquent un « échec du pain », une formule lapidaire qui masque sans doute une souffrance immense. De même, les Annales d’Inisfallen rapportent les mêmes difficultés. Parallèlement, des fouilles archéologiques dans le sud-ouest américain révèlent une insécurité alimentaire parmi les populations indigènes, liée à ces conditions climatiques rigoureuses, conditions qui ont aussi pu favoriser l’émergence de sociétés pueblo plus complexes.

En Chine du Nord, une succession de catastrophes naturelles – sécheresse, grêle puis inondations – a détruit les récoltes et amplifié les famines. Dans le même temps, au Pérou, la civilisation Moche a subi des effondrements similaires de ses cultures. Entre 500 et 700 après J.-C., ces bouleversements ont conduit à des sacrifices humains en masse pour tenter d’apaiser des phénomènes climatiques extrêmes liés au phénomène El Niño.

Deux grands épisodes durant cette période témoignent du sacrifice d’environ quarante individus chacun. Ces gestes désespérés reflètent la gravité du climat d’alors et l’espoir que ces victimes puissent, d’une certaine manière, plaider la cause de leur peuple auprès des forces naturelles.

Seigle infecté par le champignon de l'ergot en gros plan

Au-delà d’un soleil voilé et de chutes de neige hors saison, un ennemi plus insidieux aurait pu se cacher dans les récoltes qui avaient survécu. Selon une étude publiée en 2014 dans le Danish Journal of Archaeology, le voile de poussière obscurcissant le soleil ne serait pas seulement responsable des dérèglements climatiques extrêmes, mais aussi de la propagation généralisée de l’ergotisme. L’ergot est un champignon parasite qui s’installe sur des céréales vitales telles que le blé, le seigle, le riz, le maïs ou l’avoine.

Ce champignon produit des alcaloïdes qui, une fois ingérés, provoquent une multitude de symptômes variant selon la souche : convulsions, hallucinations, gangrène, jusqu’à la mort. Historiquement, l’ergotisme a été lié à des épisodes médiévaux de crises de convulsions et d’hystéries collectives, comme les célèbres procès de sorcellerie.

Lorsque l’ergot s’installe durablement, les agriculteurs peuvent parfois voir son développement sur les céréales. Ce phénomène était connu dès l’Antiquité ; des textes mésopotamiens datant de 600 avant notre ère témoignent déjà de plaintes concernant des grains contaminés. Pourtant, dans un contexte de famine, qui aurait renoncé à consommer du blé décoloré quand c’est la seule ressource disponible ?

Concernant l’année 536, les données climatiques scandinaves de l’époque révèlent que certains villages étaient anormalement humides et froids, des conditions idéales pour la prolifération de l’ergotisme. Par ailleurs, le seigle, céréale réputée pour sa résistance au froid, offre un terrain particulièrement propice au développement de ce champignon.

Gros plan de pièces anciennes en argent

En 536, même si personne ne scrutait la bourse, les répercussions économiques étaient bien réelles et dévastatrices. En Europe, toute perturbation impactant le commerce international en pleine croissance, comme les déplacements massifs de populations fuyant la famine ou les pertes financières dues à des récoltes catastrophiques, provoquait des effets en cascade aux conséquences dramatiques.

Les carottes glaciaires offrent un éclairage fascinant sur cette période troublée. Une étude publiée dans Antiquity révèle que des échantillons prélevés dans le glacier Colle Gnifetti, à la frontière Suisse-Italienne, montrent une chute tardive de la pollution au plomb. Ce phénomène, lié traditionnellement à la fonte du minerai d’argent, était déjà en déclin après le retrait des Romains, mais cette baisse s’est accentuée vers le milieu du VIe siècle.

Les chercheurs attribuent cette nouvelle chute à la conjonction des pressions économiques engendrées par le changement climatique et les épidémies. Face à la famine et à la peste, les populations réduisaient leurs dépenses et retardaient le raffinage de l’argent.

Au nord de l’Europe, plusieurs villages suédois semblent avoir été désertés, notamment dans les zones de l’est et du centre. Par ailleurs, les archéologues constatent une augmentation du recours à l’or pour des sacrifices, traduisant une volonté des communautés à offrir des biens précieux au divin plutôt qu’à les réinjecter dans l’économie locale et régionale. Cette tendance illustre l’état de détresse et les stratégies spirituelles adoptées pour tenter de conjurer le malheur ambiant.

Peinture moderne représentant Fenris et Odin combattant lors du Ragnarök

Vivre en 536 n’offrait guère de répit à travers les arts et la littérature. Chez les Nordiques, les récits se teintèrent rapidement d’apocalypse, mettant en avant le concept de Fimbulvetr ou “Grand Hiver”, une période glaciaire terriblement froide annonçant la fin du monde. Ce Fimbulvetr regroupe un soleil affaibli, des inondations et des tremblements de terre, et reflète sans doute une tentative culturelle pour comprendre les conséquences des bouleversements climatiques et sociaux de cette époque. Le lien entre cette année trouble et l’émergence de visions littéraires apocalyptiques en Scandinavie est difficile à ignorer.

Mais ce sombre tableau ne se limitait pas aux populations nordiques. En Grande-Bretagne, bien que les sources historiques soient fragmentaires et parfois biaisées, la légende du roi Arthur pourrait bien trouver ses racines dans ce contexte chaotique. Alors que l’on pense souvent à lui comme un personnage médiéval mythifié, le poème gallois du VIe siècle Y Gododdin fait une référence furtive à Arthur, tandis que la Historia Brittonum du IXe siècle lui accorde un rôle plus développé.

Quel rapport avec l’année 536 ? La légende d’Arthur pourrait s’appuyer sur des batailles réelles survenues à cette période. Les pressions sociales et économiques liées à la famine et aux déplacements de populations affamées stimulaient les conflits. Les chronologies et localisations géographiques des affrontements attribués à Arthur dans des sources comme la Historia Brittonum correspondent effectivement à des événements historiques plausibles, comme l’a montré l’étude Northern History.

Illustration ancienne de Rome antique pendant la peste de Justinien

Là où il y a famine, il y a des populations affamées au système immunitaire affaibli – les cibles idéales pour une épidémie dévastatrice. Déjà au dixième année du règne de l’empereur Justinien, soit autour de l’an 536, le voile de poussière fit une mystérieuse apparition. Le chroniqueur Procope rapporte alors : « Depuis ce moment, les hommes ne furent plus exempts ni de guerre, ni de peste, ni d’aucune autre calamité conduisant à la mort. »

Michael le Syrien, un autre historien de l’époque, offre dans sa chronique un récit encore plus saisissant de la vie durant la Peste de Justinien. Il décrit qu’en 537, une épidémie frappa Constantinople, décimant des milliers de personnes – les autorités auraient cessé de compter après environ 300 000 morts. « Le mal commença par une plaie à la paume de la main », raconte-t-il, « puis progressa jusqu’à ce que l’affligé ne puisse plus se déplacer. La ville devint nauséabonde, si bien que les cadavres furent jetés à la mer, mais ils refaisaient toujours surface. » Cette maladie, qui ressemble fort à la peste bubonique, se propagea ensuite en Égypte, Palestine, Arménie et Perse.

Les recherches modernes ont situé la Peste de Justinien en 541 après J.-C., soit cinq ans après l’apparition du voile de poussière. Si certains doutaient encore qu’il s’agisse bien de la peste bubonique, une étude publiée dans PLoS Pathogens a révélé que des individus inhumés dans des tombes du VIe siècle en Allemagne étaient bel et bien infectés par Yersinia pestis, la bactérie responsable de la peste. De surcroît, on observe un afflux important de sépultures à partir de 536, témoignant d’une mortalité massive nécessitant des enterrements rapides.

Illustration vintage du général byzantin Bélisaire combattant les Goths dans les années 530

Neige en été, récoltes desséchées, économies au ralenti, épidémies dévastatrices… quel empire aurait pu résister à une telle succession de catastrophes ? Rome en particulier en souffrait énormément. Dès le VIe siècle, l’Empire romain vacillait déjà, divisé depuis 395 en deux entités distinctes, l’Empire d’Orient et l’Empire d’Occident. Cette division répondait en partie à la difficulté de gérer un immense territoire, mais aussi à la menace croissante de l’Empire perse à l’est. La présence de deux empereurs permettait d’assurer une meilleure surveillance. Cependant, ces deux moitiés rivalisaient fréquemment.

L’Empire d’Orient, transformé en Empire byzantin, se maintint plutôt bien, tandis que l’Empire d’Occident finit par s’effondrer face aux envahisseurs. La crise climatique et sociale de l’année 536 ne fit qu’aggraver cette instabilité administrative et sociale. Même Constantinople, la capitale de l’Orient, n’était pas à l’abri, ayant déjà connu quatre ans plus tôt les sanglantes émeutes de Nika.

Ce contexte chaotique s’inscrit dans ce que l’histoire appelle l’Âge des Migrations, ou plus dramatiquement, les Invasions barbares. Comme leur surnom l’indique, de nombreux peuples non-romains commencèrent à s’installer sur les anciennes terres romaines. La première vague fut marquée par les tribus germaniques, notamment les Wisigoths, qui fuyaient l’avancée des Huns et finirent par prendre Rome en 410. Une seconde vague d’envahisseurs débuta autour de l’an 500 et dura plusieurs siècles, accentuant encore les bouleversements sociaux aux alentours de 536.

Parallèlement, les conflits se poursuivaient : l’empereur Justinien tentait de reconquérir les territoires perdus de l’Empire romain occidental (opération qui s’achèvera en 555), tandis que les Guerres gothiques faisaient rage jusqu’en 554, parmi d’autres affrontements incessants.

La médecine était loin d’être avancée

Illustration 3D de la bactérie Yersinia pestis responsable de la peste bubonique

Au VIe siècle, à Byzance, les textes médicaux classiques de l’Antiquité constituaient la référence majeure. Cependant, des figures comme Galien, médecin et écrivain grec du IIe siècle, ne se sont pas toujours révélées exactes. Il défendait notamment une théorie aujourd’hui discréditée : celle de l’équilibre des quatre humeurs dans le corps humain. Cette idée, bien que scientifiquement erronée, a perduré bien au-delà du Moyen Âge et considérait que restaurer la santé passait par l’ajustement des humeurs, souvent via des pratiques radicales comme la saignée ou la purge.

Lors de l’apparition de la peste de Justinien, cette approche ne s’est pas avérée efficace. Les médecins de l’époque, qui ont laissé des témoignages écrits, faisaient preuve d’un sens aigu de l’observation et d’une certaine ouverture à l’expérimentation, mais cela n’a pas empêché une catastrophe démographique : entre 25 et 100 millions de morts sont estimés, avec une moyenne souvent rapprochée des 50 millions.

La vie quotidienne elle-même était loin d’être sûre, même si les archives restent rares et fragmentaires. La mortalité infantile, que l’on estime à 30 % ou plus pour le Moyen Âge européen, était vraisemblablement aussi élevée, voire pire, plusieurs siècles plus tôt. Les populations vivantes à cette époque devaient affronter des pathologies qui auraient aujourd’hui des soins adaptés, telles que les troubles cardiaques ou les caries dentaires.

Mais c’est la mortalité maternelle qui posait un défi particulièrement redoutable. Une étude publiée en 2013 dans la revue World Archaeology analysant des sépultures anglo-saxonnes datées entre 450 et 700 après J.-C. a révélé que les femmes inhumées avec des nourrissons avaient probablement succombé lors de l’accouchement à des taux bien plus élevés qu’aujourd’hui dans de nombreuses régions.

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