Une semaine s’est écoulée sans aucune nouvelle d’Agathe Hilairet, cette joggeuse de 28 ans disparue depuis le jeudi 10 avril après être partie courir. Malgré un dispositif conséquent mobilisant près d’une centaine de gendarmes à Vivonne, dans le département de la Vienne, aucun indice ne permet jusqu’à présent de la localiser. Ce jeudi après-midi, les recherches sur le terrain ont été suspendues afin d’entamer une nouvelle phase dans l’enquête, a indiqué la gendarmerie.
Après une dernière battue menée jeudi matin autour de Vivonne, une petite commune située à une vingtaine de kilomètres au sud de Poitiers, les investigations continuent désormais au sein d’une cellule nationale regroupant une vingtaine d’agents spécialisés.
Une zone de recherche étendue et méthodique
Agathe Hilairet n’a plus donné signe de vie depuis son départ du domicile familial à Vivonne. La jeune femme, à la silhouette frêle (1,65 m pour 35 kg), est activement recherchée dans un périmètre étendu : une vaste zone de 100 km² a été minutieusement explorée pendant trois jours. Ce travail de ratissage a mobilisé une centaine de gendarmes, soutenus par des plongeurs pour sonder les cours d’eau de la région, ainsi que par un hélicoptère équipé d’une caméra thermique.
Les investigations avaient ensuite été recentrées sur un secteur restreint d’environ 3 km² autour de Vivonne, avant de s’élargir à nouveau face à l’absence de résultats concrets. Par ailleurs, l’enquête a franchi un cap avec l’ouverture d’une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration » par le parquet de Poitiers, renforçant ainsi les moyens consacrés à cette affaire. Depuis le lancement de l’appel à témoins vendredi dernier, 178 signalements ont été reçus par les forces de l’ordre.