Faits Divers
Le corps de Louise, 11 ans, a été découvert dans la nuit de vendredi à samedi dans un bois de l’Essonne. L’autopsie a révélé qu’elle avait subi une dizaine de coups, probablement mortels, infligés à l’aide d’un couteau. Une trace d’ADN, non identifiée à ce stade, a été prélevée sur le corps, et doit être comparée à celui d’un suspect actuellement en garde à vue.
Selon les premières informations, un homme de 23 ans, reconnu sur des images de vidéosurveillance alors qu’il suivait Louise à la sortie du collège, a été interpellé. Publiquement identifié comme « addict aux jeux vidéo », ce suspect, déjà connu des forces de l’ordre pour d’autres affaires, est entendu pour « meurtre sur mineur de 15 ans ». Des incohérences ont été relevées dans ses déclarations, suscitant l’attention des enquêteurs qui espèrent confirmer rapidement son identité grâce aux résultats d’analyses ADN, attendus dans un délai de 24 à 48 heures.
Les investigations se poursuivent activement sur le terrain. Un autre élément, en provenance du bois des Templiers à Longjumeau, vient renforcer la détermination des policiers à élucider ce drame. Par ailleurs, outre le suspect déjà placé en garde à vue, trois autres personnes – étroitement liées au principal mis en cause – ont également été retenues dans le cadre de l’enquête pour « non-dénonciation de crime ».
L’autopsie a détaillé les blessures de la collégienne, avec notamment quatre plaies sur le torse et quatre autres sur le cou, confirmant ainsi la violence de l’attaque. Les autorités judiciaires, par l’intermédiaire du procureur de la République d’Evry, poursuivent désormais leur travail afin de faire toute la lumière sur cette affaire tragique.
Pour suivre l’évolution de cette enquête, plusieurs éléments seront examinés en vue de rapprocher définitivement l’ADN découvert sur le corps de celui du suspect interpellé.