L’essentiel
Publié le 13/02/2025 à 18h43 • Mis à jour le 13/02/2025 à 18h43
Dimanche, l’hôpital gériatrique du CHU de Toulouse a connu un drame dramatique :
- Un homme de 77 ans a perdu la vie, victime d’un patient de 71 ans.
- Selon La Dépêche du Midi, une altercation entre les deux malades se serait rapidement envenimée.
- Les circonstances font actuellement l’objet d’une enquête minutieuse pour mieux comprendre ce drame.
Une dispute entre ces deux patients a dégénéré le dimanche 9 février au cœur de l’Unité cognitivo-comportementale, spécialement destinée aux personnes atteintes de troubles neurodégénératifs au sein de l’hôpital gériatrique Garonne de Toulouse. D’après La Dépêche du Midi, les échanges violents entre ces patients vulnérables auraient conduit l’un d’eux à saisir vigoureusement une carafe ou un thermos afin d’asséner des coups à son opposant, frappant ce dernier à la tête jusqu’à ce que la victime perde connaissance.
Alerté par les bruits, le personnel médical a découvert la victime de 71 ans, baignant dans son sang, tandis que l’agresseur présumé se trouvait, le temps d’une courte période, dans la salle de bains. En dépit de l’intervention rapide des services d’urgence en neurochirurgie, le patient n’a pu être sauvée et a succombé à ses blessures le soir même.
Rapidement, les autorités ont été alertées et une enquête judiciaire, pilotée par le parquet de Toulouse, a été ouverte pour éclaircir les circonstances d’un drame survenu entre deux personnes qui ne se connaissaient pas. Le patient considéré comme l’agresseur n’a pas encore pu être interrogé pour des raisons médicales, et un expert psychiatrique devrait être dépêché prochainement.
« Il s’agit de faits exceptionnels pouvant, dans certains cas, survenir lorsqu’un patient présentant des troubles neurologiques connaîtrait un épisode violent. L’absence de préméditation et de contrôle rend la situation d’autant plus tragique pour les patients concernés ainsi que pour leurs familles », explique, sous couvert d’anonymat, une médecin du CHU.
La direction de l’établissement a confirmé le drame en précisant qu’aucun commentaire ne serait fait dans le cadre de l’enquête en cours, par respect pour la victime et sa famille.
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