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Un ciel dangereux au-dessus de Manhattan

Pour bien comprendre l’événement à venir, il faut d’abord mesurer que certains endroits du globe sont strictement évités par les avions. Les raisons sont variées et souvent évidentes :
- Sécurité : des lieux sensibles (comme la résidence présidentielle) sont protégés par des interdictions de survol.
- Zones de conflit : les théâtres d’opérations militaires rendent le survol dangereux.
- Phénomènes naturels : volcans et autres dangers atmosphériques imposent des détours.
Parmi ces zones à risque figure Manhattan, une île couverte de gratte-ciel depuis l’aube de l’aviation civile. Cette « forêt » de bâtiments élevés rend tout appareil volant à basse altitude à la fois vulnérable et susceptible d’effrayer profondément la population — bien avant les événements du 11 septembre 2001.
Le 28 juillet 1945, la tragédie se produisit : un bombardier B-25 entra en collision avec le flanc de l’Empire State Building. Les témoins furent pris d’horreur. La Seconde Guerre mondiale n’était pas encore officiellement close — l’Allemagne avait capitulé quelques mois plus tôt, mais le Japon résistait toujours.
Dans ce climat d’incertitude, tout incident prenait une signification accrue : moins de trois mois avant, cinq enfants et une femme enceinte avaient été tués par une bombe-sonde japonaise en Oregon, restant les seules victimes américaines sur le sol national pendant le conflit. Était-ce un acte de guerre, ou un accident tragique ?
Le récit du crash avion Empire State Building plonge au cœur de cette question, en restituant l’angoisse et la confusion d’une ville frappée en plein ciel.
L’appareil militaire effectuait un vol de routine

Dans cette portion de l’histoire, l’appareil en cause était un B-25 Mitchell surnommé « Old John Feather Merchant ». Le commandant de bord, le lieutenant-colonel William Franklin Smith Jr., était un pilote décoré qui avait effectué une cinquantaine de missions en Europe durant la Seconde Guerre mondiale. Ce vol devait être une liaison banale entre deux bases.
À bord se trouvaient également le copilote, le sergent-chef Christopher Domitrovich, et un mécanicien aéronautique de la Marine, Albert Perna, qui voyageait pour retrouver ses parents après l’annonce du décès de son frère lors d’une attaque navale près du Japon. Ce convoi humain conférait au vol une dimension poignante qui allait rendre le drame encore plus lourd.
- Appareil : North American B-25 Mitchell, « Old John Feather Merchant »
- Pilote : Lt. Col. William F. Smith Jr. (pilote expérimenté, ~50 missions)
- Copilote : Staff Sgt. Christopher Domitrovich
- Mécanicien : Albert Perna (se rendant auprès de sa famille)
Ce jour-là, un épais brouillard réduisait fortement la visibilité. Malgré les réserves exprimées au départ par l’équipage sur les conditions météo, Smith maintint sa trajectoire vers LaGuardia. On lui conseilla toutefois, pour raison de sécurité, de dévier et d’atterrir à Newark; il choisit de poursuivre sa route vers sa destination initiale.
Pris par le brouillard, le pilote se désorienta et se retrouva à traverser le centre de Manhattan à très basse altitude. Un témoin, le pilote Allen Aiman, qui avait déjà servi dans le Pacifique, déclara plus tard qu’il n’y voyait « absolument rien » et qu’il fut stupéfait lorsqu’il vit l’appareil surgir de la couche de nuages. Volant si bas pour tenter de sortir du brouillard, l’équipage eut peu de marge de manœuvre.
Cette succession d’erreurs de navigation et de conditions météorologiques défavorables allait conduire directement au crash avion Empire State Building, un accident qui allait marquer profondément New York.
L’avion a failli percuter plusieurs autres bâtiments

On ne connaît pas avec certitude la réaction du lieutenant-colonel William Smith en apercevant la trajectoire de son appareil, mais il a dû comprendre immédiatement l’extrême danger dans lequel il se trouvait. Pour éviter une série de gratte-ciel — notamment le Chrysler Building et le New York Central Building — il fut contraint d’effectuer des manœuvres serrées qui, ironie du sort, le poussèrent ensuite droit vers l’Empire State Building.
Plusieurs témoins oculaires décrivirent la proximité effrayante de l’appareil :
- Nanette Morrison, dactylographe travaillant au 38e étage d’un bureau proche de l’Empire State Building, déclara que l’avion passa si près de sa fenêtre qu’elle put distinguer les deux membres d’équipage dans le cockpit : « J’ai failli leur faire signe. Puis j’ai réalisé qu’ils étaient en difficulté. »
- Le lanceur des Boston Braves, Mort Cooper, qui séjournait au Commodore Hotel, vit l’appareil passer avant qu’il ne frôle dangereusement le RCA Building (aujourd’hui 30 Rockefeller Plaza).
- Ces manœuvres d’évitement, bien que réussissant à préserver les autres immeubles, conduisirent finalement l’avion vers une trajectoire fatale en direction de l’Empire State Building.
À seulement cinq pâtés de maisons, James E. Ager utilisait un dictaphone lorsqu’on entend distinctement le passage de l’appareil sur l’enregistrement. Arthur Weingarten, auteur d’un ouvrage sur la tragédie intitulé The Sky Is Falling, a raconté que sur la bande on perçoit Ager dicter une lettre pendant que le bruit des moteurs devient de plus en plus fort, puis, soudainement, sa voix s’interrompt et l’on entend un bruit sourd — l’impact du bombardier contre l’Empire State Building.
Ces récits rapprochent le lecteur du drame et soulignent comment, dans les instants précédant le crash, la tentative d’éviter d’autres gratte-ciel entraîna l’appareil vers l’édifice le plus emblématique de Manhattan.
Des dizaines de témoins impuissants face au désastre

Alors que l’événement se déroulait au-dessus de Manhattan, de nombreux témoins au sol ont compris presque instantanément que l’issue serait tragique. Plusieurs personnes présentes ce jour-là ont raconté la même impression d’inéluctabilité — un sentiment partagé par ceux qui observaient l’appareil en perdition.
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Le lieutenant Aubrey B. Condit, officier de l’Army Air Force, estima que les occupants de l’avion disposèrent d’environ une minute entre le moment où ils constatèrent qu’un crash était inévitable et l’impact. Il confia : « Le pilote… avait une minute pour voir comment il allait mourir. »
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Le commentateur sportif Stanley Lomax, qui vit l’appareil depuis sa voiture, se souvint avoir crié au pilote en vain : « Monte, espèce d’idiot, monte ! ». Cet appel désespéré traduisait l’impuissance générale à influer sur le sort de l’avion.
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Walter Daniels, éditeur au New York Times, raconta que le grondement des moteurs sonnait anormalement bas et que l’avion semblait filait à une vitesse effrayante. Beaucoup se mirent à courir vers la Cinquième Avenue pour mieux voir ce qui se passait, convaincus qu’un désastre allait survenir.
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Nanette Morrison, dactylographe ayant failli saluer les pilotes depuis son bureau, décrivit les secondes terribles qui suivirent le passage de l’appareil : le pilote tenta visiblement de redresser l’avion, mais celui-ci ne monta que lentement, si lentement que l’observation de cet effort totalement vain en devenait insoutenable.
Ces récits convergent pour montrer à quel point le crash avion Empire State Building fut perçu comme imminent et tragique par ceux qui assistèrent, impuissants, à la scène.
L’avion a percuté le 79e étage

Pour situer l’événement : l’appareil n’a pas réussi à prendre suffisamment d’altitude pour passer au-dessus du gratte-ciel et a percuté l’édifice autour du 79e étage. Ce moment reste l’un des plus saisissants de l’histoire aérienne de New York et illustre la violence du crash avion Empire State Building.
Une employée, située au 56e étage, raconta avoir été au dossier lorsque le bâtiment a violemment tangué. Elle se souvient avoir été projetée à travers la pièce puis plaquée contre un mur, tandis que des cris et de la confusion s’ensuivaient, sans qu’on sache d’emblée s’il s’agissait d’un accident ou d’un attentat.
Plus haut, sur la plateforme d’observation du 86e étage, un guide accompagnant plusieurs visiteurs décrivit un fracas inouï qui fit sursauter tout le monde. Malgré l’impact situé en contrebas, il parvint à organiser l’évacuation de son groupe et à les faire sortir sains et saufs.
- Les étages 78 à 80 présentent un trou d’impact d’environ 18 × 20 pieds (environ 5,5 × 6 m).
- Une vingtaine d’étages ont vu leurs fenêtres soufflées par l’onde de choc.
- Des débris ont été projetés sur une large zone ; une partie de l’appareil est restée encastrée dans la façade, visible sur les photographies d’époque.
Les images du dégât — avec un morceau d’avion dépassant de la façade — paraissaient tellement extraordinaires qu’elles ont dû être authentifiées par des vérifications historiques pour dissiper tout doute sur leur authenticité.
Cette séquence violente et ses témoignages directs éclairent non seulement l’ampleur des dégâts matériels, mais aussi la stupeur et la solidarité immédiate des témoins présents ce jour-là.
Plusieurs bâtiments voisins ont également été endommagés

En élargissant le regard au-delà de l’Empire State Building, on constate que l’impact n’a pas été sans conséquence pour l’environnement immédiat. L’appareil a frôlé plusieurs immeubles avant d’atteindre sa cible, et l’énergie du choc a projeté des morceaux à travers le quartier.
La carlingue ne s’est pas désintégrée sur le coup, et des éléments lourds ont ainsi été retrouvés sur d’autres toits ou dans la rue. Parmi les fragments identifiés figuraient :
- un des moteurs,
- une portion de fuselage,
- une roue,
- le train d’atterrissage.
Frank Rinaldi travaillait dans un salon de coiffure voisin lorsqu’il entendit l’impact. Quelques secondes plus tard, une plaque de métal s’écrasa contre la vitrine, envoyant la clientèle se mettre à l’abri.
Des morceaux de mortier et des vitres provenant de l’Empire State Building tombèrent dans la rue, à quelques centimètres seulement d’un laveur de vitres qui avait terminé son travail quelques minutes plus tôt. Le moteur projeté fut entraîné tout le long du pâté de maisons et termina sa course dans un atelier d’art situé dans un penthouse, où il prit feu.
D’autres débris heurtèrent des façades, atterrirent sur des toits ou s’éparpillèrent dans les rues sous les yeux médusés des passants. Malgré cette pluie de fragments lourds et parfois en flammes, il n’y eut, étonnamment, aucune victime en dehors de l’appareil et de l’intérieur de l’Empire State Building — un fait qui souligne l’ampleur du drame et la part d’imprévisible qui entoure ce crash avion Empire State Building.
Des dizaines de blessés et de victimes

Sur place, ceux qui se trouvaient près du point d’impact ont été confrontés à des scènes d’épouvante, d’une intensité qui évoque, par certains aspects, l’intérieur du World Trade Center lors du 11 septembre. Des décennies plus tard, Therese Fortier Willig se rappelait encore avec une vive clarté un collègue atteint de blessures fatales : « M. Fountain traversait le bureau quand l’avion a frappé l’immeuble, et il était en feu. Ses vêtements étaient en feu. Sa tête était en feu », confiait-elle à NPR. « Six d’entre nous avons réussi à nous réfugier dans un bureau qui semblait épargné par les flammes et avons fermé la porte avant qu’elles ne nous engloutissent. Il n’y avait aucun doute que les autres devaient être morts. »
Le jeune Donald Moloney, alors stagiaire hospitalier de 17 ans affecté à la Garde côtière, décrivit ce qu’il avait vu ce jour-là avec une froideur saisissante, dans un témoignage rapporté par The Brooklyn Eagle : « J’ai ramassé deux têtes et des parties de quatre corps et aidé à les empiler sur une table. … Je suppose que j’ai dû transporter et soigner une vingtaine de personnes. Toutes étaient brûlées et souffraient terriblement du choc. »
Le bilan humain total combinant les trois occupants de l’appareil et les personnes dans l’immeuble s’éleva à :
- 14 personnes décédées;
- 24 personnes blessées.
Le drame aurait pu être bien pire : l’accident survint un samedi, et seulement environ 1 500 personnes se trouvaient alors dans l’édifice, contre jusqu’à 15 000 en semaine, lorsque le gratte-ciel était généralement bondé. Cette circonstance limita le nombre de victimes du crash avion Empire State Building.
De nombreux héros inattendus

Au milieu de la panique et avant même l’arrivée organisée des secours, des passants et employés ordinaires se sont précipités pour porter assistance aux blessés. Ces gestes improvisés ont fait la différence pour de nombreuses victimes du crash.
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Donald Moloney, âgé de 17 ans, n’a pas hésité : voyant l’accident, il a couru jusqu’à une pharmacie voisine pour réclamer la plus grande trousse de secours disponible. De retour à l’Empire State Building, il administra des injections de morphine pour calmer les souffrances, malgré la crainte d’éventuelles poursuites liées à l’usage de médicaments.
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L’ingénieur Arthur E. Palmer et son assistant D.J. Norden empêchèrent une femme grièvement brûlée de se jeter par une fenêtre, puis forcèrent le mur de leur bureau à coups de marteau pour créer une issue. Norden se glissa d’abord par l’ouverture, prit la femme par les bras ; Palmer la soutint par les jambes. Ensemble, ils la tirèrent à travers le bureau désert jusqu’à un couloir menant à l’escalier. Elle les remercia plus tard d’avoir sauvé sa vie.
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Penny Skepko et Barbara Brown, employées au service Air Cargo, choisirent de ne pas évacuer afin de soigner les blessés. Leur décision s’avéra providentielle : l’ascenseur qu’elles auraient dû prendre chuta jusqu’au bas de l’immeuble. Après cette seconde frayeur, elles restèrent pour aider médecins et infirmiers pendant cinq heures.
Ces interventions spontanées, venues de civils autant que de professionnels, illustrent la solidarité qui s’est manifestée lors de ce tragique incident et soulignent l’impact humain du crash avion Empire State Building.
Une femme survécut à la plus longue chute en ascenseur de l’histoire

La tragédie de ce jour-là donna naissance à l’un des récits de survie les plus étonnants. Betty Lou Oliver, employée comme préposée d’ascenseur, se trouvait au 80e étage, juste à côté du point d’impact du crash avion Empire State Building. Gravement brûlée par l’accident, elle fut placée dans un ascenseur pour être descendue et soignée.
Lorsque les équipes de secours avaient mis Oliver dans la cabine, elle était la seule passagère. Les câbles, fragilisés par le choc de l’appareil, cédèrent peu après, entraînant l’ascenseur dans une chute vertigineuse.
Depuis son lit d’hôpital, Oliver raconta à sa famille ce qui s’était passé, récit ensuite transmis à la presse (voir notamment The Courier-News : https://www.newspapers.com/article/the-courier-news-betty-lou-oliver-tells/11687034/). Elle décrivit la scène ainsi :
« L’ascenseur sembla s’arrêter et trembler un instant. Puis il se mit à tomber à pic. J’ai essayé désespérément de l’arrêter… Rien n’y faisait. J’ai commencé à crier et à frapper le plancher. … Je descendais si vite que je dus m’accrocher aux parois de l’ascenseur pour ne pas flotter. »
La chute atteignit 75 étages. L’impact lui fractura le bassin, la colonne et le cou. De manière incroyable, elle survécut, établissant le record de la plus longue chute en ascenseur survécue, selon le Guinness Book of World Records.
Quelques faits saillants :
- Localisation : Empire State Building, suite au crash aérien survenu en 1945.
- Distance de chute : 75 étages.
- Conséquences : fractures graves mais survie miraculeuse, record mondial enregistré.
Si la probabilité de mourir dans un accident d’ascenseur reste très faible, ce récit — à la fois brutal et extraordinaire — apporte une lueur d’espoir aux personnes craignant ces espaces confinés, en montrant l’incroyable capacité de résistance humaine face à un sinistre majeur.
Le sauvetage fut un immense succès pour les pompiers

Bettmann/Getty Images
Après le crash d’avion sur l’Empire State Building (crash avion Empire State Building), le feu se propagea rapidement : de l’essence enflammée a coulé à l’intérieur de l’immeuble et déclencha trois incendies distincts dans les étages supérieurs.
Il s’agissait d’un sinistre sans précédent — le plus haut incendie jamais enregistré dans l’histoire de la ville à cette époque — et des centaines de pompiers furent immédiatement dépêchés sur les lieux.
La présence des secours fut un immense soulagement pour les personnes piégées dans le bâtiment. Therese Willig raconta : « Soudain, voilà les pompiers, ils viennent nous sauver, tout habillés de leurs manteaux de pluie et de ce qu’ils portent. C’était merveilleux. Nous sommes sortis par les vitres brisées. J’étais simplement reconnaissante d’être en vie. »
- Intervention massive : des dizaines d’équipes montèrent vers les étages supérieurs pour contenir les flammes.
- Incendies multiples : trois foyers totalement séparés ont été maîtrisés grâce à une coordination rapide.
- Domages limités : malgré l’ampleur dramatique de l’accident, les dégâts finaux restèrent relativement contenus.
- Innovation tactique : l’usage des talkies-walkies, en place depuis moins d’une décennie, se révéla crucial — avec les lignes téléphoniques du bâtiment coupées, ces appareils permirent aux équipes situées à plusieurs dizaines d’étages de communiquer efficacement avec le sol.
Le professionnalisme et les méthodes employées lors de cette intervention servirent de modèle : d’autres services d’incendie, et même certains pays, s’inspirèrent ensuite de ces pratiques pour améliorer leurs propres procédures.
Un an plus tard, un autre avion frôla l’édifice

En poursuivant le fil de l’histoire du crash avion Empire State Building de 1945, il est stupéfiant de réaliser à quel point un tel accident avait peu de chances de se produire. Des restrictions strictes encadraient alors le trafic aérien au-dessus de New York, notamment une interdiction de descendre sous les 5 000 pieds. Même en incluant la longueur de son antenne, l’Empire State Building ne mesure que 1 454 pieds, laissant a priori une marge de sécurité importante.
Après la catastrophe, le maire Fiorello La Guardia manifesta sa colère. Des journalistes du New York Times rapportèrent qu’il insista avec véhémence : « I told them not to fly over the city. » Avant la fin de la journée, deux enquêtes — l’une menée par l’armée américaine et l’autre par les services d’incendie — furent lancées pour comprendre les circonstances.
On aurait donc pu penser qu’un incident semblable ne se reproduirait jamais. Pourtant, à peine quatre jours avant le premier anniversaire du drame, un autre appareil passa à une distance terrifiante de l’immeuble, semant la panique parmi les témoins.
- Des observateurs signalèrent qu’un bimoteur évolua à moins de 200 pieds du gratte-ciel, donc encore plus bas que l’appareil militaire impliqué l’année précédente.
- Le pilote évita in extremis la tour au niveau du 68e étage en effectuant une manœuvre pour s’écarter.
- L’appareil n’affichait aucune identification visible et l’origine du vol ne fut jamais déterminée, laissant l’incident enveloppé de mystère.
Ce nouvel épisode accentua l’inquiétude générale et posa davantage de questions sur la sécurité aérienne en zone urbaine, tout en laissant, à ce jour, une part d’énigme sur la nature exacte de ce vol rapproché.
