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Mort par crocodile
Avez-vous déjà imaginé ce que c’est que d’être dévoré par un crocodile ? Bien qu’une telle expérience soit difficile à saisir, il est certain que la mort par crocodile était redoutée dans l’Égypte ancienne. Considérés comme des créatures effrayantes, les crocodiles du Nil étaient souvent associés à des punitions sévères pour les criminels, en particulier les voleurs récidivistes. Le crocodile était respecté et révéré, lié à Sobek, le dieu à tête de crocodile, qui symbolisait à la fois la fertilité et la mort. Les voleurs étaient ainsi conduits à leur mort en étant offerts au crocodile, une ultime leçon comme un retour à la nature nourricière du Nil.
Ce processus pouvait être particulièrement douloureux, car les crocodiles sont connus pour être des « mangeurs désordonnés ». Leur méthode consistant à déchirer leurs proies peut entraîner une fin atroce.
Mort par empalement
Le mot âpre « empalement » évoque des images horrifiques, et l’Égypte ancienne n’était pas étrangère à cette méthode de mise à mort. L’emprisonnement sur une pique pouvait se faire soit en la plaçant verticalement, soit horizontalement. Les personnes condamnées à cet exécutoire étaient souvent accusées de crimes graves, comme le vol de tombes royales. Cette exécution était effectuée publiquement, ce qui ajoutait une dimension d’horreur et de dissuasion dans la société.
Mort par noyade
La noyade était un autre moyen d’exécuter les criminels. Cette méthode, bien que moins macabre en apparence que d’autres, entraînait son lot de souffrance. Enfermé dans un panier, le condamné devait faire face à une mort lente et angoissante, où l’incapacité à respirer causerait suffocation et désespérance. La noyade dans le Nil était une manière discrète de se débarrasser des criminels, et les luttes désespérées pour respirer amplifiaient la douleur de cette mort horrible.
Mort par immolation
La mort par brûlure a été savourée comme une méthode d’exécution redoutable. Bien qu’il y ait peu de détails sur sa pratique en Égypte, les rébellions contre les pharaons étaient sévèrement punies par le feu. Étant donné l’importance de la préservation de l’âme dans la culture égyptienne, la combustion était aussi perçue comme un acte de damnation. Cette méthode entraînait une douleur indescriptible, bien au-delà de l’inimaginable.
Mort par ensevelissement
Enfin, l’ensevelissement, ou le fait d’être enterré vivant, offrait une mort lente et torturante. Les victimes de ce châtiment subissaient la panique et l’asphyxie, victimes d’un manque d’oxygène dans un espace clos. Dans certaines pratiques, même des serviteurs des pharaons pouvaient être immurés pour les accompagner dans l’au-delà. Bien que cette méthode semble avoir décliné, elle était entourée d’une horreur palpable qui témoigne des croyances égyptiennes sur la vie après la mort.