Qu’est-ce que les cartes de danse et pourquoi ne les utilisons-nous plus ?
La danse est souvent considérée comme l’un des moyens préférés de l’humanité pour se mouvoir. Les premières preuves historiques de la danse se trouvent dans des peintures rupestres indiennes datant de 9 000 ans, ce qui témoigne que les humains s’adonnent à cet art depuis longtemps. Que ce soit lors de cérémonies religieuses ou de rassemblements sociaux, la danse a toujours occupé une place importante dans presque toutes les cultures à travers le monde.
Au fil des siècles, les styles musicaux, les pas de danse et les attentes sociétales entourant la danse ont évolué. À l’époque victorienne, les règles liées à la danse étaient particulièrement strictes. Les conventions autour de ce qui était jugé « correct » en matière de comportement étaient d’une rigueur sans précédent. Lors de ces événements, il était attendu que les participants respectent des codes de conduite précis. L’une des façons d’assurer le respect de l’étiquette était l’introduction des cartes de danse.
Les cartes de danse, bien que d’une grande élégance, sont désormais démodées. Selon les sources, ces petites cartes imprimées recensaient les danses qui allaient se dérouler lors d’un événement. À côté de la liste des danses, un jeune homme pouvait inscrire son nom, s’engageant ainsi à danser avec la demoiselle qui possédait la carte pour cette chanson. La carte offrait une double avantage : elle permettait aux femmes de suivre leurs partenaires de danse, tout en leur évitant de solliciter un homme pour une danse. Après tout, il était impensable qu’une femme fasse le premier pas.
De nos jours, les cartes de danse ne sont plus utiles. Cet accessoire a disparu lorsque la société s’est éloignée des bals et fêtes excessivement formels. En effet, les danses comme le Foxtrot ne font plus partie des soirées habituelles, et il n’est plus nécessaire d’avoir une carte pour choisir son partenaire. La danse est à présent beaucoup plus décontractée, permettant à chacun de choisir son/sa partenaire comme il le souhaite, sans l’intermédiaire d’un carton.
