Madame Tussaud Comment elle a échappé de peu à la guillotine

par Zoé
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Madame Tussaud Comment elle a échappé de peu à la guillotine

Madame Tussaud : Comment elle a échappé de peu à la guillotine

Madame Tussaud, célèbre pour ses musées de cire, est connue comme une figure emblématique dont les établissements sont parmi les attractions touristiques les plus populaires et reconnaissables à travers le monde. Les musées de cire offrent des ressemblances incroyables avec une large gamme de stars, de célébrités et de personnages historiques, garantissant à chaque visiteur de trouver quelqu’un avec qui partager un selfie classique de Madame Tussaud. Cependant, derrière tout le glamour et l’attrait des prix de billets premium et de l’expérience urbaine animée, il est facile de perdre de vue la sombre réalité de qui était vraiment Madame Tussaud, et de l’effroyable destin qu’elle a failli rencontrer.

Marie Tussaud, née Marie Grosholtz à Strasbourg en décembre 1761, apprit l’art de la sculpture de cire à Paris, auprès d’un véritable maître en la matière : Philippe Curtius. Les compétences qu’elle développa lui furent très utiles. Elle enseigna l’art à Madame Élisabeth, la sœur du roi Louis XVI, en plus de prendre la direction des musées de cire de Curtius à sa mort. Cependant, ses liens étroits avec la famille royale et le fastueux palais de Versailles signifiaient que sa vie était en grand danger une fois que la Révolution française eut éclaté.

Les prémices de la Révolution et la Terreur

La Révolution française, selon l’histoire, commença en 1789, éclatant en réponse aux mauvaises récoltes, à la mauvaise gestion financière de la monarchie et aux travailleurs désirant tout simplement une vie meilleure. Janvier 1793 vit l’exécution du roi lui-même pour haute trahison, suivie plus tard dans l’année par celle de la reine Marie-Antoinette. La période la plus sanglante de la Révolution, la Terreur, était encore à venir. Plus de 17 000 personnes furent jugées et exécutées pour leur opposition présumée à la Révolution au cours de cette période qui dura près d’un an.

Cette période fut dirigée par le Comité de salut public et le redouté Robespierre (qui devait lui-même rencontrer la guillotine en juillet 1794). Conformément à Britannica, il fallait que quelqu’un crée des masques mortuaires des nombreuses personnes exécutées, et qui mieux que l’experte en cire Marie Tussaud ? Le fait que Tussaud ait sûrement personnellement connu certaines des personnes exécutées ajoutait une horreur particulière à la situation, mais elle eut la chance incroyable de ne pas avoir perdu la tête, littéralement.

Le sauvetage de Madame Tussaud

Comme le rapporte The Vintage News, les révolutionnaires étaient au courant des liens de Tussaud avec la famille royale, et ils n’avaient certainement aucune sympathie pour les modèles en cire des royautés. Le 14 juillet 1789 vit la prise de la Bastille, mais avant cela, le 12 juillet, une manifestation parisienne vit plusieurs des modèles de cire de Curtius de personnalités importantes décapités et exhibés dans la capitale. Le pas était vite franchi entre les cous humains réels et les cous de cire réalistes, et Tussaud elle-même fut capturée et emprisonnée avec de nombreux autres considérés comme favorables à la monarchie.

À quelques jours de son exécution, Curtius déclara aux révolutionnaires que Tussaud n’était pas une aristocrate déconnectée, mais qu’elle soutenait la cause d’une vie meilleure pour les travailleurs acharnés. Par ce geste, il lui sauva la vie, lui obtenant par la même occasion le travail de créer les masques des visages des condamnés. Ainsi, Tussaud et son travail allaient être reconnus à travers le monde, commençant par les circonstances les plus effroyables.

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