Castor sauvage observé en Angleterre pour la première fois en 500 ans

par Olivier
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Castor sauvage observé en Angleterre pour la première fois en 500 ans
Royaume-Uni,Angleterre
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Pour la première fois depuis cinq siècles, un castor sauvage a été observé dans le Norfolk, en Angleterre. L’animal a été filmé alors qu’il construisait son gîte près d’une rivière, au cœur d’une réserve naturelle. « C’est une espèce très rare », a indiqué Richard Spowage, le gestionnaire du site, évoquant un « moment exceptionnel » après « des centaines d’années d’absence ». La nature nocturne du castor rend toutefois son observation particulièrement difficile.

L’alerte a été donnée par un bénévole intrigué par une souche « taillée presque comme un bâton pointu », selon Richard Spowage. Il avait ensuite repéré des « traces typiques de castor » au pied d’un autre arbre, avant d’installer des caméras. Ces dernières ont immortalisé un individu solitaire circulant de nuit, dans la forêt.

L’observation de ce castor sauvage Norfolk intervient après des siècles d’absence dans la région.

Le mystère de son origine

D’après le gestionnaire du site, le castor occuperait cette zone isolée depuis environ un mois, attiré par le marais voisin où il trouve sa nourriture. La présence de nombreux arbres lui offre également la possibilité de construire un abri pour l’hiver.

Reste la question de son origine, car « personne ne sait d’où il vient », reconnaît Richard Spowage. Exterminés en Angleterre au début du XVIᵉ siècle, les castors n’ont commencé à être réintroduits dans la nature que récemment, après une décision favorable du gouvernement en début d’année.

« Il a le droit d’être ici »

Plusieurs options sont donc envisagées : ce castor du Norfolk pourrait avoir été relâché illégalement par des militants écologistes, mais il pourrait aussi avoir atteint la zone par ses propres moyens, en suivant la rivière. Le responsable doute toutefois d’une arrivée totalement naturelle. « Il est peu probable qu’il soit né sauvage, ou s’il l’était, il y a peut‑être eu une intervention humaine pour le déplacer », estime‑t‑il, tout en affirmant que l’animal est le bienvenu : « Pour nous, c’est un animal sauvage et il a le droit d’être ici. »

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