Les chats polydactyles de la maison d’Hemingway
Poursuivant l’exploration de la nature autour de lieux emblématiques, cette section s’intéresse à un phénomène singulier : la présence remarquable de chats à six doigts à la maison d’Ernest Hemingway, à Key West.
Ernest Hemingway, figure littéraire majeure du XXe siècle, a laissé en héritage une demeure devenue musée. Aujourd’hui, la maison est célèbre non seulement pour son lien avec l’écrivain, mais aussi pour une colonie féline dense — composée en grande partie de chats à six doigts.
La raison principale tient à une mutation génétique appelée polydactylie, qui entraîne la présence de doigts supplémentaires chez certains chats. Selon les récits associés à la maison, un chat polydactyle nommé Snow White (parfois cité comme « Snowball ») aurait été offert à Hemingway dans les années 1930. Ce chat s’est révélé fertile et ses descendants ont transmis le gène à une grande partie de la population féline locale.
Quelques points essentiels sur les chats à six doigts :
- La polydactylie provoque l’apparition de doigts supplémentaires, le plus souvent sur les pattes avant.
- Dans la grande majorité des cas, cette anomalie n’est ni douloureuse ni dangereuse pour l’animal.
- On trouve des surnoms affectueux pour ces chats : « chats mitaines », « chats à pouce » ou encore « chats d’Hemingway ».
- Historiquement, des marins auraient contribué à la diffusion de cette caractéristique en transportant ces chats le long de routes maritimes.
Outre leur particularité digitale, certains cas extrêmes de polydactylie ont donné des spécimens exceptionnellement pourvus en doigts — des dossiers recensent même des chats dotés d’un nombre très élevé de griffes supplémentaires. Ce trait, lorsqu’il est sain, est surtout apprécié pour son originalité et n’entrave pas la qualité de vie des animaux.
La tradition locale a fait du lieu un sanctuaire félin : les chats portent souvent des noms de personnalités célèbres et bénéficient de soins vétérinaires réguliers. Cette affluence de visiteurs attirés par la colonie de chats à six doigts a même conduit, au début des années 2000, à une plainte sur le bien‑être des animaux qui a pris une tournure juridique inattendue — la question de la responsabilité et de la réglementation a fini par impliquer des instances fédérales, en raison de l’impact touristique inter-États du site.
Pour rester cohérent avec les autres sections, la suite de l’article approfondira l’histoire naturelle et culturelle de ces félins emblématiques et leur place dans le patrimoine de Key West.