Savoir : survivre à une attaque de requin
Pour mieux situer le contexte : les humains tuent chaque année un nombre considérable de requins — un ordre de grandeur souvent cité est d’environ cent millions — tandis que les attaques non provoquées sur des humains restent très rares. En 2017, par exemple, seules quelques victimes humaines ont été recensées. Tous les requins ne représentent pas une menace pour l’homme : certaines espèces, comme le requin-baleine, interagissent sans agressivité avec les nageurs.
Cependant, face au risque d’une attaque de requin, il est utile de connaître les situations à éviter et les comportements préventifs. Les probabilités d’une interaction négative restent faibles, mais ces prédateurs marins possèdent une puissance et des sens redoutables, ce qui oblige à la prudence.
Évitez tout particulièrement :
- de nager à proximité d’un bateau de pêche ou d’engins de pêche ;
- les embouchures de rivières où se mêlent eaux douces et salées ;
- les périodes de chasse privilégiées, notamment tôt le matin et tard en soirée.
Visez les yeux
Les requins disposent d’organes sensoriels très développés et peuvent détecter des traces de sang minimes. Ainsi, les personnes qui saignent doivent sortir de l’eau rapidement. On note aussi que certaines espèces réagissent à d’autres signaux chimiques ; mieux vaut éviter toute situation susceptible d’attirer leur attention.
Si un requin s’approche, adoptez ces réflexes :
- ne tentez pas de le distancer à la nage — un requin est généralement plus rapide sur de courtes distances ;
- restez calme et évitez les mouvements désordonnés : les gestes brusques peuvent inciter l’attaque ;
- maintenez si possible le contact visuel, car beaucoup de requins frappent par surprise ;
- si l’animal est petit, essayer de paraître plus grand peut dissuader ; dans le cas d’un grand requin blanc, certains conseils suggèrent au contraire de réduire sa taille apparente pour paraître moins attractif comme proie.
En dernier recours, ripostez en visant les zones sensibles : les yeux et les branchies sont des cibles prioritaires. L’idée de frapper le nez est répandue, mais cette zone reste dangereuse car proche de la bouche et des dents. Gardez à l’esprit que, face à un grand requin en plein mode d’attaque, les chances d’en sortir indemne sont malheureusement limitées.