Emmanuel Macron défend les océans lors de la conférence à Nice

par Olivier
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Emmanuel Macron défend les océans lors de la conférence à Nice
France, États-Unis, Danemark

Ce lundi marquait le lancement de la conférence de l’ONU dédiée aux océans, qui se tient à Nice, dans le sud-est de la France. À cette occasion, Emmanuel Macron a prononcé un discours soulignant l’engagement de la France pour la protection des océans, qu’il a décrits comme étant aujourd’hui « en ébullition ».

Plus de 60 chefs d’État et de gouvernement, dont de nombreux dirigeants du Pacifique et d’Amérique latine, se sont réunis sur la Côte d’Azur pour cette troisième conférence mondiale visant à mieux protéger un océan surchauffé, pollué et surpêché. Emmanuel Macron a dressé un panorama des défis et engagements autour de la protection des océans.

Le Groenland n’est pas à vendre

« La première réponse, c’est le multilatéralisme », a affirmé le président français. « Les abysses ne sont pas à vendre, pas plus que le Groenland n’est à vendre, pas plus que l’Antarctique ou la haute mer ne sont à vendre », a-t-il enchaîné, ciblant implicitement les discours expansionnistes de l’ancien président des États-Unis, Donald Trump. Emmanuel Macron est attendu sur le territoire danois en fin de semaine, soulignant l’importance de ce dialogue international.

Des océans en pleine ébullition

« Si la terre se réchauffe, l’océan quant à lui est en ébullition », a alerté Emmanuel Macron, appelant à une « mobilisation » urgente ce lundi. Il a rappelé que « le climat comme la biodiversité, ce n’est pas une question d’opinion, c’est une question de faits scientifiquement établis », insistant sur l’importance de la base scientifique dans les décisions liées à la protection des océans.

La ratification du traité sur la haute mer

« C’est donc gagné ! » a déclaré le président français en évoquant la ratification du traité sur la haute mer, un enjeu majeur de ce sommet. Emmanuel Macron a annoncé que ce traité « serait bien mis en œuvre ». À la cinquantaine de ratifications déjà déposées ces dernières heures, quinze pays se sont formellement engagés à rejoindre l’initiative, a précisé le président. L’Élysée a confirmé que le nombre de ratifications nécessaires devrait être atteint d’ici la fin de l’année.

Ce traité, signé en 2023, entrera en vigueur 120 jours après la 60e ratification. La France, qui espérait voir ce seuil atteint à Nice pour marquer symboliquement le lancement du traité, a dû accepter que ce calendrier ne soit finalement pas respecté.

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