Jim Bakker poursuivi pour avoir vendu un faux remède contre le Covid-19

par Olivier
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Jim Bakker poursuivi pour avoir vendu un faux remède contre le Covid-19
États-Unis, France

Une fausse lueur d’espoir

Alors que la pandémie de coronavirus alimentait la panique émotionnelle et économique dans le monde, la désinformation s’est également propagée rapidement. Des rumeurs absurdes — comme l’idée de s’immuniser en reniflant de la cocaïne ou de boire de l’eau de Javel — ont circulé largement, obligeant même certains gouvernements et médias à réagir. Pour en savoir plus sur ces canulars, voir cet article de CBS News.

Jim Bakker YouTube

Parmi toutes ces affirmations fallacieuses, le prédicateur-télévangéliste Jim Bakker s’est illustré en vendant ce qu’il présentait comme un remède contre le Covid-19. Cet épisode a été assez grave pour déclencher une poursuite judiciaire par l’État du Missouri.

Chaque nuage a son « remède argenté »

Silver solution YouTube

Il n’existe actuellement aucun traitement prouvé contre le coronavirus et le développement d’un vaccin demande du temps — selon _STAT News_, certaines estimations tablaient sur 18 mois pour des essais humains et plusieurs années pour une approbation complète.

Pourtant, sur le plateau de The Jim Bakker Show, une « experte en santé naturelle » nommée Sherrill Sellman a vanté un produit appelé Silver Solution. Selon NPR, Sellman affirmait que la solution argentée avait « été prouvée par le gouvernement comme capable de tuer tous les agents pathogènes sur lesquels elle avait été testée, y compris le SRAS et le VIH », et laissait entendre qu’elle fonctionnerait aussi contre le COVID‑19. Le flacon se vendait autour de 80 $.

  • Réclamations extraordinaires sans preuves scientifiques.
  • Prix élevé pour un produit présenté comme « miracle ».
  • Poursuite engagée par l’État du Missouri face aux allégations trompeuses.

Cette affaire n’était pas une première pour Bakker. Comme le rappelle ABC News, il avait été condamné en 1989 à 45 ans de prison pour fraude postale, fraude électronique et complot. Après sa libération conditionnelle en 1994, il a relancé une nouvelle activité ministérielle en commercialisant des produits à thématique apocalyptique, allant de seaux de sang lyophilisé à du matériel de survie pour prévoyants.

La diffusion de tels mensonges pendant une crise sanitaire illustre comment l’absence de preuves scientifiques peut être exploitée pour vendre des « solutions » illusoires, au détriment de la santé publique et de la confiance du public.

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