Ted Bundy et ses souris : un côté sombre du tueur en série

par Olivier
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Ted Bundy et ses souris : un côté sombre du tueur en série
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Ted Bundy

Le tristement célèbre tueur en série Ted Bundy se distingue souvent des autres meurtriers par son charme et son quotient intellectuel exceptionnel. Cependant, avant d’être connu pour ses nombreuses agressions et meurtres, une facette moins connue de sa personnalité sombre révèle qu’il a d’abord exercé ses pulsions violentes sur ses souris de compagnie.

Selon le témoignage de John Henry Browne, l’avocat de Bundy, rapporté par Q13 FOX, le jeune meurtrier pratiquait sur ses souris domestiques des mises en scène dérangeantes, au cours desquelles il décidait arbitrairement lesquelles allaient survivre ou mourir. Cette révélation illustre son goût précoce pour le contrôle absolu, une sorte de jeu morbide où il se prenait au rôle de Dieu. Browne a même affirmé que Bundy était « né mauvais ».

Bundy relâchait parfois certaines souris, non par pitié, mais simplement pour affirmer son pouvoir sur leur vie. Cette même dynamique se retrouvait lorsqu’il a commencé à s’en prendre à des femmes, qu’il laissait par endroits partir, renforçant ainsi son emprise psychologique. Molly Kendall, fille de l’ancienne compagne de Bundy, évoque dans un entretien avec ABC News ces parallèles entre les jeux cruels du tueur avec ses souris et les expériences des femmes croisées par Bundy.

Une cruauté étendue à d’autres animaux

Chat regarde en arrière

Les souris n’étaient malheureusement pas les seules victimes de cette soif de violence. Sandi Holt, qui aurait grandi aux côtés de Bundy, a raconté aux journalistes de KING5 un aspect particulièrement grotesque de sa cruauté : il torturait d’autres animaux, notamment des animaux domestiques, en les éventrant ou en les brûlant.

Ce penchant pour la maltraitance animale pourrait trouver ses racines dans l’enfance de Bundy. Selon plusieurs sources, dont Biography, son grand-père avait une propension à la violence envers les chiens et les chats. La psychiatre Dorothy Otnow Lewis, qui l’a examinée la veille de son exécution, a également mentionné cette violence transmise dans la famille, contribuant peut-être à forger la nature impitoyable de Bundy.

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