Des habitants de Marsannay-la-Côte dénoncent depuis plusieurs années un conflit de voisinage d’une intensité inquiétante. Selon leurs témoignages, un résident d’une cinquantaine d’années n’hésiterait pas à proférer des insultes et des menaces, allant jusqu’à recourir à la violence physique, particulièrement à l’encontre des femmes. Certains se souviennent d’un épisode où l’individu, muni d’une tronçonneuse en marche, faisait régner la terreur dans la rue, poussant déjà plusieurs voisins au déménagement.
Les autorités locales reconnaissent l’existence du problème. Le maire, en exercice depuis onze ans, admet être informé des faits et rappelle que, lorsqu’un incident grave survient, la police municipale ou la gendarmerie interviennent. Cependant, les mesures prises semblent insuffisantes pour garantir la sécurité des riverains, qui s’interrogent quant à l’absence de solution efficace. Ils semblent piégés dans une situation qui perdure depuis au moins 2007, sans réelle perspective d’amélioration.
Parmi les démarches entreprises, un regroupement de voisins a adressé plusieurs courriers au procureur et contacté les responsables politiques, notamment en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception au ministère de la Justice. Pourtant, malgré les signalements récurrents, l’état de fait perdure. Pour nombre d’entre eux, la crainte grandit, alimentée par l’impression que rien ne change, et une question récurrente revient : « Vers qui pourrions-nous nous tourner ? Faut-il attendre une tragédie pour que les choses bougent ? »
Quelques points essentiels à retenir :
- Les habitants subissent quotidiennement des insultes et des menaces qui créent une atmosphère de terreur.
- Les autorités locales interviennent ponctuellement, mais sans solution pérenne, ce qui renforce le sentiment d’impuissance des riverains.
- Des démarches et signalements multiples demeurent sans réponse concrète, malgré l’implication de la police et des représentants politiques.
Au cœur de cette affaire, l’appel à une réaction décisive se fait entendre depuis de nombreuses années. L’espoir d’une intervention judiciaire reste, pour certains, la dernière voie envisageable pour rompre avec ce climat de tension et redonner aux habitants le sentiment de vivre dans un environnement sécurisé.