Le mystère non résolu de cette jarre romaine ancienne
Le monde antique continue d’étonner et d’intriguer les archéologues modernes. En 1901, par exemple, un épave romaine a été découverte, renfermant ce que les historiens appellent le « mécanisme d’Anticythère », un incroyable ordinateur mécanique en bronze, censé être utilisé pour cartographier les corps célestes à des fins de navigation. De même, en 1927, un autre événement marquant a eu lieu avec la découverte d’un des célèbres navires de palais de l’Empereur Caligula dans le lac Nemi, en Italie.
En comparaison, des fragments d’une jarre de la Britannia romaine peuvent sembler moins captivants. Cependant, ceux trouvés dans un cratère de bombe à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale ont attiré une attention archéologique considérable. Ces fragments ont été vendus et transportés au Musée d’Archéologie de l’Ontario, où ils ont été soigneusement réassemblés. L’objet final était une grande jarre avec des trous placés de façon intentionnelle autour d’elle. L’objectif de ce vase n’a pas été définitivement déterminé, bien que certaines hypothèses soient plus plausibles que d’autres.
La jarre pourrait avoir été utilisée dans le culte de Mithras, un dieu inspiré du dieu perse du même nom. Un des temples de Mithras se trouvait à proximité du site d’excavation de la jarre, ce qui a conduit de nombreux chercheurs à penser qu’elle avait été fabriquée par les Romains pour des rituels associés à cette divinité.
Cependant, d’autres chercheurs soutiennent que la jarre était un artefact importé de la même manière que celle de la très ancienne ville d’Ur. Si cela s’avère vrai, cela pourrait dissimuler le véritable objectif de la jarre derrière deux millénaires de mystère. En supposant que les Romains l’aient construite, il existe d’autres théories quant à sa fonction, y compris celle d’une lampe (bien que cela soit largement contesté), d’un piège pour des serpents de certaines tailles, ou encore comme stockage pour divers aliments.