Une enquête pour clarifier la situation de l’ONG Sentebale
Le Prince Harry pourrait être dans une situation délicate après avoir renoncé à son rôle de parrain de l’ONG Sentebale, suite à des conflits internes au sein de l’organisation. Ce développement survient après des discordes publiques entre le duc de Sussex et la présidente du conseil d’administration, Sophie Chandauka. Les deux parties ont confirmé avoir contacté le régulateur britannique des associations caritatives, la Charity Commission, pour examiner les préoccupations soulevées concernant l’ONG. Sentebale, qui a été fondée pour honorer la mémoire de la princesse Diana, intervient auprès des orphelins ayant perdu leurs parents des suites du sida.
Le prince Harry a exprimé l’espoir que cette enquête permettra de faire la lumière sur les raisons qui ont mené à leur démission collective, y compris celle du cofondateur de l’ONG, le prince Seeiso du Lesotho. Il a décrit la situation comme déchirante, surtout face à des accusations incriminantes qui ont pu blesser les personnes ayant consacré des efforts considérables à la cause de l’association. Il se dit soulagé que la Charity Commission ait décidé d’initier une enquête approfondie.
Accusations graves au sein de l’organisation
Jusqu’à présent, le prince Harry était l’un des rares membres de la royauté à avoir maintenu un engagement actif avec Sentebale, malgré sa rupture avec la monarchie britannique en 2020. Cependant, il a récemment annoncé sa démission « le cœur lourd », en raison des tensions croissantes entre les membres du conseil d’administration et Sophie Chandauka, qui a été nommée présidente en 2023. Au cours du week-end précédent, cette dernière a lancé des accusations de harcèlement et d’intimidation contre le duc de Sussex, ce qui a exacerbé les tensions au sein de l’organisation.
Les cinq administrateurs qui ont quitté leurs fonctions ont demandé, de manière unanime, le départ de Mme Chandauka, qui a tenté d’éviter cette éviction en engageant une action en justice auprès de la Haute Cour de Londres. Parallèlement, Chandauka a également soutenu l’ouverture de l’enquête de la commission, tout en se préparant à transmettre les résultats d’une étude sur la gouvernance interne de l’organisation menée par l’équipe dirigeante l’année précédente.