Les Horribles Conséquences des Bombes Atomiques sur Hiroshima

par Olivier
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Les Horribles Conséquences des Bombes Atomiques sur Hiroshima
Japon, USA

Si vous avez grandi aux États-Unis, vous connaissez sans doute le récit élémentaire concernant la Seconde Guerre mondiale, selon lequel les États-Unis auraient « mis fin à la guerre » en larguant des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. La réalité est cependant beaucoup plus complexe. Tout d’abord, la contribution simultanée de l’Union soviétique à la défaite de l’Allemagne est souvent sous-estimée. Selon le Washington Post, l’URSS a perdu environ 80 soldats pour chaque soldat américain tombé au combat. Ensuite, de nombreux historiens contemporains remettent en question l’efficacité stratégique du bombardement du Japon. Certains hauts responsables militaires américains de l’époque, comme le général Dwight Eisenhower, soutenaient que le Japon était déjà sur le point de capituler. Ils considéraient donc la destruction d’Hiroshima et Nagasaki—des villes essentiellement peuplées de femmes, d’enfants et de personnes âgées, les hommes étant partis au front—non seulement comme « inutile », mais également comme un acte profondément immoral.

Dégâts causés par la bombe à Hiroshima

Au-delà des débats éthiques, un fait demeure incontestable : ces bombardements ont causé un nombre inimaginable de morts civiles. À Hiroshima, environ 80 000 personnes ont été anéanties en un instant, selon History. À Nagasaki, ce sont près de 40 000 personnes qui ont péri immédiatement. Toutefois, ce bilan initial ne reflète pas l’étendue totale du drame humain.

Une augmentation considérable du nombre de victimes sur le long terme

Victime des bombes à Hiroshima

Les effets immédiats des bombes atomiques étaient déjà terrifiants, mais les conséquences se sont prolongées durant de nombreuses années. À Hiroshima, selon les explications de la BBC, la chaleur intense a provoqué des incendies qui ont ravagé la ville pendant trois jours supplémentaires, piégeant de nombreuses personnes dans leurs habitations et provoquant ainsi de nombreux décès ultérieurs. De plus, la maladie des radiations a fait de nombreuses victimes. Le nombre total de morts est estimé à environ 135 000, incluant non seulement les résidents japonais, mais aussi des travailleurs forcés coréens, des prisonniers américains, et bien d’autres. Ce chiffre pourrait être sous-évalué : d’après l’Université de Columbia (Columbia University), la disparition totale des familles signifie qu’aucun proche n’a parfois pu signaler certains décès.

Ces estimations ne saisissent pas non plus la réalité la plus sombre : elles ne prennent en compte que les morts des premiers mois qui ont suivi le bombardement, sans intégrer les conséquences à long terme liées à l’exposition aux radiations, notamment l’augmentation du nombre de cancers.

Deux ans après les bombardements, les survivants ont commencé à souffrir d’une multiplication alarmante des cas de leucémie. Une estimation évoque un risque accru d’environ 46 % de développer cette maladie. L’augmentation de plusieurs autres types de cancers s’est manifestée un peu plus tard, vers 1956. Ainsi, le véritable impact sur la vie humaine reste impossible à chiffrer précisément, mais la réalité est que le nombre de victimes a largement dépassé toutes les estimations initiales.

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