Ouragan Erin : Catégorie 4, chemin vers les Bahamas

par Olivier
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Ouragan Erin : Catégorie 4, chemin vers les Bahamas
Bahamas, États-Unis, Porto Rico

Le premier ouragan de la saison dans l’Atlantique nord poursuit sa montée en puissance. Classé en catégorie 4 sur l’échelle de Saffir‑Simpson, l’ouragan Erin balaie actuellement l’île Grand Turk, dans l’archipel britannique des Turques‑et‑Caïques, avec des rafales atteignant 220 km/h, selon le Centre national américain des ouragans (NHC). Sa trajectoire le dirige désormais vers les Bahamas, où de fortes pluies et des vents destructeurs sont attendus.

Au cours du week‑end, l’ouragan a frôlé le nord des Petites Antilles et Porto Rico, provoquant inondations, chutes d’arbres et coupures massives d’électricité. Jusqu’à 150 000 foyers portoricains ont été privés de courant dimanche, avant que la compagnie locale Luma n’annonce avoir rétabli l’alimentation pour « 96 % de ses clients ». En Haïti et en République dominicaine, les autorités ont prévenu d’un risque accru de crues soudaines alors que les premières averses liées à l’ouragan Erin commencent à frapper la région.

Une intensification rapide et inquiétante

En un peu plus de 24 heures, l’ouragan Erin est passé du statut de tempête tropicale à celui d’ouragan majeur, atteignant brièvement la catégorie 5 avant de se maintenir en catégorie 4. Michael Brennan, directeur du NHC, a alerté sur les conséquences à venir : « Cela va créer des conditions maritimes très dangereuses dans toute la partie occidentale de l’Atlantique et augmenter le risque de vagues et de courants dangereux et potentiellement mortels sur presque toute la côte est des États‑Unis. »

Erin devrait remonter vers le nord‑ouest et passer entre la côte est des États‑Unis et les Bermudes. Les services météorologiques américains évoquent déjà la possibilité d’inondations côtières, notamment en Caroline du Nord, où certaines zones font l’objet d’ordres d’évacuation. Les responsables locaux ont indiqué que, même si l’ouragan devait rester au large, il pourrait générer des vagues dangereuses de plus de six mètres, précise le New York Times.

En 2024, l’Atlantique avait déjà été marqué par plusieurs tempêtes meurtrières, dont l’ouragan Hélène, responsable de plus de 200 victimes dans le sud‑est des États‑Unis.

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