Pourquoi ne pas dormir avec son smartphone : les risques pour le cerveau

par Olivier
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Pourquoi ne pas dormir avec son smartphone : les risques pour le cerveau
États-Unis, France

Ce que révèle la recherche

Les smartphones occupent une place centrale dans nos vies : contacts, actualités, divertissement — et parfois même une affection presque sentimentale. Pourtant, les apporter au lit demeure une mauvaise idée pour le cerveau et le sommeil. Pour assurer une transition fluide depuis la section précédente, examinons d’abord les preuves scientifiques qui montrent pourquoi il vaut mieux tenir son mobile à distance.

Personne dormant avec un smartphone

Une vaste étude, basée sur le suivi de l’activité téléphonique d’environ 250 000 jeunes sur quatre semaines, montre que la présence du téléphone la nuit perturbe nettement le repos. Les conclusions essentielles sont :

  • Plus de 12 % des participants ont eu une activité sur leur smartphone au milieu de la nuit (trois à cinq heures après l’heure de coucher auto-déclarée).
  • 41 % ont connu au moins une nuit de sommeil interrompu par le smartphone pendant une semaine ouvrable sur la période étudiée.
  • Les personnes avec des réveils fréquents dûs au téléphone déclaraient en moyenne 48 minutes de sommeil en moins et présentaient un indice de masse corporelle plus élevé.

Smartphones posés à côté d'un lit

Au-delà des chiffres, la lumière bleue émise par les écrans est bien documentée : elle envoie au cerveau des signaux qui retardent l’endormissement, comme si l’organisme devait rester éveillé encore quelques minutes — puis quelques dizaines de minutes. Les effets du manque de sommeil ne se limitent pas à la somnolence ; des analyses populaires relient les interruptions du sommeil à des erreurs humaines graves et à des catastrophes industrielles, illustrant l’importance d’un repos de qualité.

En synthèse, si l’on cherche à préserver son sommeil et la santé cérébrale, il est préférable d’éviter le smartphone dans le lit. Pour poursuivre la réflexion et découvrir des pistes pratiques, la section suivante propose des conseils concrets pour réduire ces perturbations.

Sources : étude publiée, analyse grand public sur les conséquences du manque de sommeil (WebMD).

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