Roger Federer et Rafael Nadal sont unanimement reconnus comme deux des plus grands joueurs de tennis de tous les temps. Leur rivalité, qui a débuté en 2004 lors du Miami Open, reste gravée dans l’histoire du sport. À l’époque, Federer dominait le classement mondial tandis que Nadal, âgé de seulement 17 ans, faisait ses premiers pas sur la scène internationale. Malgré sa jeunesse, Nadal remporta le match en deux sets, livrant une performance presque parfaite.
Depuis, les deux champions se sont affrontés à 40 reprises. Nadal mène le duel avec 24 victoires contre 16 pour Federer. Leur dernière rencontre remonte aux demi-finales de Wimbledon 2019, où Federer s’est imposé avant de s’incliner en finale face à Novak Djokovic, troisième membre de la fameuse « Big Three » du tennis.
L’affrontement le plus célèbre est sans doute la finale de Wimbledon 2008. Ce match, qualifié par des commentateurs et anciens professionnels comme John McEnroe et Bjorn Borg de « meilleur match jamais disputé », a duré près de cinq heures. Il s’agit, selon l’ATP Tour, de la finale la plus longue jamais jouée à Wimbledon. Nadal remporta finalement le combat intense, s’imposant 9 sets à 7.
Chacun des deux joueurs a ses surfaces de prédilection : Federer privilégie le gazon et les courts durs extérieurs, tandis que Nadal excelle sur terre battue et semble aussi dominer sur les courts durs en intérieur. Tous deux peuvent se targuer de posséder 20 titres du Grand Chelem au cours de leur carrière.
Au-delà de l’intensité de la compétition, Federer et Nadal ont su entretenir une relation personnelle empreinte de respect et d’admiration mutuelle. Nadal souligne la stabilité et la proximité grandissante de leur relation, évoquant leur collaboration au sein du conseil des joueurs ATP et leurs rencontres lors d’exhibitions. « Ce n’est pas vraiment une rivalité », a-t-il expliqué, « tous ces moments importants dans le tennis nous font d’autant plus apprécier ce sport. »
De son côté, Federer reconnaît leur différence de personnalités et de styles de jeu, mais souligne combien cette dualité a nourri leur compétition. « C’est une rivalité exceptionnelle qui a jalonné notre parcours côte à côte. »