Quatre policiers municipaux de Perpignan se retrouvent en garde à vue, accusés d’agression sexuelle lors de l’interpellation d’un individu dans le quartier Saint-Mathieu, connu auparavant pour un trafic de drogue désormais en nette régression. Cet incident, enregistré par les caméras-piétons portées par les agents, a immédiatement suscité une vive polémique au sein de la cité.
Les éléments notables de cette affaire se déclinent notamment ainsi :
- Une accusation d’agression sexuelle qualifiée d’abus d’autorité, déposée suite à l’intervention ayant fait l’objet d’un examen médical révélant des traces physiques et un jour d’ITT.
- Un soutien affirmé des autorités municipales, avec le maire Louis Aliot appelant à un suivi rigoureux de l’enquête par les ministres de la Justice et de l’Intérieur.
- Des représentants syndicaux dénonçant des accusations mensongères et demandant de limiter les interventions sur le terrain tant que l’affaire ne sera pas définitivement clarifiée.
Philippe Rouch, responsable de la police municipale dans les Pyrénées-Orientales, exprime sa confiance envers ses agents et les enquêteurs, tout en s’inquiétant de l’impact de cette affaire sur les prérogatives et la crédibilité de l’ensemble de la police municipale. Il déplore que, dans ce contexte, la parole d’un délinquant semble primer sur celle d’un agent fidèle à son devoir.
Ce dossier complexe, mêlant faits divers et enjeux institutionnels, continue de susciter des débats passionnés au sein de la communauté locale, où l’équilibre entre la rigueur policière et la protection des droits individuels est mis à l’épreuve.