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« Assumez vos animaux !!! Ou n’en prenez pas ! » C’est avec un message fort que le refuge animalier de Landerneau, dans le Finistère, a dénoncé sur ses réseaux sociaux l’atrocité d’un abandon récent. Alertés par une personne ayant entendu des gémissements, les bénévoles ont découvert lundi six chiots enfermés dans un sac poubelle. L’un des chiots était déjà décédé au moment de l’ouverture du sac, tandis que les cinq autres, en état critique, ne pesaient chacun qu’une centaine de grammes.
Dans un message publié sur Facebook, l’association exprime son écœurement : « Nous sommes en colère et dégoûtés par cette lâcheté dont l’humain est capable. Comment qualifier cet être barbare capable de condamner ainsi des êtres innocents ? Peut-il encore se regarder dans un miroir sans voir le monstre qu’il est ? »
Un engagement sans relâche pour sauver les chiots
Depuis plusieurs jours, les bénévoles du refuge se relaient sans cesse pour prodiguer les soins indispensables aux cinq chiots rescapés. Ils leur donnent le biberon toutes les deux heures, jour et nuit. Isabelle Demeslay, fondatrice du refuge, confie que « le premier mois sera décisif ». Elle précise : « S’ils survivent, ce sera in extremis. »
Le refuge rappelle également aux propriétaires d’animaux que des associations locales proposent une aide financière pour la stérilisation. « Ayez au moins le courage de les contacter pour faire les choses comme il faut », insiste l’équipe. L’association s’inquiète aussi pour la mère des chiots, qui doit chercher ses petits partout et qui souffrira des montées de lait douloureuses.
Un appel à la responsabilité face à la maltraitance animale
Ce drame met en lumière la cruauté de certains actes d’abandon qui se traduisent non seulement par la maltraitance animale mais aussi par des conséquences graves sur les animaux eux-mêmes, souvent laissés à l’abandon dans des conditions inacceptables, comme dans ce cas précis avec l’utilisation d’un sac poubelle pour emprisonner de jeunes chiots. Ce type d’abandon est une plaie qui touche la Bretagne et la France entière, et soulève la nécessité d’une prise de conscience collective.
