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Adolf Hitler, presque Schicklgruber
Le nom « Adolf Hitler » est incontestablement l’un des plus connus de l’histoire, au même titre qu’Alexandre le Grand ou Isaac Newton. Reconnu comme le Führer qui a entraîné l’Allemagne et ses alliés dans la Seconde Guerre mondiale, Hitler est synonyme de dictature et d’extrémisme. Cependant, ce personnage historique aurait pu porter un nom bien différent : Adolf Schicklgruber.
Les origines du nom alternatif
L’histoire du nom Schicklgruber commence avec le père d’Adolf, Alois, qui a partagé son prénom et son initial avec son fils. Alois est né en 1837, hors mariage, et a été élevé sous le nom de sa mère, Maria Anna Schicklgruber. À l’âge de 5 ans, sa mère s’est remariée avec Johann Georg Hiedler. Plus tard, Alois a changé son nom en passant de Schicklgruber à Hiedler, puis en l’adaptant en « Hitler ». On ignore les raisons exactes de ce changement, mais il est clair que sans cette décision, l’histoire aurait pu connaître un Adolf Schicklgruber.
Une enfance marquée par la violence
Adolf, né à Braunau am Inn, en Autriche, le 20 avril 1889, a eu une enfance troublée. Son père était déjà à la retraite lorsque le jeune Adolf a grandi, ayant perdu sa mère, Klara, en 1907, à la suite du décès de son père en 1903. Leurs relations familiales étaient relativement dysfonctionnelles : Alois était connu pour sa violence, et Adolf faisait souvent preuve de cruauté envers sa sœur, Paula, qui témoigna dans son journal de l’atmosphère familiale abusive.
Les théories entourant son nom
Malgré une relation conflictuelle avec son père, Adolf Hitler est resté attaché à son nom de naissance tout au long de sa vie. Cela soulève des débats parmi les théoriciens et les historiens qui avancent que sa haine contre son père aurait pu être projetée sur les Juifs, en raison de l’héritage de sa grand-mère maternelle qui était domestique pour un juif. Toutefois, la véracité de ces allégations est sujette à caution.
Le nom « Hitler » existe néanmoins sous différentes formes, incluant d’autres variantes orthographiques, et des personnes portant ce nom vivent encore aujourd’hui, bien que de manière très minoritaire. L’essentiel reste que, sans les choix d’Alois, l’héritage d’Adolf aurait pu être très différent.